La guerre

L’armée :

Le peuple Changpa n’a pas d’armée de métier. Cependant, chaque fils aîné est entraîné par son clan dès son plus jeune âge au maniement des armes (les seconds étant réservés aux monastères). Parmi ces armes, les plus répandues sont le sabre, la massue et bien entendu l’arc composite à double courbure qui a fait la renommée des guerrier Changpa. La grande maîtrise de ce dernier associée à une connaissance quasi parfaite de leur environnement de forêts pentues et de gouffres escarpés a naturellement conduit les Changpas a adopter des tactiques de guérilla redoutables.

Cependant, sont à noter de nombreux bémols : La mauvaise maîtrise (l’absence devrait-on dire) de métallurgie interdit le port d’armure dépassant le stade du cuir bouilli. Toujours dans la même veine, les guerriers changpa répugnent à utiliser un bouclier qu’ils jugent trop encombrant. Vous avez déjà essayé d’arrêter un chevalier gothique lancé au galop avec du cuir un peu durci ?

Le manque d’organisation pénalise également énormément les Changpas. Si l’embuscade échoue et que l’ennemi parvient à réorganiser ses rangs, les montagnards préféreront sans doute la fuite.



Dès l’âge de sept ans, le jeune changpa participe aux activités de chasse apprenant à utiliser son arc et à se déplacer dans son environnement. Jusqu’à l’âge de quinze ans il est entraîné par les hommes de son clan au maniement des armes blanches avant d’être confié à un monastère. Durant un hiver, le jeune sera entraîné par les moines aux rudiments des arts martiaux et à la maîtrise de ses émotions, et ce quotidiennement. Après cette période, plusieurs options s’offrent à lui.



Après leur séjour au monastère, le jeune Changpa choisit généralement de retourner à son clan où il aura le droit légitime de choisir une épouse et de fonder une famille et un troupeau (de rejetons). Menant ainsi une vie paisible rythmée par les saisons, il ne reprendra les armes que si sa tribu est attaquée.

D’autres choisissent de rester au temple et de devenir moine, consacrant leur vie à l’étude des textes sacrés, des arts martiaux et de la quête de l’Eveil.

Finalement, certains jeunes décident de se rassembler en confréries : les Djangdi. Ils mènent alors une vie d’aventurier, louant leurs services de guerriers au plus offrant. Malheureusement, le mercenariat n’est pas une chose très lucrative dans les montagnes et ceux qui empruntent cette voie sont souvent forcé de partir dans d’autres contrées pour faire fortune, de vivre de pillage ou, le plus souvent, un savant mélange des deux.

Parfois, un haut dignitaire déclare les Djangdi hors-la-loi et s’ensuit alors une sanglante répression se terminant presque toujours par la mort brutale du dignitaire susmentionné et la relégalisation des confréries mercenaires.

A l’origine, le terme Djangdi signifiait « confrérie » et s’appliquait à la réunion des jeunes guerriers. Aujourd’hui on peut parler d’un membre de ces confréries comme d’un djangdi qui prend alors la signification de « maraudeurs, brigand ». De plus en plus, djangdi devient populaire comme insulte pour qualifier quelqu’un de particulièrement irrévérencieux ou non-croyant.


Pour un changpa, chaque vie est sacrée et précieuse. Tuer quelqu’un, même un étranger, est extrêmement mal vu et passible de la plus haute sanction : l’exile. Malgré cela, un changpa est chargé de la sécurité de sa tribu et la défendra au péril de sa vie si elle est en danger. Lorsqu’un guerrier changpa tue un adversaire il considère lui rendre service :
« Puisque tu as manqué de sagesse dans cette vie, j’y met terme. Puisse cela être un enseignement dans ta prochaine vie »

Enfin tout ceci est très théorique. La nature humaine prend souvent le dessus et il n'est pas rare d'assister à des rixes, règlements de compte et autres jugement expéditif au sein du peuple Changpa, en particulier à l'abord des villes.

Cette mentalité n’est pas du tout appliquée par les Djangdi cela va sans dire. Ils passent souvent tellement de temps loin de la civilisation à vivre dans la violence que la vie perd toute valeur à leur yeux. Belliqueux, croiser leur route signifie souvent la venue de gros ennuis.

C'est très très bon Varès, merci Ca correspond très bien avec ce qui était attendu, et c'est bien tourné !
Tu peux éventuellement, quand tu auras le temps, ajouter des infos à propos de :
-L'usage de yacks
-L'usage de "technologies" perfectionnées par leur savoir faire ancestral, comme la poudre, la naphte (mais évidement pas de façon très contrôlée)
-Leur grande habilité dans l'art du camouflage et de l'arc, suite à leur entrainement quasiment religieux.

Mais tu as déjà bien cerné leur philosophie plutôt pacifique, un peu comme les indiens d'amérique.

Bisol von Sint-Omer a écrit:

C'est très très bon Varès, merci Ca correspond très bien avec ce qui était attendu, et c'est bien tourné !
Tu peux éventuellement, quand tu auras le temps, ajouter des infos à propos de :
-L'usage de yacks
-L'usage de "technologies" perfectionnées par leur savoir faire ancestral, comme la poudre, la naphte (mais évidement pas de façon très contrôlée)
-Leur grande habilité dans l'art du camouflage et de l'arc, suite à leur entrainement quasiment religieux.

Mais tu as déjà bien cerné leur philosophie plutôt pacifique, un peu comme les indiens d'amérique.

Tu vois, à l'époque vous étiez gentils

Merci beaucoup, grâce à toi, je vais me baser sur cela pour l'empire.

Bisol von Sint-Omer a écrit:

Bisol von Sint-Omer a écrit:

C'est très très bon Varès, merci Ca correspond très bien avec ce qui était attendu, et c'est bien tourné !
Tu peux éventuellement, quand tu auras le temps, ajouter des infos à propos de :
-L'usage de yacks
-L'usage de "technologies" perfectionnées par leur savoir faire ancestral, comme la poudre, la naphte (mais évidement pas de façon très contrôlée)
-Leur grande habilité dans l'art du camouflage et de l'arc, suite à leur entrainement quasiment religieux.

Mais tu as déjà bien cerné leur philosophie plutôt pacifique, un peu comme les indiens d'amérique.

Tu vois, à l'époque vous étiez gentils

"Les rudes mais pacifiques montagnards asiatiques"


Je ferai bien une thèse sur l'ajout d'adjectifs-muselières...

Tu peux toujours me demander de changer ça si tu veux, mais bon, vous n'êtes pas les plus agressifs comparés aux autres peuples !

Non, non, ça me va très bien ! ça m'a juste fait marrer sur le coup