Réunion militaire à Tyrstädt + autres infos à côté du rp

Dès le lendemain de la rencontre cordiale avec le roi d’Ilahun, Vares reçut deux missives de l’oriental qui devait être repartit pour de lointaines contrées à bord d’une de ses coquilles de noix.


"Salut! Ou plutôt, re-salut!

Merci pour le petit souvenir, j'ai du transporter mon homme tout seul jusqu'au bateau; t'aurais pu en choisir un moins lourd quand même. Enfin, trêve de plaisanteries. Nous faire tuer, nous? Es-tu au courant que l'on ne va même pas dépasser la grande muraille? Non, je m'en fiche de tes petits soldats qui jouent à la guérilla. Une cité, un port, une voie commerciale. Que tu le veuilles ou non, elle sera faite. Par contre, est-ce que tu en profiteras, toi et les autres tribus? Les autres tribus accepteront sûrement. Je ferai donc sans toi. Je t'avais juste proposé cet accord car Tarik m'avait parlé de toi en de termes élogieux, je vois qu'il s'était trompé. Et bien tant pis, ce n'est pas grave.
Je m'en vais faire un accord avec un ami que j'ai déjà rencontré, Serre d'Aigle. Et échanger Okos contre barils de poudre. Prends soin à toi, car à Tyrstädt va s'abattre l'enfer des Gothiques. Enorme puissance, tu ne pourras pas faire grand chose avec tes petits yaks. Enfin, quand les Gothiques se seront retirés, tu remercieras la Confédération et tu verras que nous sommes du même côté. Je ne veux pas la guerre. Je veux la paix. La guerre nuit au commerce.
Et je suis sympa, je te laisse revoir ta décision, prise un peu rapidement. Médite juste, après la bataille, la preuve que nous sommes du même bord.

Enfin, à une prochaine!

Weylkyu.

PS Fais gaffe en rentrant, il y aurait mon armée sur la route.
PPS Merci de donner la deuxième lettre au Kongr Tarik."

Vares éclata de rire et jeta le morceau de vélin – décidément toujours aussi pompeux et vulgaire – dans le feu dressé au centre de la tente d’état-major. Les autres Changpas présents, le maître médecin qui ne pouvait détacher son regard de la plaie bandée de son chef, le maître assassin et son jumeau borgne le maître trappeur, le capitaine de la grande muraille éternellement en armure (d’aucun disait qu’il dormait dedans) ainsi que le chef des djangdi (une brute épaisse tatouée approchant les deux mètres) gardaient le silence et attendaient la réaction.

Le visage de Vares se fendit d’un sourire en coin et d’un regard songeur. Il serait inconvenant et malpoli de ne pas répondre. Il s’empara d’un long morceau de bandelette ensanglantée qui traînait toujours sur la commode du médecin et d’un bout de crotte de yak carbonisé et se mit à écrire du second sur le premier.

« Qui vivra verra ! On en recause après la bagarre !

Ta vieille branche,
Vares »

Il enroula le bandage et arracha une mèche de la peau de yak étalée sur son siège pour nouer le message qu’il remit au moine-serviteur à sa droite.

« - Envoie ça à Weylkyu Maharavix d’Ilahun. Ensuite rédige et envoie des lettres aux tribus du désert du Rimta pour qu’elles se mobilisent à proximité de la Muraille, aux tribus des provinces de Chendö et de Tara pour qu’elles envoient des renforts pour patrouiller le long des côtes et finalement des briefings à toutes les autres tribus pour les avertir de la situation.

- Maître, cela représente plusieurs centaines de missives.
- Autant t’y mettre tout de suite dans ce cas. Et convoque le maître forgeron.
- Maître…nous n’avons aucun maître forgeron…
- Ah ! Je savais bien que j’avais une raison pour aimer les Okos… »


Un silence pesant s’installa. Il semblait à Vares que cela se produisait de plus en plus souvent autour de lui depuis son retour de la frontière occidentale. Finalement le maître médecin leva les yeux et s’apprêta à prendre la parole. Vares devinait toujours lorsque le vieux moine allait parler car les rides de son visage tanné remuaient d’une façon amusante.

« - Maître, il est malheureux que vous soyez en mauvais termes avec le Maharavix d’Ilahun.
- Allons, tu sais mieux que moi que le bonheur ne doit pas dépendre des relations que nous entretenons avec les gens. La joie doit venir de nous et non de…
- Vous avez saisi où je voulais en venir, Maître.
- Nous ne sommes pas en mauvais termes. Nous avons simplement quelques difficultés à exprimer une empathie réciproque ce qui s’est traduit par un combat à l’épée dans une chambre de taverne en pleine nuit parce que j’ai tenté de mettre fin à ses jours prématurément. Qui plus est c’est un névropathe obsessionnel qui s’apprête à décapiter un gouvernement –certes corrompu- simplement pour accumuler d’avantage de petits bouts ronds de métal. Mais en dehors de ça, il m’a l’air très sympathique ce roitelet d’Ilahun. Une autre remarque à formuler ?
- Vous avez une réunion militaire avec le Kongr Tarik Stefanson dans moins d’un quart d’heure. »

Vares bondît de son siège propulsant un nuage de poils de yak dans les airs et courut à l’extérieur de la tente tout en s’équipant de son manteau d’apparat vert troué et brûlé en de nombreux endroits et de ses armes parfaitement entretenues quant à elles. Arrivé au centre du campement où l’agitation de battait pas son plein puisque cela était contraire aux mœurs flegmatiques des Changpas qui s’occupaient plutôt en buvant du thé et en tirant à l’arc, Vares siffla brièvement pour faire venir son yak de combat. La bête qui mesurait deux mètres au garrot était issue d’une lignée pratiquement pure depuis ses ancêtres à l’état sauvage mais témoignait une tendresse peu commune envers son maître.

Ce n’est pas tant de voir le chef Changpa circuler dans Tyrstädt sans escorte que de le faire sur une énorme vache velue sautant et galopant comme une chèvre de muret en muret qui surprenait les Skaerlingar.

Le palais de Tyrstädt faisait partie de ces choses qui faisait penser à Vares que son alliance avec Skaer avait beaucoup à lui apprendre tant l’édifice était le reflet d’un des meilleurs artisanats de Pandrea et il lui fallut beaucoup de temps pour atteindre la pièce de réunion car il s’arrêtait souvent, intéressé par une tapisserie ou une arche finement ouvragée.

Tarik et ses officiers l’attendaient, groupés autour d’une grande carte en peau de Tyrstädt et sa région sur laquelle étaient placées des figurines de bois représentant différents régiments et flottes. Dès son entrée Vares lança la lettre de Weylkyu au Kongr qui la lut sur le champ.

"Tarik mon frère.

Je suis en route pour une destination qui fera que les Gothiques devront rentrer chez eux au plus vite. J'espère que tu te rappelleras de ce que j'ai fait pour toi lorsque, tout prochainement, je te demanderai une immense faveur. Je suis actuellement tout près de toi, mais je dois partir. Tente aussi de convaincre le Changpa que tout ce que je fais n'est motivé que par un seul désir: la paix entre nos nations. Toutes les nations.

Ton frère-juré-de-sang

Weylkyu."


Tarik lança un regard intrigué à son autre frère juré et allié. Vares se contenta de hausser les épaules ce qui lui rappela que sa blessure était loin d’être guérie, avant de prendre la parole.

«- La Confédération de Tamascala sera un sujet de discussion important…Mais après cette bataille. Bien, commençons, qu’avons-nous là ? »

[HRP: Tarik, je propose que tu postes la carte de Tyrstädt et sa région ici]

Voilà la carte (désolé, je suis nul en dessein, et c'est fait en 30 minutes...). Et la légende.
-Rayé vert foncé: forêt dense.
-Rapé vert clair: forêt légère.
-Rayé gris, montagnes.
-arc de cercles, colinnes
-Taches noires, villes gothiques
-Taches bleus, villes skaers. (Je expliquerai dans RP).
-Trait violet, frontière empire
-Trait noir, frontière ordre
-trait bleu, frontière skaer
-Traits gris, routes

Mais vous pouvez toujours améliorer la carte, c'est la base quoi.

Ma version 30 minutes avec inkscape :

Tarik était contrié. Pour plusieurs raisons. La première, non des moindres, et qu'il avait une guerre de grande ampleur sur les bras. Pour un guerrier standard, c'était un motif de pillage et autres réjouissances, comme rouver sa valheur au cmbat et mourir héroiquement. Mais pour qui doit géérer cette guerre, c'est des mal de crânes assurés. En suite, Vares était en retard. Pas de beaucoup, certes, mais Tarik était de mauvaise humeur, et donc mon tolérant. Et encore une chose, il avait du faire brûlé Skoldburg, un village en lequel il avait l'espoir de voir croitre et qu'il allait devoir reprendre à zéro quant les festivités seraient terminées. Et enfin, la carte elle-même le mettait de mauvaise humeur: une carte skaer, mal dessinné et imprecise, même si les figurines représantant les armées étaient bien taillées.

Et pire, pire que tout, il avait fini la veille sa meilleur bouteille de bredvinn, et la caisse contenant les autres bouteilles ne devaient arriver que dans trois jours. Et Ça, ça vous mettait un Kongr d'humeur massacrante, surtout aditionné aux autres éléments. C'est donc avec mauvaise humeur mais soulagement que Tarik vit arriver Vares, le renard fretillant sous l'eau vive.
Il attrapa de manière aléatoire la lettre que Vares lui lança, et la lut de suite.

*Qu'est ce que c'est que cette chose encore? Ils sont bien gentils, mais on voit bien que c'est pas sur leurs terres que la guerre va avoir lieu! Rah, bon.*

Lançant un regard interrogateur et dénué d'expressions à son allié, et opina du chef.

"Ouais, on en repalera. Je vais te faire un petit topo, et t'annoncer les dispositions que je compte prendre. Voilà la carte, elle est locale, et inutile de me rappeler que les étudiants en topographie de notre pays ont encore des progrès à faire. Mais elle est exacte.
Nous sommes ici, sur cette tâche à droite. Tu vois?
La petite tâche au milieu sur notre côte est un petit village de pêcheur. Le nom est sans interet, mais j'ai donné l'ordre d'évacuer, et d'emporter avec eux tout ce qui pourrait être utile aux Gothiques, pas la peine de laisser à ces chiennes des pourboires!
La tâche ici, à côté de la frontière Gothique, c'est Skoldburg. Un poste avancé foritifié. Lui aussi je l'ai fait évacuer, et brûler. 500 hommes ne peuvent pas retenir l'armée des moines dans un fort en bois. Et celà fait 500 hommes ici en plus.
Tu vois?
Bien, il ne faut que modérément compter sur Tamscala, considérons-les comme bonus improbable. Ils ne nous aideront que si ça leur est profitable, je ne sais pas ce qui se passe avec eux, mais pour le moment évite de trop les titiller. On ne peut pas vaincre deux ennemis de cette puissance. Et tu as les montagnes pour te protéger, moi je suis à leur porte.
J'ai entendu des rapports comme quoi on allait prendre toute l'armée gothique dans les dents. En terrain découvert, nous sommes morts, inutile de ce le cacher. Mais nous avons nous chances.
Bon, j'ai ordonné une levée supplémentaire dans le peuple, celà va prendre du temps, mais d'ici un mois, nous aurons 5000 hommes de plus, et d'ici trois, 25'000 de plus. Et avec ceci, je ne compte pas laisser une chance aux gothiques de se relever. Je ne souhaite pas particuliérement la mort des chrétiens, mais cet Ordre est une menace avec laquelle il faut en finir une fois pour toute. Et si je dois m'allié avec ce prétentieux de Tamscala, tant pis!
Mais ça, c'est de l'avenir. Pour le moment, nous devrons tenir seuls, et si les confédérés peuvent vraiment faire partir les moines, tant mieux. Ils vont venir avec leur armée au grand complet, ils vont devoir donc se nourrir, et pour ceci faire venir de chez eux des vivres; rien à piller, je m'en suis assuré. Mes navires controlent la mer, ils devront donc passer par terre. Et c'est là, mon cher allié, que tu vas pouvoir te distinguer. Si tu le peux, coupe-leur les jambes, pille leurs caravanes, brule leurs vivres. Tu auras avec toi ceux de mes soldats habiles dans les bois, si tu le désires. Sinon, ils seront indépandants. Je voudrais des embuscades à répétitions sur la route. Mais pas d'attaques sucides! En cas de trop grosses escortes, une volée de fléches pour leur apprendre à être attentif, et user leurs nerfs, et c'est tout.
Je ne sais pas se que font les Ulfeskers, mais ils vont sans doute bouger, et ça risque de leur faire peur aussi.
Pour le reste, j'ai fait renforcer les murs, emplir le fossé de pieux effilés, amasser des vivres et préparer des réserves d'armes. Que tes hommes se servent en cas de besoin. Trod, le boiteux, là, est notre maitre des forges. Si tu as une commande spéciale, adresses toi à lui.
J'ai aussi une idée pour déstabiliser les moines, si c'est possible, et celà ne couterai rien si ça rate: envoyer des faux rapports d'une attaque de l'empire Tloxoltèque par l'Est: Bisol serait obliger d'envoyer une partie de ces troupes et ainsi nous en aurions moins sur le dos.
Qu'en dis-tu?
Des questions et idées? Nous avons une guerre à mener, mon cher renard qui frétille sous l'eau fraiche."

Vares n'avait écouté qu'à moitié le discours de son ami et allié. La carte étalée devant lui lui piquait les yeux. Il se ressaisit et parvint à détacher son regard du plan boiteux de la région avant de prendre la parole.

" Les faux rapports me paraissent être un piège un peu trop grossier pour le général qu'est Bisol, mais c'est à tenter. Mais c'est entendu, moi et mes troupes partons dès demain installer un camp forestier non loin de ce qui reste de Skoldburg. Je laisserai les mercenaires de Liugrön et les gardes de la Muraille en garnison ici, ils te seront utiles car se sont des guerriers experts en défense. En revanche, je prendrai sous mon commandements tes soldats compétents en embuscade, comme tu viens de me le suggérer et prierait pour l'arrivée propice de tes démons-loups. Nous allons semer une pagaille dont ils se souviendront, sois-en sûr et certain.

Et encore une chose...Serait-il possible d'obtenir une liste de tout les villages et les hameaux de la région ainsi qu'une mention pour ceux qui possèdent un puit ? Nous allons piéger quelques endroits stratégiques si nous en avons le temps, mais surtout, nous allons empoisonner les puits..."

Un sourire mauvais se peignit sur le visage de la plupart des généraux présents.


[HRP: dis moi juste combien d'hommes tu peux me fournir et quelques blèdes paumés où je pourrait poser des surprises pour les gothiques]

Je ne suis point d'accord : je ne vois nulle forêt épaise autour de ta ville, manant ! Des bosquets, je veux bien, mais pas que tu entoure ta ville de collines et forêts pour repousser mon invasion ! On croirait age of mythology, avec le pouvoir de gaia

HRP: Pour le foret, on en parle sur la section Tyrsdädt. Et pour les hamaux, je ferai m'en occuperai.

Hm...Z'auriez pu vous mettre d'accord avant...j'ai l'air malin moi avec mes troupes maintenant

Je pourrai me planquer dans les forêts de l'Empire au nord de Tyrstädt, mais ça voudrait dire se cacher à la fois des Gothiques et des Impériaux...ça peut être marrant...

Entre Dredzeig et Tyrstädt, il n'y a pas de grosse forêt. Le seul bosquet de taille importante se trouve au nord de la ville. et un peu à l'ouest.
Des hameaux ne nécessitent pas forcément des détails extrêmement précis. Trois fermes rassemblées font déjà un hameau, je vous le rappelle.

Vares regarda la carte décidément toujours aussi bariolée. ça manquait de forêt et de montagnes pour sûr mais il allait faire avec; il avait la vitesse et le mouvement à son avantage. L'unique chose qu'il espérait désormais, c'était que les Impériaux n'ait pas des sens trop développés...Surtout s'il devait commander des Skaer sensiblement plus balourds que ses propres hommes, d'ailleurs...


"Combien d'hommes compétents pour ce genre de mission es-tu prêt à me fournir ?"

"Des hommes compétents? Huuummm... Pour toi, je te propose les Bersekers, commandés par Mymir ici présent. Ils seront plus utiles dehors que dedans. Ensuite, je peux te fournir 200 de mes meilleurs chasseurs. Ils connaissaient parfaitement le terrain, avantage non négligeable!
Avec mes navires, j'enverrai des hommes jouer vers la côte, distraire un pu les Gothiques, alors évite de t'y aventurer. Les moines y seront plus tendus... Et ainsi leurs nerfs seront mis à rude épreuves... Hahaaaahahaaa!"

Tarik éclat d'un grand rire, imité par son Etat major... La bataille serait rude, mais les skaers l'attendeaient avc impatience.

Z'êtes des lâches, mais vous êtes rusés et efficaces... Je devrai faire face comme je peux. Accordez moi au moins des hommes très efficaces si pas d'être imprévisible

On te l'accorde Bisol, on te l'accorde...je maintient que la flèche triomphe de la chair

Je refuse que des chasseurs vikings aient des arcs capables de percer mes armures comme des pâquerettes !

Chair. Pas 2 cm d'acier Bisol.

En plus c'est chaud un arc qui perce une pâquerette.

Ça dépend, moi, un jour j'ai vu une grosse pâquerette... Et juste, pour savoir... Je sais que je suis nul en armement, alors ne riez pas. L'arc, c'est pas une arme à distance qui tire des flaish ou des trucs comme ça?

L'arc changpa est bon, j'admets. Bonne porté, bons tireurs. Disons une flèche sur 10 qui touche un gothique perce son armure. Sans forcément le tuer, évidement. Sinon, avec 200 changpas qui me tirent 10 flèches la minute, ça me ferait 200 morts par minute. Du calme
Les vikings, ça balance des haches à 4m, ou ça utilise un vieil arc pourrave pour tuer des cerfs bourrés, et le seul truc chiant pour nous c'est que ça tue notre bétail, et ça nous oblige à garder nos casques

Je poste où la réunion de l'Ordre ? Sur le même topic ?

Ouais, comme ça on a tout au même endroit...

HRP : Début de ma réunion

L’atmosphère planant sur l’austère salle de réunion de l’état major était lourde, la tension visible sur le visage des frères. Tous le savaient, la guerre était proche, inévitable après la mise à mort d’un des espions nordiques. La nouvelle s’était répandue comme une trainée de poudre dans toute l’Etat, et trois jours après les faits, nul ne pouvait feindre l’ignorance. Plusieurs versions coexistaient cependant, faisant parfois mention de malédictions, ou de vengeance de la mort du chaman. Sint-Omer avait fait rassembler les responsables des différentes castes, sans prendre le temps de préciser les faits précis qui l’avaient conduit à cette décision. Nul ne doutait cependant que les deux événements étaient lies, et leur serait très prochainement explicités. Répondaient présents Adolf, Ludwig, Heinrich, Anton, Jaber et les LandMeister et capitaines de l’Etat. Il semblait clair que l’on n’allait pas tant j'ai un humour à chierémiquer sur le pourquoi que sur le comment. Bisol avait sans doute déjà pris le temps de réfléchir à la réaction qu’il allait adopter au cours des trois derniers jours.
L’HochMeister s’éclaircit la voix, faisant entendre qu’il désirait le silence.
-Mes chers frères, je vous remercie tout d’abord pour votre présence. Je pense que chacun d’entre vous sait pourquoi il est là, et ce que j’attends de lui. Vous vous en doutez, cette réunion ne sera malheureusement pas des plus plaisantes. Il s’agit de réagir face à l’affront des vikings, il en va de notre image. S’ils s’imaginent pouvoir bafouer les règles élémentaires de diplomatie sans prendre de risques, ils se trompent. Et lourdement. Nous n’avons jamais étés aussi prêts à repousser les assauts des païens. Notre détermination, notre force militaire, et surtout, notre connaissance de l’ennemi et du terrain est à son apogée. Nous allons leur rappeler que l’on ne doit pas sous-estimer l’Etat gothique ! rugit Bisol en abattant ses deux poings sur la table. Si l'un d'entre vous est opposé à une contre-attaque, qu'il le laisse savoir maintenant.
Un moment de silence suivit ces paroles. Puis quelques bras se levèrent.
-L'honneur à vous, GrossTressler.
-Je vous remercie, HochMeister, s'inclina Jaber. Il me semble que les vikings ont envoyés ces « ambassadeurs » dans le but de déclencher une guerre. Que ce soit en cherchant des informations concernant nos points faibles, ou en voulant nous provoquer.
Un murmure d'approbation emplit la salle.
-Certes, rétorqua Bisol, j'en suis fort conscient. Et c'est pour cette raison même qu'il nous incombe de les remettre à leur place, de leur montrer qu'on ne peut impunement s'en prendre aux soldats du Christ ! Ils savent que nous allons arriver, ils sont prêts à nous recevoir. En tout cas ils se croient prêts... Il nous faut précisement trouver des parades à leurs préparatifs. D'autres objections ?
Cette fois, le silence resta de mise.
-Bien, il s'agit donc de pointer les faits un à un, et de trouver des moyens de contourner les obstacles qui se dresseront devant nous. Premier obstacle : La mer. Les vikings la contrôlent, et je doute que ce soit le moment de ressortir nos navires. Ils sont certes d'un haut niveau, mais nos marins sont médiocres, et je ne peux risquer de baser ma campagne sur un affrontement naval. Objection ?
Adolf leva le bras, attendit un signe de l'HochMeister, et commenca :
-Les vikings se savent plus forts en mer. Ils se doutent que nous allons attaquer par voie terrestre. Cela signifie qu'ils vont embusquer leurs hommes, rassembler la nourriture, brûler les avants-postes. Ils ne croient pas que nous attaqueront par la mer. Nous pourrions toutes fois les ennuyer un peu... leur faire peur. Nous avons des navires. Prennons des marins de Smyrne, envoyons les se cacher à la pointe est de l'Etat. Lorsque la campagne sera lancée, faisons les apparaître à l'horizon. Les vikings n'ont pas d'outils pour voir au loin, ils ne distingueront pas les hommes sur le ponton. Cela pourrait semer la pagaille dans leur plan, et leur faire prendre une décision idiote car non planifée.
-Les vikings ont probablement des navires relais le long de nos côtes, au large. Ils enverront des éclaireurs qui, par signaux, alerteront d'autres navires jusqu'à Tÿrstadt.
-Alors envoyons nos marins avec la flotte, sans engager l'affrontement. Simplement la faire sortir en mer depuis le port de Mehadhafen, ils ne s'aventurent pas si loin au sud. Puis, alors qu'elle remontera vers le Nord, nous pourrions coincider son arrivée au cap de la baie avec notre arrivée en territoire viking. Ils ne pourront savoir que nos galères ne contiennent pas de guerriers. Préparons aussi des ravitaillements pour la campagne à Dredzeig. Que tous les villages contribuent, je veux des ravitaillements conséquents ! Si les vikings attaquent la flotte, nous la replierons jusque Smyrne, qui est proche. Ils ne les poursuivront pas jusquà la côte. Si la mer est alors plus libre, nous enverrons des canots depuis Dredzeig afin d'envoyer des ravitaillements supplémentaires.

HRP: les vikings ont des arcs, pas totalement pouraves, mais pas les meilleurs.

(http://www.bourges1ere.fr/Archeologie.htm)

Et des chasseurs sont... des chasseurs. Des gens qui savent tirer à l'arc et tuer un cerf (pas bourré).

Ouais le premier arc que j'ai taillé c'était un holmegaard

...pardon, instant nostalgie

Je ne poste plus ma réunion pour deux raisons :
-C'est Weylkyu qui aura les infos
-Je la fais IRL
-J'ai pas le temps de la taper avant un moment... Ce soir il se fait tard, et demain je vais à Liège. Par contre, vendredi et samedi, j'ai du temps au soir, mais pour faire avancer la campagne

Tarik : Tes arcs peuvent exister et être plus ou moins précis, ils sont quand même peu efficaces contre des armures. Je veux bien avancer comme un bênet du village dans vos terres en me passant d'archers par principe de respect de ma Règle, mais pas si des vikings se mettent à jouer les lâches dans la forêt avec des arcs et des embuscades sans corps à corps !