Une aide supplémentaire?

Après avoir fini la rénion avec Vares et les chefs de son Etat Major, Tarik se sentit très fatigué, et las. Il avait hate que les choses bougent toutes seules, que les boucliers et les lames prennent le pas sur les messages... Et c'est cette pensée en tête qu'il regardait la carte de Pandreas, achetée à Tamscala, celle-là, qu'il vit une région en dehors... mais pleines de promesses! Xogorod. Les pillages avaient cessés dans cette région, et ces cousins éloignés pourraient fournir des guerriers supplémentaires, contre un pacte et des terres... Tarik sourit, prit un parchemin et commença à écrire.

"Tarik Stefanson, Kongr de Skaerling, à Xogorod.

Le peuple skaer vous salue, et vous souhaite prospérité.
J'ai un traité à vous proposer, promesse d'or et de gloire si vous acceptez.
Le peuple skaer vous propose de rejoindre l'alliance du Septentrion, avec des promesses de terres et d'or. Si vous accptez, venez vite au Sud avec les guerriers disponibles, tuer les Gothiques voulant voler notr liberté, et celle de tous les peuples. Vous gagnerez ainsi notre rconnaissance, mais aussi 10 % du butin pillé, et bien sur le rang de membre de l'alliance du Septentrion.

Formelement, voici les termes:

-Alliance et entraide militaire.
-10% du butin pris au Gothique
-Envoi de troupes à Tyrsdädt
-Entrée dans l'alliance du Sptentrion.

Bien sur, le commerce reprendera après la guerre, et nous n'oublierons pas votre aide...
Que les Dieux vous gardent,

Tarik stefanson."

Berislav avait l’impression que chaque pas qu’il faisait augmentait un peu plus son rythme cardiaque. Il détestait purement et simplement les batailles politiques. Diriger et protéger le peuple, voilà quel était son rôle, crier sur une bande de boyards infantiles il laissait ça à leurs épouses.

Lui et sa garde marchaient d’un pas lourd et décidé qui faisait trembler la charpente de bois du couloir dans un bruit de maille rebondissant sur les lourds habits des Rus. Le Knyaz s’arrêta pourtant brusquement lorsqu’ils passèrent devant l’une des fenêtres du palais de Xodgorod. Au-delà des remparts de la ville s’étendaient les champs d’orge et les forêts de bouleaux qui nourrissaient son peuple. Au loin on distinguait par-dessus la cime des arbres le reflet brillant de la mer qui les avait portés jusqu’ici. Berislav aimait cette terre. Elle était pleine de promesses de prospérité et de liberté. Il n’aspirait qu’à la joie du peuple mais voilà qu’une fois de plus la guerre pointait le bout de son museau ensanglanté.

Il poursuivit sa marche et accéléra sur les quelques mètres qui le séparait de la salle de la Vietche dans laquelle il pénétra brusquement, mettant fin au querelles qui avaient commencé déjà bien avant sa venue. Il s’assit sur son trône face à l’assemblée. A sa droite se trouvait le Posadnik et à sa gauche le Haut tys’atskys. Deux hommes dont l’imposante stature n’avait d’égales que leur fidélité et leur opiniâtreté indéfectibles. Ces deux là plus le reste de l’assemblée s’agenouillèrent rapidement devant leur Knyaz avant de recommencer leur querelle aussi sonore que chaotique sur le champ. Tous prenaient Berislav à parti à un moment lors de leur dialogue de sourd.

Ils lui rappelèrent tour à tour que, oui, il était encore jeune, oui, les skaers avaient tué son oncle Grichka deux ans plus tôt, mais également qu’ils avaient été des adversaires valeureux, que la paix prévalait et qu’il serait grand temps de se trouver des alliés. Il se tut. Pendant une demi-heure durant laquelle chacun prouva qu’un Rus était capable de vociférer à s’en faire péter les tempes sans pour autant se fatiguer, il se tut. Il laissa le temps faire son œuvre et compta sur la sagacité naturelle quoiqu’enfouie des membres du conseil. Et il eut raison : les baltes haïssaient l’engeance des gothiques, les boyards slaves quant à eux seraient ravis de tailler du catholique et tous s’accordaient sur le fait que leurs femmes avaient besoin de nouveaux bijoux et donc d’or.

L’intensité sonore descendit progressivement jusqu’à atteindre le silence. La Vietche tourna ses multiples paires d’yeux sur le Knyaz. Il s’éclaircît la voix avant de parler.

« Envoyons leur trois cent hommes d’infanterie, juste de quoi prouver notre bonne volonté. Pas la peine de vider l’Oblast pour leur petite guéguerre de germains. Yvan, vous serez leur tys’atskys, tâchez de vous illustrer et de négocier 12% du butin, par principe. Si les Skaers gagnent la bataille nous leur demanderons l’aide nécessaire pour nous installer sur les territoires au sud, et dans le cas contraire ils n’auront pas leur mot à dire. Je mets fin à cette réunion extraordinaire merci de vous être déplacés. »

Et il repartit aussi sec. Quelque chose le préoccupait plus que la guerre. C’était cette grosse racine que les autochtones nommaient patate. Il était convaincu de pouvoir en distiller quelque chose de franchement intéressant. Les hurlements des boyards lui avaient tapé sur le crâne, il était temps de tester la première cuvée pour se détendre.


[HRP: Envoi à Tyrstädt d'un tys’atskys (chef de guerre) , 3 boyards (nobles) et 300 hommes d'infanterie: gambison, cotte de maille, casque, arc à double courbure, grand bouclier, lance, sabre et hache.]

d'où ça sort ça ? On avait pas dit des factions non-jouables concernant les nouvelles ? Un nouveau venu qui entre en guerre contre moi dés son premier post ! Seul contre quatre, ça commence à faire beaucoup. Je vais devoir vous tuer tous et envahir plus de terres !

Ne sois pas si sûr que tu es seul contre quatre.

Le nouveau venu n'est autre que moi *enlève son masque de fantomas*. Allons, allons, ramassez vos mâchoires.

J'ai juste créer un autre compte pour éviter toute confusion changpa/xodgorod à la vue de mon avatar (sait-on jamais hein...). Cette faction n'est qu'un pet qui ne possède que deux territoires pour l'instant.

Moi, j'm'en étais rendu compte. *tout fier*

Tu veux un badge ?

Ajoutons que maintenant que j'ai fait une descritpion de Xodgorod et répondu à ce rp, je pense que le compte va rester inactif et les trois cent soldats envoyés en première ligne n'auront pas forcément la joie de pouvoir rentrer chez eux pour raconter comment qu'c'est gentil un gothique.

Espérons pour eux que les gothiques les prendrons pour des vikings, uh ? 8)

De toutes façons ils vont se faire broyer, j'ose imaginer.

Ecoutez, ainsi Vares est content que j'utilise les factions non-jouables de ci et de là... Et 300 soldats de plus, c'est toujours bon à prendre et peut créer des solutions de partout!

Tarik fronça les sourciles...

300 hommes, s'était peu. Mais il fauderait s'en contenter. Et surtout, s'était l'assurance (précaire mais le temps était à prendre les risques) que la république Rus pourrait contrer une éventuelle attaque des sauvages du nord. Et cette garantie supplémentaire, c'était facilement 2000 homems de plus à lever et à envoyer contre les Gothiques. Le seul vrai risque était que la ville ne tienne pas suffisament longtemps. mais Tarik était confiant; il avait la tête bourdonnate d'idées pour accueillir joyeusement les Gothiques. Et 300 hommes, se serait toujours ça de gagner.

Tarik se dit que les choses n'allaient pas si mal et reprit une lampée de Bredvinn.