Cérémonie frères jurés Tarik-Weykyu

Un envoi d'ambassadeurs, des messages et quelque peu de négociations ont fait se rapprocher, spécialement autour du commerce, la confédération de Tamscala, commandée pour le moment par le jeune chef d'Ilhalun, Weykyu de Keliwit'ch (pardon pour le massacre, mais impossible de me souvenir juste) et le royaume de Skaerling, commandé par le Kongr Tarik Stefanson.
Dans les traités, pour seller les accords, les deux chefs en question allaient procéder à uine cérémonie de frères jurés, et aisni pourvoir se rencontrer.

Nous sommes au solstice d'été de 1249, le temps est chaud, beau, et seul un petit vent soufflant de l'Est vient rafraichir l'atomsphère. La ville de Skaerburg tout entière attend avec impatience pour le peuple, un peu de tension pour les dirigeants, la venue de Weykyu et des membres de sa délégation représantant la confédération.
La ville a été nettoyée de fond en comble, une interdiction des buveries en public a été proclamée pour le temps de la visite et les drapeaux ont été recousu.
La cérémonie devant avoir lieu sur la petite ile au milieu du lac Skaer, lieu sans doute le plus sacré et le plus spéctaculair de tout le pays, on a préparés des navires spéciaux pour transporter les chefs et tout les membres participant à la cérémonie. Les 4 Grands chamans présent ont été mandé, et cette fois tous ont répondui présent.
La garde est aussi présente et sur les dents, consciente du risque que présenterai une attaque et la mort d'un seul membre de la délégation de la confédération, le royaume ne doit pas entrer en guerre contre les cités, unies et fortes.

Tarik, sur le hauts des remparts bordant le fleuve, contemple l'horizon, un peu inquiet. Ce n'est pas la même chose que la cérémonie avec les Changpas, montagnards instruit et cultivés, mais avec des cités ambitieuses, dangereuses, sans doute sans pitié. Ces traités sont nécessaie, et ont été signé, mais en cas de catastrophe, c'est le royaume qui en souffira. Tarik est tendu, mais ne le montre pas. Dans ces habits d'apparat, la grande cape bleu, la tunique rouge et argent, les braies rouges et ces bagues, la barbe et les cheveux tressés, il contemple le fleuve d'un air songeur...

"Je ne sais que penser... Je me réjouis mais je crains en même temps de rencontrer ce Weykyu... Cette rencontre va marquer l'histoire, il ne faut pas que les choses se passent mal. Bon, pour le moment, rien à craindre, la cité est en meilleur état qu'elle ne l'a jamais été, les quartiers des invités sont prêts et tous les chamans sont présent. Et ma garde est là. Sans Bersekers, je ne veux pas risquer une... intervention exessive. Bah, nous verrons bien, le Wyrd nous emportera tous de toute façon..."

Ainsi pensant, le Kongr regarde le fleuve, attendant la venue des navires confédérés...

"Il était un petit navire, qui n'avait ja-ja-jamais navigué oyéoyééééé, schtroumpflala et tire la ribaude d'un coup par-derrière et mange des cacahouètes au foie graaaaaaas!!!!"

"Rhm"

"Qu'y a-t-il encore?!?!?"

"Nous arrivons en vue de la cité Skaer."

"Parfait, parfait. Merci, vous pouvez disposer."

Ainsi Weylkyu passait le temps sur le grand galion, fleuron de la flotte d'Illahun, perle de technologie de centaines de savants, ultime création d'artisans ultra-qualifié utilisant de magnifiques et solides matériaux. Habillé comme à son habitude de ses bottes, son pantalon et de sa tunique noirs Weylkyu avait cependant opté pour un par-dessus vert sombre et avait troqué sa simple ceinture de cuir pour une corde tressée où pendait une petite dague d'acier damasquiné.
Le Mahavarix avait longuement réfléchit sur la suite qui allait devoir l'accompagner et avait finalement opté pour un petit aperçu de la puissance, de la richesse et de la diversité de Tamascala, tout en restant lui-même humble et simple.
Sur les trois navires qui voguaient vers Skaer, un ne contenait que des cadeaux pour le Kongr. Des produits exotiques, d'une grande rareté... Mais n'ayant pas tant de valeur, loin à l'est. Faut pas tout de même abuser, ce n'est que des barbares. De l'onguent, des huiles parfumées, des perles, des habits de soie et des lames polies sous la pluie d'une cascade.
La suite se composait de toutes les spécialités de Tascala; des animaux élevés tel les faucons, les buses et autres rapaces. Des piquiers de la légion d'honneur, des épéistes gauchers, des rois-pirates, des lanceurs de naphtes et des chevaucheurs de buffles.
Et enfin on arrivait. Le Galion rabattit les voiles, lança l'ancre et Weylyu attendit que la barque soit affrétée. Il sauta par-dessus le bastingage, sous-estima la distance, se fit mal aux chevilles et se rattrapa genre que je suis le meilleur. Dans un mouvement parfait, toutes les rames se levèrent. Descendirent. Remontèrent. La barque fit rapidement les quelques brassées qui la séparait de la plage. Weylkyu avait le regard fixé dans le ciel, pensif à tous les rapports qui l'attendait et à ce temps perdu. Enfin, une coutume barbare à laquelle on était obligé de se plier. Le bois buta contre la rive. Il y avait environ encore un mètre d'eau; si l'on était à Illahun, Weylkyu aurait sauté et se serait mouillé pour atteindre la rive. Mais aujourd'hui il était Mahavarix et il ne pouvait pas se tenir comme un roturier. Il attendit donc qu'on déplie le pontin, qu'on le couvre de velours et enfin arriva sur la berge, le premier.

"Oy. Tarik, Kongr de Skaer. Je suis là, devant toi."

Pourquoi je me suis habillé en noir par ce soleil?

Pendant que les navires d'Ilhalun approchait, Tarik était descendu en direction du ponton ou allait arriver les navires d'Ilhalun. Tarik songea qu'il était grand temps que ces ingénieurs prennent ses bottes dans une partie fort douloureuse et qu'ils finissent enfin de mettre au point le navire dragon, qui pourrait rivalisé avec les grands navires confédérés. Tarik manqua de glisser dans un extrémement de mouette en descendant les escaliers des remparts, se rattrapa dans la plus grande finesse skaer en proférant quelques jurons du plus bon aloi et rejoingnit la suite attendant sur le quai:

Une jolie garde, représantant la force, mais aussi que le royaume était plus que de simples pillards: Les 4 grands chamans de Skaerling, le Jarl de la ville, pas Vraala, celui-ci ayant été envoyé à la frontière ave les Gothiques, mais son suppléant, le plus grand marchand de la ville, des gardes d'élite et 2 Skalds, les meilleurs ayant accepté de venir à la cérémonie.
Et dans les quartiers des invités, des présents majestueux, venu de tout le royaume... Tarik songea qu'il était temps de lancer quelques pillages sur les faibles du Nord, les présents avaient un peu pesé dans les coffres qui se vidaient peu à peu pour préparer une éventuelle et probable guerre avec l'Ordre Gothique.

Et enfin, le Mahavarix arriva. Tarik apprécia la tenue simple, sourit quant il le vit sauter sur la barque, et observa son allure.

*Un épéiste-né. Dangereux, mortel. Impressionnant pour sûr. Je suis heureux de ne pas l'avoir pour ennemi. Et heureux de ne pas porter de noir... Quelle idée. Bref...*

"Hej, Weykyu de kellewic'h, Mahavarix des cinq cités. Je suis heureux de te voir devant moi. Soit le bienvenu en Skaerburg. Je souhaite que le voyage c'est bien passé, mais quoi qu'il en soit, il a du être long, et vous devez être fatigués. Nous avons des quartiers qui vous attendent. Et si vous le désirez, nous pouvons aller dans ma grande halle, qui serait honorée d'accueillir les maitres des mers du Sud. Vous, moi, et nos suites pourront s'y reposer et s'y rafraichir. Et nous pourons ainsi discuter, mes messagers m'ont fait un portrait de vous et je suis heureux de pouvoir enfin vous voir en personne.
Mes hommes peuvent vous aider à décharger vos navires, qu'en dites-vous? Et il ya a ici un banc pour que nous puissions attendre si vous désirez superviser le débarquement. Quel est votre souhait?"

Tarik finit sa tirade en pointant un banc taillé. Il finit en regardant le Mahavarix d'un air. Dun air tout cours.Et attendit que celui-ci lui réponde.

"Ouais, c'est ça, tchô tchô, bisou, l ol kiss et tout le blabla. On peut aller faire la cérémonie, maintenant, brother?"

Ça se fut ce que Weylkyu pensa. Heureusement pour la paix et l'avenir il n'en dit rien. Il se contenta de regarder Tarik d'un air d'autruche frite. Il avait mal à la tête, pensait à autre chose et voulait aller nager. C'est parfois dur d'être un noble puissant. Enfin, y a des choses cool, comme de se faire obéir par plusieurs dizaines de milliers d'hommes par exemple. Le Mahavarix observa la suite, ne dit rien, fit ses observations dans sa tête. Des guerriers. Un peuple de guerriers, fait pour le pillage et basé sur ce mode de vie. Sûrement des gens bien que l'on pourrait utiliser comme bouclier avec les continents de l'ouest.

"Mon ami, le voyage est fort agréable au bord de mes navires voguant sur ta mer si sûr et si calme. Je te suis gré de me proposer de m'asseoir mais je viens de passer quelques jours sur cet espace restreint et j'ai bien l'intention de me dégourdir les jambes... Toutes les jambes.
Mais, avant le repos, il est une chose qui me ferait grand plaisir. Pour avoir accepté mon offre de paix et pour l'accueil, je voudrais te faire parvenir deux trois petites choses."

Weylkyu se tourna. Pas mal comme tempo. Le premier coffre arrivait. Entrée in medias res, un petit quelque chose pas piqué des verres. Les deux hommes qui portaient le coffre sont habillé de gris, insigne honneur des maîtres forgeron d'Antinoe. Un petit signe de la main et le coffre fut ouvert. Sur un tissu de velours, un fourreau en un cuir souple et soyeux au toucher renfermait une épée à une main, de type viking. Weylkyu prit la lame et tendit la poignée au Kongr, qui la prit et la tira de sa gaine.

"Une lame comme on les aime tous. Simple. Efficace. Tranchante. Cette arme ne te laissera jamais tomber, tu en as ma parole. Elle sort des forges d'Antinoe."

[HRP: lame viking de type de chez arma bohemia. Vous voyez, celle avec les gravures dessus. Ben pareil.]

"Ceci est le symbole de paix ultime. Je vous offre mes lames, cher Kongr. Je suis certain que vous serez l'utiliser à bon escient. Et avant que se poursuivre les petits quelques choses que je vous ai apporté, nous prendrons bien un verre dans un endroit un peu plus frais?"[scroll]

Tarik sourit devant la remarque sur les jambes, et son sourire ne partit point, et même s'agrandit, quant il vut le coffre arriver. Comme tout bon skaer qui se rescepecte, Tarik était avides de richesses et de belles choses, et l'épée le ravi. Il prit l'épée des mains de Weykyu et sentit qu'il n'avait pas menti sur la qualité de l'épée. Equlibrée, tranchante... une lame comme il les aimait. Tarik pensa à la tester tout de suite sur un bouclier des membres de sa garde, pesa le pour le contre, et se dit que ça attenderait bien quelques instants. Il la remit donc dans le fourreau pour qu'un serviteur, tamscalien ou skaer, s'en occupe.

"C'est une magnifique épée. Je suis honoré et je peux assurer que j'en ferai bon usage. De même, avant les choses qui t'attendent dans tes quartiers, j'ai une petite chose pour toi. Ce parait peu par rapport à cette épée, mais je pense que cela plaira."

Un serviteur appart dans les mains du Kongr un petit paquet qu'il ouvrit. Une pierre ronde, taillée en cercle en sortit.

"Joli caillou hein? Mais c'est bien plus que cela. Une pierre du soleil. Ou une pierre de lune, tout dépend du jour ou de la nuit. Cette pierre, je ne sais par quel procédé, brillera si elle est face au soleil ou face à la lune. Utile pour nos navigateurs un jour de brouillard ou de lune sombre. C'est sans doute inutile pour des navigateurs comme vous, mais... disons que cela fait partie d'un toute. Pour que nous puissions toujours trouver notre route quant la lumière tombe. N'est-ce pas une belle image? Mais je parle, je parle, et vous avez soif. Venez, nous avons des quartiers frais pas loin."

Fit le Kongr montrant une vaste demeure, plus haute que les autres batiments, pas si loin, et attendant que Weykyu le suive.

Cool, une jolie pierre que les savants des universités allaient pouvoir analyser... Et dupliquer car sait-on jamais ce que ces types là savent faire.
Weylkyu suivit le Kongr, continuant un badinage de bonne augure; moins on dit quelque chose d'important, plus on commet d'erreurs comme dit le proverbe. Non, ça doit pas être un proverbe, mais c'est quand même vrai.
Après avoir bu quelques verres, non-alcoolisé car Weylkyu après avoir fait un voeu ne buvait plus, avec le Kongr le Mahavarix posa la question qui lui brûlait les lèvres.

"Je ne te cacherai pas que cette cérémonie m'intrigue. Peux-tu m'en parler plus en avant pour que je sache de quoi il retourne exactement? J'ai lu plein de rapports de mes hommes, mais je sais que les coutumes sont mal retransmises par écrit et que les hommes qui la pratique sont bien mieux à même de la décrire."

"Tiens, un homme ne buvant pas. Cela ne veut rien dire. Hum, j'espère que cela ne posera pas de problèmes pour la cérémonie... Je nous vois mal jurer frères avec du lait de chèvre. Mais ceci, c'est autre chose..."

Tarik pensa cela, puis, répondant à la question du Mahavarix , se mit en devoir de le expliquer la cérémonie de frères-jurés.

"Oui, cela mérite d'être éclairé, je vais t'expliquer cette cérémonie, en somme fort simple.
Nous allons nous rendre sur la petite île du lac, dans le cercle sacré, construit par les premiers skaers arrivés, il y a fort longtemps. Ce lieu est le plus sacré de notre pays, et c'est le moins que le Mahavarix mérite.
Nous avons des barques pour nous y rendre, nous irons dans la même, et le reste de nos suites pourra suivre dans les autres. L'île n'étant pas grande, ne ne pourrons pas prendre trop d'hommes avec nous.
Une fois arrivé sur place, chacun de nous se rendera sur une extrémité du cercle de pierres, l'un au Nord et l'un au Sud. J'irai au Nord, et toi, si tu le veux bien, au Sud. Là, les chamans proclameront une chose chacun à leur tour, les quatres grands chamans que tu peux voir ici, et nous appelerons.
Nous irons alors au centre du cercle, et nous entailler la paume de la main, peu importe laquelle, et verser quelques gouttes de sang dans la coupe d'hydromel béni qui nous sera présenté. Ensuite, nous devrons nous serrer la main coupée et nous jurer frères devant les Dieux, si tu veux jurer par les Dieux de ton pays, ce serait normal, fais-le. Ensuite, nous devrons partager la coupe d'hydromel et de sang, sellant ainsi notre fraternité. Nous serons ainsi frères devant les Dieux et les hommes.
Ensuite... Et bien, je supoose que nous retournerons dans la grande halle, et fêter ceci. Les Skalds pourra nous narrer des sagas, les femmes danseront et les coupes ne seront pas vides.
Et nos homems pourront trouver de nouveaux compagnons de boisson et de mangeaille. Qu'en dis tu?"

Coutume de barbare. Se taillader pour se faire dire qu'après c'est notre ami. Agaboubou. Moi couper main et échanger sang. Toi maintenant ami. Ils n'ont pas l'air méchants, juste un peu rustre.

"Oui, certes, voilà une coutume que nous n'aurions pas dans notre pays. Et bien, faisons ça et après que la fête de l'amitié commence. Si cela te sied, nous pouvons partir maintenant. Ainsi, nous aurons toute la soirée pour nous amuser."

Weylkyu fit une petite pause. Il savait qu'il ne devait pas paraître désagréable, mais avec tout le mouvement qu'il y avait à l'est il ne pouvait pas se permettre de passer des lustres et des lustres hors de sa demeure. Surtout avec ce nouveau chargement de naphte et ces nouvelles balistes, appelées bricoles...

"De plus, je ne pourrai m'attarder. Car, aux frontières il se trouve qu'une guerre se prépare peut-être avec des royaumes plus à l'est. Enfin, quand je dis à l'est, se serait plus au nord si vous voyez ce que je veux dire. Enfin, bref, de toutes façons je suis ici et nous allons avoir une bonne fête. Je vous suis!"

*Il n'a pas l'air d'aimer l'idée de se couper la main. On vot qu'il n'a pas du le faire il y a pas si longtemps. Et dire que la croute venait de se bien former. Bon, pas grave.*

Tarik suivit Weykyu et ils commencèrent à marcher en direction de la halle. Tarik était un peu soulagé, pour le moment pas de problème à l'horizon, et somme toute ce Weykyu n'était pas le dictateur arrogant qu'il aurait pu être. Et en lus, il semblait préoccuper par d'autres choses que de vouloir mettre à sac le royaume. Et de fait, si Weykyu était pressé, ce n'était pas plus mal. Tarik aussi avait beauoup de choses à faire, notamment préparer une guerre, alors... Et de plus, moins de temps il resterait, moins de chances qu'il y ait un incident. Tarik invoqua mentlement Tyr, et répondit à Weykyu.

"Hum, je comprends. Je sais ce que c'est d'être à la tête d'une nation. Et encore plus par ces temps ou le vent de la guerre souffle. Mais, comme c'est dit, carpe diem. Je ne sais plus qui a dit cela, mais cela me semble approprié. Nous avons une grande fête à faire. Cela aura lieu au crépuscule, le moment a le ciel rejoint la terre, cela vous va t-il? Ainsi, dans la nuit qui suit, nous aurons tout le temps pour la fête. Et vous pourrez ainsi, si vous le désirez, repartir quant vos affaires vous rappelle chez vous."

Tarik s'arrêta, ils étaient arrivé devant la grande halle de Skaerburg, et accessoirement place de récéption du Kongr.

"Nous voici à la halle. Vous quartiers sont ici, dans l'aile Sud. Et nous avons des sièges qui nous attendent ici, au centre. C'est ici que nous vienderons après avoir fait la cérémonie."

"Chouette"

Le regarde de Weylkyu balaya rapidement la salle. Du bois, des pierres et de la fourrure. Rien des sculptures élégantes et des dentelures de marbre qu'il aurait pu y avoir. Simple, sobre. Somme tout assez uniforme et joli, le Mahavarix appréciait le style... Tout en ne pensant pas moins qu'un peu plus de raffinement n'aurait pas été de trop.

"J'aime bien votre style d'habitation et votre architecture. Il faudra que vous veniez un jour à Illahun, cela pourrait vous apporter beaucoup sur les visions des autres peuples quand à la question de l'art et de la manière de vivre."

Weylkyu se tourna vers son interlocuteur tout en parlant. Il y eut une petite pause et tous deux repartirent vers le destin qui ferait d'eux des frères-jurés.

"Une guerre vous dites? Comme c'est triste. Je conçois bien que c'est parfois obligatoire, mais j'espère que notre alliance m'évitera bien des mauvaises surprises sur les forces de l'ouest. Vous savez que vous pourrez toujours compter sur moi pour renforcer vos frontières, car je sais ce que c'est d'avoir des pressions de toutes parts.
Pour ma part, je pense que nous allons bientôt partir en campagne vers le nord, une île bien sympathique comme escale serait somme toutes assez pratiques pour notre commerce avec l'est. Ou au sud, j'ai reçu un rapport récemment sur des endroits d'où l'on pourrait extraire du minerai en suffisance. Enfin, comme je ne suis point le seul à choisir où vont nos armées, rien n'est moins sûr que leurs destinations. La seule chose à peu près certaine c'est que du sang va couler. Nous devons payer nos soldats, voyez-vous... Et vous, pourquoi comptez-vous vous battre?"

"Illahun? Oui, pourquoi pas, un jour. Il y a déjà de nos hommes qui
partent vers des terres au Sud, ou au Nord, vers de nouvelles terres.
Mais je pense que nous aurions à apprendre de votre peuple... du moins
sur certains ascepets. Sans doute que vos palais sont grandioses...
Oui, un jour si le destin le veut, je viendrai à Illahun."

Tarik écouta attentivement, et un nuage passa sur son front. Bien
qu'étant un homme aimant le combat, le Kongr de Skaer n'aimait pas la
guerre, préférant éviter des conflits d'importances, qui nuisaient au
commerce. Et en plus, la paix permettait les explorations lointaines,
vers cette île au Nord-Est, ou vers le royaume faible du Nord....

"Oui, je crains que les moines porteurs d'un prétendu Dieu unique
n'aient trop envie de sang. Et je ne peux permettre que mon peuple
soit... molesté. Quoi qu'il en soit, notre alliance les refroidira, ou
du moins nos forces les forceront à rester sur leurs positions.
Vous avez de la chance avec vos cités... bien protégées par les mers...
Avec l'appel des flots pour partir loin, je comprends que vous soyez
tenté de partir vers d'autres horizons. J'ai aussi entendu sur cette
île du Nord, un ou deux de mes Hersirs pensent monter une expédition et
fonder un petit comptoire de comemrce, mais pour le moment... nous
avons d'autres soucis.
Pourquoi les Skaers se battent? Certains d'entre eux, vous avez sans
doute entendu de nos fauves, les bersekers, ne vivent que pour ça, peu
importe la cause. Mais nous nous battons pour notre liberté. Nous ne
voulons jamais plier genou devant qui que se soit. Je suis Kongr, mais
je le suis par la volonté du Thing, et donc du peuple. Et nous nous
battons pour nos valheurs...
Et pour la gloire. La gloire reste et ne meurt jamais, et nos peits
enfants chanteront nos exploits autour du feu, et ainsi notre place
sera bien remplie...."

Durant qu'il parle, les yeux de Tarik s'enflamment et on peut lire sur
son visage qu'il parle avec le coeur. Puis, sentant qu'il s'est un peu
enflammé, il se tourne vers son interlocuteur.

"Hum, je suis désolé, je m'enflamme et je dois vous ennuyer...
D'ailleurs, maintenant que nous sommes dans les quartiers, il serait de
bon ton de s'assoir sur les sièges préparés pour celà. Et il y a un de
nos Skalds qui s'est déplacé ici pour pouvoir avoir l'honneur de
pouvoir chanter pour le Maravix des cinq cités... Et nous avons de
nombreuses choses pour nous abreuver et nous repaitre en attendant la
cérémonie...
Celà te convient-il?"

*Pourquoi je dois me farcir les cérémonies à la mord-moi-le-bout de tous ces péclards de dégénérés de barbares? Tout ce que je demande, moi, c'est qu'ils fassent ce que je leur demande, gentiment sans mettre le lupanar. C'est pas si compliqué quand même!*

Weylkyu s'ennuie. Et s'ennuie ferme. A la proposition du Skaer, il lève un sourcil fatigué et, sans un mot, acquiesce. Mais voui, il allait suivre avec compassion les exploits qu'il n'avait jamais fait. Mais bon, c'est quand même marrant de s'entendre dire avoir tué un dragon. Alors, pourquoi pas. Il s'assit. Trouva une occupation; tambouriner avec le bout des ongles contre le bois des repose-bras.

*Marrant ces trucs.*

Weylkyu se tourna vers le Kongr.

-Et plus sérieusement, sinon, ça va la vie?

(oumf, j'ai un peu perdu le fil... alors on va ellipser un peu, ça te va?)

Les discussions sans importances et autres courtoisies mondaines eurent lieu sans plus d'incidents qu'un verre de bière renversé par un garde sur un Skald, les suites des deux royaumes passèrent une soirée agréable, ennuyeuse ou divertissantes suivant les perosnnes, mais toujorus est-il que tout le monde put se retrouver le lendemain matin sans trop de mal au crâne sur la grève pour partir pour le cercle sacré. Tarik, en avance, il fallait faire preuve de courtoisie, attendait Weykyu impatiemment. En fait, il lui tardait qu'il s'en aille, la présence du plus puissant confédéré en ces murs lui donnait un peu la chair de poule...

Enfin, il le vit arriver.

*Bien, Maintenant la cérémonie, et tous les hommes de l'Est repartent aussi sec. A la longue, cette manière de te regarder comem si tu n'étais qu'un bouseux attardé c'est vexant quant même!*

"Bonjour! Je suis heureux de vous voir, le ciel est clair et la brise souffle, et se sont des bonnes choses pour faire une cérémonie! Le bateau nous attend, ainsi que cette autre pour nos suites. Allons, les chamans attendent!"

Enfin, nous allons pouvoir partir.

Weylkyu monta sur le bateau.

[HRP: on finit ça en sommaire?]

(HRP: Vale, en avant)

Tarik et Weykyu traversèrent le lac rapidement.

Une fois à terre, ils furent accueilli par les chamans et Tarik et Weykyudurent aller se placer au milieu du cercle.