La bataille de Tloxcolt, vison d'Illahun.

Les cheveux au vent et à sa place accoutumée, sur la proue, Weylkyu, grand roi d'Illahun, était sombre et perdu dans ses pensées. Il jouait machinalement avec une des lanières qui pendait de sa tunique. Il avait le visage fermé et le regard dur, comme s'il regrettait ou s'il ruminait quelques angoisses.
Le temps était clair, quelques petits nuages seulement parsemaient l'immense ciel bleu, comme autant de petits navires que constituait la flotte dans Weylkyu avait prit la tête. Les vagues et le vent, calmes, faisaient monter et descendre doucement la dizaine de bateaux qui revenaient à la maison. Enfin. Après plusieurs mois de guerre, de feu, de sang et de mort, les soldats d'Illahun retournaient chez eux, mornes, mais déterminés.
Les yeux bruns du roi parcouraient la ligne d'horizon lorsqu'une image survenu. Net. Une épée courte, derrière des yeux avides de sang, s'abritant derrière un lourd casque. Et une douleur. Affreuse, aiguë, terrible. Weylkyu passa par réflexe sa main sur les bandages de son ventre. Il l'avait échappée belle. Sans la volée de flèche Changpas, il y serait peut-être resté, devant ces foutues murailles de l'Ordre. Il ne se souvenait même plus le moment où cela c'était passé. Avant la contre-offensive Gothique qui avait réussi à prendre la base et mis ses troupes en déroute? Ou après? Après tant d'actions et de combats, le général des armées de la Confédération avait de la peine à tout remettre dans un ordre chronologique. Exercice auquel il s'attela aussitôt.
D'abord il y avait eu le languissant bal des missives avec lesquels Tenoch, roi-guerrier des Tloxcolèques de l'est lui demandait de l'aide, ainsi qu'à une tribu Changpas, pour tendre un piège à une armée Gothique et l'écraser. L'argumentation avait été longue et fastidieuse pour dégager le prix en espèces sonnantes et trébuchantes, marchandises rares et droits de passage. Mais Weylkyu en était plus que satisfait, quoiqu'ai été le résultat.
Après il y avait eu le long trajet jusqu'à Dhoka, bien plus au nord pour ne pas se faire repérer et s'était ensuivit la marche jusqu'à Tloxcolt. Jusque là tout s'était bien passé, mais après, les choses s'étaient gâtées. Après maintes manoeuvres des deux côtés, deux espions Gothiques avaient réussis à pénétrer jusqu'au coeur de la base de l'alliance Changpas, Tloxcolèques et Confédération. Ils avaient obtenus de bons renseignements pour l'Ordre, alors que les alliés ne savaient pas trop ce qui les attendaient.
Et l'initiative fut prise. Par une attaque matinale de l'Ordre, très tôt, alors que le soleil ne faisait qu'à peine mine de se pointer, directement au centre, dans les réserves de nourriture, qu'ils avaient pillées sans pitié ne laissant que quelques miettes. La réaction fut vive et prompte. On arma les guerriers, on sonna le cor et on chargea par tous les côtés. L'avant-garde ennemie ne sut résister à une telle attaque et fut balayée rapidement, grâce à une soudaine charge massive des impériaux dans le dos de la position gothique. La victoire était là, encourageante.
Cependant, en dehors de ces deux escarmouches, la bataille à proprement parler mit du temps à s'engager. Le soleil était déjà bien haut lorsque un bataillon d'élite, dirigé par le commandant Weylkyu, s'élança dans les bois pour faire une grande boucle par le nord-est pour tomber directement sur la base ennemie. Toutes les forces coalisées Illahun-Changpas étaient là. Lorsqu'ils furent en vue des fortifications, l'assaut fut donné. On apprêta le bélier coupé pour l'occasion et les murs reçurent les premières attaques féroces du bois. Mais les fondations tinrent bon et on lança cordages et échelles pour tenter de passer par-dessus les murailles.
Weylkyu grimaça, se rappelant soudain ce qu'il s'était passé ensuite. Prenant son élan, portant ses deux fidèles épées, il s'était lancé en première ligne, il était monté le premier, suivit de tous ses hommes. Et là, il reçut ce coup d'épée qui le fit chuter des murailles, mais heureusement retenu par ses soldats qui le suivait. L'attaque fut aussitôt avortée et la force d'Illahun se replia sur la base principal, avant de partir à triple galops et de revenir par l'ouest. Les gothiques, qui se battaient sur le front est des fortifications ne virent que bien trop tard la menace annonciatrice de mort; l'ennemi était déjà sur eux et ils furent sauvagement massacré pour venger l'affront qui avait été fait au roi.
La première bataille était gagnée. Mais le gros de la force de l'Ordre était déjà partie à l'assaut des Tloxcolèques ainsi les Changpas et la Confédération durent repartir pour tenter de prendre à revers les phalanges ennemis. Ce qu'ils firent fort bien. Après avoir attaqué l'ennemi de toutes parts, de les avoir séparés dans la forêt, lapidés et fléchés sans prendre de risque, on s'attaqua au noyau même du problème. Car un fameux Landmeister de l'Ordre était de la partie, ayant réussi à rallier ses troupes sous sa bannière et a créer une énorme phalange, accroupie autours d'un bosquet, pour défendre la sacro-sainte croix gothique. L'échec fut sans appel. La phalange fut percée aisément, et l'on massacra les derniers gothiques jusqu'au moindre survivant. Seul fut épargné le Landmeister, assomé d'un bon coup de gourdin, sur ordre express de Weylkyu.
« Illahun en vue »
Le roi, à la proue du navire s'ébroua et se permit enfin un sourire. La bataille avait été un succès total. Il avait obtenu quantité d'or de la rançon du Landmeister, des marchandises hors de prix des Tloxcolèques pour son aide, n'avait que, finalement, perdu peu d'hommes. Et surtout il avait reçu ce qu'il désirait par-dessus tout, des obligations et concessions de commerces de la part et des Changpas et des Impériaux.
Alors qu'il regardait ses hommes décharger les monstrueuses caisses qui allait apporter la richesse à la ville pour au moins une génération, Weylkyu, grand roi d'Illahun, sentit une vague de triomphe monter en lui.

Je tolère cette vision des faits, marraud
Mais je ne vois nul mention de la prise de votre base par mes bons soins, ou du moins du fait que je dirigeais les opérations.
Quant à Belzébuth, il ne se serait jamais rendu, c'est interdit par la Règle, vil fourbe !

Vu le résultat. (9-1, il faut le préciser) J'ai décidé que cette petite victoire serait seulement prise comme une attaque presque réussie de l'Ordre.

on ne précise RIEN
Et ça ne change pas le fait que mon second ne se rend pas !

Il n'y a pas besoin qu'il se rende pour qu'on puisse le capturer. Un bon coup de gourdin à l'arrière du crâne est si vite arrivé...

Bon, à la demande express de mon frère pour la description des combats.

En gros cela c'est passé comme ceci;

-Lundi:

Jour de tous les combats. (Vous avez cru, heiiin)
Arrivée du Suisse à Bruxelles, il s'est perdu comme un débile dans la ville, poirotant presque une heure trente et tournant en rond, alors qu'il suffisait de prendre le premier bus (numéro 12 lupanar!) ou le train, plus rapide.
Finalement, Bisol de Saint-Omer, convainquant sa mère, est venu le chercher pour le ramener dans une demeure temporaire. Ils ont mangé, joué à des jeux démoniaques comme Age of Mythologie et Rome Total War jusqu'à l'heure de partir. Et là, tout s'est précipité. Bisol reçoit un message disant qu'un de ses boys arrive dans un quart d'heure chez lui, mais, horreur, le chevalier de l'Ordre n'a pas encore mangé! Que faire! Mais que choisir entre son homme et son estomac? Finalement, pas besoin de choisir: il embarque de la bouffe dans un sac et tout le monde part à l'aventure avec deux-trois détours pour chercher cotte de mailles, dont le vil Mesiphtus (gloire à son nom) avait emprunté et "oublié" de rendre. Sauf qu'il n'est pas chez lui et Bisol devra attendre d'arriver chez lui pour se rendre compte que sa susmentionnée cotte de mailles était dans sa grange.
Ensuite, un message vient sur le palantir portable de Bisol; le roux arrive à la gare de Ciney dans quelques minutes. Cette fois, l'estomac prime et on se met à table avant d'aller le chercher à vélo... Alors que celui-ci avait un lourd sac pas à dos. On rentre enfin.
Dodo.

-Mardi;

Jour de tous les combats. (ou pas!) Les gens arrivent peu à peu, on monte les camps et les tentes, on filme un épisode de la dernière croisade. Globalement , il ne se passe rien!

-Mercredi;

Jour de tous les combats. Vraiment! Dès le matin ça s'enflamme, Bisol et son équipe attaque les deux Changpas (les autres étant rentrés à la maison pour dormir) et gagnent une grande victoire; ils emportent les crêpes, la cassonade et le sirop d'érable.

Mais l'alliance réagit et attaque. Ils montent un plan diabolique, encerclent l'Ordre et attaquent de toutes part. Une bataille farouche s'engage, entre coup dans le dos et attaques en traîtres, les Changpas, Illahun et impériaux triomphent sur l'Ordre à terrain découvert.
Mais les gothiques n'ont pas dit leurs derniers mots. Capture de drapeaux. Bisol est bien décidé à se venger.
Les équipes se regroupent, on sonne le cor et on monte à l'assaut de l'ennemi.
D'un côté, les Changpas et Illahun attaquent Anton et Bélzébuth qui défendent, tandis que le reste de l'Ordre attaque les impériaux.
Après s'être fait tué une fois, Weylkyu escalade la pente derrière la forteresse gothique, prend le drapeau et se barre en courant. Là-bas il rencontre un Bisol ébahi qui lâche un "DEJA???" de dépit.

Deuxième phase. Grrr, Bisol décide que si l'on rejoue la phase, cela va être la même chose. On décide que l'Ordre va attaquer la base alliée et auront 15 minutes pour la prendre.
Les ennemis des gothiques tendent une embuscade aux assaillants, qui tentent de passe de l'autre côté de la barricade. Ils se font tous massacrer.
On reprend les mêmes positions. La bataille fait rage, entre course des gothiques qui tentent de choper les ennemis et ceux-ci qui fuient en essayant des les emmener à un contre trois. Il est à noter la charge du roux qui s'arrêta juste devant bisol, car il y avait une branche. Gros scrotch dans sa tête.
Et encore une fois l'attaque de la forteresse, Bisol prend une cotte de mailles. Cette fois, la bataille est bien plus équilibrée, il y a des morts dans les deux camps. Cependant, Bisol, après s'être fait couper une jambe, rampe par-dessous les fortifications, tue le petit rigolo à l'intérieur et s'empare du drapeau. Résultat de la bataille; deux estropiés gothiques ont gagnés.

On continue avec toute une faction qui attaque les barricades. Cette fois-ci, c'est les alliés qui attaques les gothiques. Cette phase va durer approximativement deux minutes. Weylkyu monte la pente, tue d'abord Jaber, puis le moine, s'empare du drapeau et crie victoire.
Deuxième attaque, les gothiques changent de tactique et mettent Bisol en défense dans les barricades. Les alliés répondent en tuant d'abord l'ennemi au dehors, au prix d'un seul homme mort - moi! - et après, viennent achever Bisol et son homme, pris au piège derrière les murs.
Cette fois, il suffit! L'Ordre en a marre de se faire bafouer son autorité. Il se mettent tous à genoux atours d'un arbre, la bannière dans le dos. Loin de moi de critiquer cette manœuvre, cependant, elle échoue lamentablement. Pourvus d'armes plus longes, plus nombreux d'un homme, il est aisé aux alliés de venir tuer tous les gothiques et de prendre le drapeau.

Finalement, on abolit les PV's, car "c'est pour les faibles". Chacun retourne dans son camp, on élabore une stratégie.
Weylkyu et un impérial en attaque du côté allié.
Bisol, Anton et Latmök en attaque chez les gothiques.
La stratégie chez les alliés et simple: "J'y vais, je prends la bannière et je reviens."
C'est cela qui va se passer. Seul kouak, juste avant d'arriver à son camp, à une dizaine de mètres , voir légèrement moins, Weylkyu voit son drapeau sorti du camp et dans la main de Latmök. Toujours la bannière gothique à la main, il lui fonce dessus et le percute de plein fouet tout en lançant la croix gothique dans les mains d'un de ses alliés.
En train de se battre avec le moine, il tente de lui arracher sa bannière. Mais Bisol, prompte, vient en aide, met hors de combat Weylkyu et récupère sa bannière. Ex-æquo pour cette manche.
La suivante va se passer de manière différente. Il n'y aura que deux gothiques en attaque et trois en défenses; Jaber, Latmök et Bélzébuth. Weylkyu et le roux partent en attaque pour les alliés.
S'ensuit un combat acharné des deux côtés. Le roux se fait vite tuer devant la forteresse de l'Ordre, les trois autres tombent sur Weylkyu. Combat dans le houx et les ronces, on tombe de la pente, on la remonte, on traverse le mur, on met à bat la bannière, on la remonte, lutte acharnée.
Du côté de la forteresse alliée, Anton et Tenoch se battent farouchement. Bisol, quand à lui, entre dans les barricades mais se fait tuer par les changpas et leurs armes si terrifiantes. Il se fait blesser gravement au bras.
Alors qu'ils rentrent, un spectacle étrange les attend. Le roux regarde Weylkyu et ses adversaires bloqués dans une situation inconfortable; une personne est derrière, maintenant les épaules, tandis que les deux autres retiennent chacun un bras. Au pied de la forteresse, Bisol commence à parler; grave erreur. Une seconde d'inattention suffit. Weylkyu dégage un bras et jette la bannière de l'Ordre au pied du fossé. Ensuite, il fait roule le tas humain qui se démêle en tombant et réussit à récupérer in extremis le drapeau. Ensuite, sprint jusqu'aux barricades alliées. C'est la victoire qui clôture la série de défaites de l'Ordre. S'en est finit des combats. Il y aura encore quelques escarmouches pour le plaisir, mais finalement tout le monde rentre , joue au pc, mange et dort.

-Jeudi
Jour de tous les combats. (ben non, tout s'est passé mercredi.)
On range, joue au pc, flemme un peu et tout le monde rentre.

-Vendredi
Le Suisse rentre chez lui, Bisol est allé chez le médecin la veille, finalement!

Haha , écrasante victoire ! Apparemment l' Orde nous avais sous estimés !
9 - 1 , on vous a quand même laissés un point pour vous remonter le moral
Conseil , Bisol , prochaine fois , ne viens pas tout seul pour " tenter " la capture de notre drapeau
Qu'en est t-il advenu de ton bras ?

*Rigole bêtement*



Merci beaucoup!!!!

j'admets, c'est bien résumé !
Je suis bon joueur, on s'est fait laminés ! Mais nous avons pris note de nos erreurs (notamment une base totalement inefficace et des armes trop courtes).
Il vous fallait bien ça, changpas, pour remonter vos scores désastreux en l'absence de confédérés et vikings Ne me forcez pas à vous remémorer le bataille du bois des fys

Weykyu de kellewic'h a écrit:

Il n'y a pas besoin qu'il se rende pour qu'on puisse le capturer. Un bon coup de gourdin à l'arrière du crâne est si vite arrivé...

Certes mais assommer l'OrdenMarschall gothique avec un gourdin semble un peu difficile. De plus, il était sensé être en réunion avec les ambassadeurs skaer Ce serait quand même cool que la situation rp ne découle pas du GN, mais l'inverse, en tout cas pour ce qui précède la bataille. Ok, ici il n'y en avait pas (d'où le fait que l'on ne voulait pas compter les scores au début), et je n'ai rien contre une défaite de l'Ordre. Mais l'Ordenmarschall... je ne l'envoie pas à la légère ! Niveau Rp je vais défequer moi, sinon...

Non, mais on vous l'a rendu aussi sec, c'était juste histoire d'avoir un peu plus d'argent en plus.

C'est une question de principe ! Déja on ne vous donnerait pas un centime, ensuite défaire l'OrdenMarschall, c'est mettre à plat l'image de marque de l'Ordre

Je propose ceci :

Une légion gothique (1744 hommes dont un Landmeister) a aggressé un avant-poste impérial près de la frontière Changpa (et donc, près de la mer aussi, pour que tu puisses être intervenu rapidement). Le Landmeister a été tué. Bien raisonné, compagnon ! ?

Mouairf, mais faut que je change des RP's....

Deux fois rien, et ça me permet, moi, d'écrire aussi

Bisol von Sint-Omer a écrit:

Je tolère cette vision des faits, marraud

C'est vraiment pas pour faire mon chieur (non non ) mais bon, maraud, c'est avec un seul "r"

Bon, ben je le ferai à l'occaz' alors... Si dans deux mois c'est pas fait, rappelez-le moi.