L'armée de l'Ordre

I)Troupes utilisées

I.1)Le peuple


L'Etat n'utilise pas vraiment d'autres soldats que les frères, mais il encourage la population à s'auto-protéger. Dans chacune des douze villes, des écoles militaires dites «publiques » sont accessibles à tout, pourvus que l'on soit citoyen de l'Etat. Gratuite et non obligatoire, elle entraîne des milices à l'usage du bâton (nommés vigiles), de l'épée (nommés gardiens), de l'arc (nommés sentinelles) et de la vouge ( nommés portiers). Les premiers sont utilisés comme polices urbaines et pompiers. Les gardiens et sentinelles travaillent parfois ensemble pour repousser un éventuel agresseur, mais ils suivent leur formation dans le but de protéger leurs familles ou de se faire nommer compagnons, ce qui est toujours envisageable encas d'actes de bravoure. Les portiers sont entraînés à former un mur de vouge. Il n'est certes pas d'une efficacité équivalente à celui des piquiers de l'Ordre, mais les portiers peuvent bloquer l'accès de certaines rues aux ennemis, couvrir la retraite de civils, ou servir de base pour une contre-attaque des gardiens et sentinelles. Le peuple est surtout mobilisé dans les villages, que l'Etat prend rarement la peine de doter d'une garnison.[/size]

I.2) Les frères



Répartis en trois classes majeures : Les Ecuyers, les Chevaliers, et les Officiers.
Une section plus détaillée est disponible au niveau du système hiérarchique.
Nous allons plutôt détailler les différents types de combattants.


I.2.a) Les soldats de contact :



Ils représentent un quart des troupes. Ils utilisent des armes telles que l’épée,la masse d'arme, et le marteau de guerre.



Les écuyers disposent d'un haubert, c'est à dire une tunique faite de mailles,munie de manches et d'une capuche. Elle descend jusqu’aux jambes et se porte par dessus un gambison. Un grand bouclier normand complète l'armure pour la plupart. Certains doivent adopter le bouclier de style légionnaire romain sous Trajan (prévu pour former la « tortue »et dévier les coups).
Les chevaliers sont équipés d'une cotte renforcée,d'un heaume, de jambières et d'un bouclier normand (ou de légionnaires sous Trajan ) en métal. Une partie d'entre eux sont équipés de « lorica segmentata »(cuirasses formées de lamelles d'acier). Certaines unités de vétérans sont commencent également à être équipés d'éléments de plates, notamment au niveau des coudes et des genoux.
Une arme utilisée exclusivement par la XIIIe légion,consiste en un manche de bois d'environ 2m, terminé par une partie métallique à chaque extrémité. Cette pièce est en forme de pointe de flèche et composée d'un métal très condensé. Deux excroissances de part et d'autre de cette pièce permettent de l'utiliser comme un marteau de guerre tout comme une lance. On la tient toujours à deux mains, et sur le manche, entre les deux prises pour les mains, trois à cinq piques métalliques d'environ 20 cm permettent de repousser violemment un adversaire arrivé trop près que pour manier les extrémités. Ces combattants agissent en formation dispersée, et toujours hors des rangs principaux. Leur style très nerveux et rapide(leur armure est de style grec,donc, légère) les rend absolument redoutables contre l'infanterie qu'ils fauchent avec une aisance morbide. L'Ordre à mit du temps à accepter l'usage de cette arme peut occidentale et « chrétienne».
Ces troupes sont capables d'adopter de nombreuses formations en un temps record,et sont souvent utilisés en commandos ou en troupes de réserve. Parmi ces formations, citons le triangle,le mur de vouges et le damier. Plus mobile que les unités d'hast, l'infanterie de mêlée est souvent affectée à la réserve où à la protection des flancs.



I.2.b) Les hommes d'hast



A un contre cinq, on a beau avoir les plus belles armure du monde, il ne vaut mieux pas laisser l'ennemi pénétrer la ligne. L'Ordre a très bien compris cela,et son usage intensif des formations antiques l'a incité à privilégier l'utilisation des armes d'hast : Hallebarde, Fauchart, Guisarme,Vouge, et Sarrise.
Un homme sur deux est muni de ce type d'arme.
Les formations préférées de ces fantassins sont la phalange de type macédonienne(avec sarisses), la phalange grecque (avec vouges), le schiltron (toutes sauf sarisses) et le mur de vouges (pareillement).
Leur équipement varie fortement, mais la mobilité n'est pas l'objectif recherché. Les phalangistes ont souvent une «jupe » de cuir sous leur tabard,et des jambières. Leurs bras sont protégés par des pièces de métal sur leurs avants bras, et leurs épaules souvent non protégées. Ils ont cependant un grand bouclier rond fixé sur leur bras gauche, avec lequel ils protègent le flanc droit de leur compagnon de gauche. Un heaume pour les chevaliers et un casque grec pour les écuyers protège la tête. Les écuyers portent souvent une cotte de maille courte, tandis que les chevaliers sont équipés d'armures de style «lorica segmentata ».
Exemple:
http://img513.imageshack.us/my.php?image=dyn009original9001200pjpz6.jpg



http://img160.imageshack.us/my.php?image=dyn009original9001200pjkw2.jpg



Voici un lien avec quelques types d'unités d'infanterie (imaginez juste un style greco-médieval en plus de ceci) :
http://img28.imageshack.us/gal.php?g=elite gothique.jpg




I.2.c) La cavalerie


L'Ordre possède une arme d'une efficacité inégalée en Pandreas : La cavalerie. A elle seule elle comble la majorité des carences de l'armée gothique, y compris sa rigidité et sa lenteur.
Elle est le fer de lance des armées de chevaliers, poussant l'ennemi contre les phalanges, pourchassant les tireurs, massacrant les fuyards, écrasant les fantassins, etc...
Son utilité est encore accrue par le fait qu'elle ne peut pas être rattrapée à la course, et peut donc se mouvoir sans grands danger pour se porter là où elle infligera des dégâts maximaux.
Les écuyers furent longtemps privés de recevoir une monture. D'une part, ils n'étaient pas assez expérimentés que pour maximiser les aptitudes de leur étalon, d'autre part,le nombre de chevaux fut longtemps très limite en terme de disponibilité pour le combat.
Désormais,bien qu'ils ne soient toujours que très rarement employés au combat. Ils suivent un entraînement très intensif.
Tuer sa monture en cas de problème est la règle, et tous s'y engagent même si s'attacher à leur étalon est presque impossible à éviter.
Bardés de fer, ces lourds chevaux de guerre sont entraînés à mener leur cavalier au combat et ne craignent pas beaucoup le vacarme ambiant même si ils peuvent parfois paniquer.
Leur armure de plaques de fers articulées les protège efficacement des traits et armes usuelles, ce qui, allié à leur vitesse, les rends réellement redoutables.
Les cavaliers en questions sont souvent équipés de lourdes armures de plates complètes, d'une lance et d'une épée.



Armurede cheval :
http://medieval.mrugala.net/Armures/Images/Armurede cheval - ecole del'Autrichien Konrad Seusenhofer.gif
Cavaliergothique :
http://img89.imageshack.us/my.php?image=figurineminiaturespaingls2.jpg




I.2.d) Les officiers



Les officiers ont un équipement variant très fort. Cela dépend globalement de leurs choix personnels. Certains commandants apprécient les armures de plates dont ils font un usage intensif aux côtés de leurs hommes, d'autres préfèrent une armure plus légère, voir en cuir pour se mouvoir rapidement. Les Sergents disposent toutefois très souvent de l'amure de plates, car leur rôle reste très lié à la mêlée. On peut aussi apercevoir des lorica segmentata, des armures d'écailles,des armures pectorales de style grec et bien d'autres encore. Il est à noter que certaines légions voire sergenteries sont équipées d'armures spécifiques à leur entrainement ou leur rôle.
Exemple:
http://img160.imageshack.us/my.php?image=989221564smallhw9.jpg



UneLorica segmentata :http://medieval.mrugala.net/Armures/Images/Lorica.jpg

I.3) Autres


I.3.a)Les fanatiques et religieux


Les gothiques fanatisent non seulement leurs hommes, mais également le peuple. On retrouve fréquement dans l'armée des prêtres et autres grandes croix destinées à remonter le moral des hommes et leur rappeler ce pour quoi ils se battent : La gloire du Très Haut. De nombreux fanatiques suivent généralement les colonnes gothiques, équipés de batons pour la plupart. Ils arrivent reviennent rarement vivants, mourrant de faim en cours de route. Il arrive que l'on les convainque de rentrer chez eux, ou qu'agacés par leur présence, les gothiques les écrasent avec leur cavalerie.


1.3.b)Les maçons


Les gothiques sont passés maîtres dans l'art des campagnes. Leur logistique est rôdée, tout comme leur science de la guerre en général. Les maçons ont un rôle central dans la stratégie de l'Ordre : Ils gèrent le matériel technique, le transport des vivres, la construction de routes et de ponts, la construction de camps, de matériel de siège,etc. Ils perfectionnent de plus la science militaire en améliorant les armes et armures, les machines. Enfin, se sont les médecins de l'Ordre, portant les premiers secours aux soldats blessés ou malades.

II)Matériel de guerre



Les gothiques utilisent de nombreuses armes de siège, que ce soit pour la défense ou l'attaque. Les plus employées sont le trébuchet, la baliste, le bélier et la tortue. Les mangonneaux, catapultes, tours d'assaut, scorpions, truie, etc... sont employés moins fréquemment. Les engins de sièges sont rarement fabriqués à l'avance. En effet, ils sont très lourds et ralentissent énormément l'armée,c'est pourquoi ils sont généralement construits surplace, puis sabotés lorsque le siège est terminé.


NB : Largement inspiré de http://parleferetparleverbe.free.fr/Bazar/Objets/Armes/arme_siege.htm


Résumé:

Nom	Poids	Servants	Fabrication	Portée min.	Portée max.	Temps chargement	Utilisation
Scorpion	100kg	2	1 jour	15m	200m	1 min	Navires, dans fortifications
Baliste	150 kg	3	2 jours	20m	250m	2 min	Sièges, batailles rangées, navires, dans fortifications
Pierrière	200 kg	4	2 jours	30m	150m	2-3 min	Navires
Catapulte	400 kg	6	3 jours	40m	200m	5 min	Sièges, batailles rangées, navires
Mangon-neau	800 kg	8	3 jours	60m	250m	10 min	Sièges
Trébuchet	14t	20	7 jours	80m	400m	30-60 min	Sièges
Tour d'assaut	1 t	6	4 jours	/	/	/	Sièges
Tour de siège	6t	30	10 jours	/	/	/	Sièges
Bélier léger	50 kg	4	1/2 jour	/	/	/	Sièges
Bélier lourd	500 kg	10	4 jours	/	/	/	Sièges
Truie	100 kg	4	4 jours	/	/	/	Sièges

Le scorpion est une sorte de gros arc, tirant un lourd javelot capable de causer de gros dommages. Il ne possède pas de roue et est difficile à déplacer. Par conséquent, il est surtout utilisé sur les navires de guerre, ou bien dans une fortification.


La baliste est un énorme arbalète montée sur une plate-forme de bois pourvue de 4 roues. La corde est tendue au moyen d'une manivelle, et le lourd javelot qui lui sert de projectile occasionne des dégâts nettement plus sérieux que lescorpion. Cette arme est également plus mobile, mais elle estplus chère et plus lourde.


La pierrière est une cuillère de bois et une corde tendue par manivelle permettent de lancer des pierres de quelques kilos.Elle est munie de roue et elle est assez basse, ce qui lui donne une assez bonne maniabilité : elle peut être déplacée par ses seuls servants. Malheureusement, les dégâts et la portée de cette arme sont trop faibles pour lui permettre d'entamer même des fortifications moyennes. Il est fréquent d'en trouver sur des navires de guerre.


La catapulte est une version plus grande de la pierrière, capable de lancer des blocs de pierre plus gros et sur une plus grande distance. Elle peut elle aussi être déplacée par ses seuls servants ou utilisée sur un navire.


Le mangoneau propulse ses projectiles par un système de contrepoids. Cela lui confère une bonne portée et un potentiel destructeur important. Cependant, le mangonneau, très haut par rapport àsa surface de base est assez instable. Cet inconvénient conjugué à son poids empêche l'utilisation de ces armes sur des navires (elles basculeraient avec les mouvements du navire). Pour la même raison, il n'est pas possible de la doter de roues, et cette arme ne peut donc pas être déplacée.


Le trébuchet fonctionne sur le même principe que le mangonneau, mais avec un bras de levier et un contrepoids plus important. C'est une arme fixe,mais qui c'est quasiment la seule capable de causer des dégâts suffisant pour mettre à mal les plus grosses fortifications.Il tire des projectiles de 120 kgs à 300 m. On les garde généralement à 150-200 m des murs ennemis. Peu précis, ils sont une force de dissuasion et de frappe non négligeable. La cadence de tir varie de 1 à 2 projectiles par heure, ce qui le rend inefficace contre les unités mobiles, au contraire de la baliste. Les projectiles peuvent être des rochers, des boules de poix enflammée, ou encore des cadavres en putréfaction, variante de la guerre bilogique.Leur rôle reste limité à l'attaque des villes et forts ennemis.


Latour d'assaut est unetour en bois, haute de 3 m, et montée sur des roues. Sesservants la pousse jusqu'au pied des remparts, puis les assaillantspeuvent grimper à l'échelle qui se trouve dans la tourpour monter à l'assaut des remparts. Cette arme est une simpleextension de l'échelle d'assaut, avec des murs en boisprotégeant les assaillants des tirs latéraux. La tourn'étant pas très stable, il est impossible de ladéplacer sur un terrain accidenté ou en pente forte.


Latour de siège est une construction en bois, haute de 6 à 15m, et nettement plus élaborée que la tour d'assaut. Ses murs de bois sont plus épais et peuvent arrêterbeaucoup plus aisément les projectiles, elle possède  à son sommet une plate-forme sur laquelle peut prendre place une dizaine d'assaillants de taille humaine. Un pont-levis permet depasser directement de cette plate-forme au rempart (à supposer qu'ils soient à peu près de la même hauteur que la tour). Le  principal inconvénient de cette arme est sonpoids et son instabilité. Elle ne peut être déplacée que très lentement et sur un terrain plat, et cela nécessiteun grand nombre d'hommes. Les plus imposantes mettent jusqu'à deux semaines à être construites, mais peuvent acceuillir des balistes qui disposent d'un excellent panorama sur laville ennemie.


Le bélier léger est un simple tronc d'arbre, taillé en pointe,muni de barres transversales pour le transport. Il est porté par quelques hommes et sert surtout à défoncer les portes pas trop épaisses. Les servants d'un bélier léger n'ont pas d'autres protections que leurs armures, aussi cette arme ne peut être utilisée que si le défenseur n'est pas en mesure de couvrir par ses tirs la zone où le bélier attaque, sinon les pertes risquent d'être très élevées.


Le bélier lourd est basé sur un lourd tronc d'arbre taillé enpointe, parfois renforcé d'une tête de métal. Cetronc est attaché par des cordes à un système d'échafaudage, ainsi les servants n'ont pas à porter le tronc mais uniquement à le balancer. Cette échafaudage est surmonté d'un toit de bois ou de peaux tendus, capable deprotéger ses servants des projectiles du défenseur.L'ensemble est monté sur roues, ce qui permet de le déplacer jusqu'à la porte à défoncer.


La truie est untronc de bois, avec une tête de métal en forme de foreuse. Cette arme est utilisée pour percer des trous dans les murailles. Elle est montée sur une plate-forme à 4roues, et possède un toit pour protéger ses servants.Il est nécessaire de l'amener jusqu'aux remparts, ce qui est parfois délicat, mais une fois sur place c'est l'arme qui a le plus de chance de percer les blindages et de détruire la muraille, même si elle  travaille lentement et que cela prend du temps.



III)Organisation de l'armée

III.1)La logistique

La logistique gothique est le fruit
de longues études et d'un rodage conséquent. Le
responsable de l'approvisionnement des armées en campagne est
le GrossKomtur, également chef politique de l'Ordre. Il
s'occupe de toute l'intendance et donne ses directives, en
corrélation avec l'OrdenMarschall, aux intendants, les
OberTrappiers. Chacun d'entre eux est affecté à une
province et travaille de concert avec le LandMeister, responsable des
opérations militaires de sa compagnie. Une série de
subalternes distribuent les ordres jusqu'aux effecteurs.


Les premiers à se rendre utile
sur le terrain sont évidement les soldats. Ils portent dans
leur sac à dos des vivres et de l'eau pour trois jours, soit
une dizaine de kilos. Ensuite, les cavaliers. Bien souvent, lors de
campagne, ils mettent pied à terre pour avancer au rythme de
l'armée. Leur monture fait alors office de porte vivres. La
proportion de cavaliers dans l'armée fait qu'un cheval sert
pour quatre hommes. Chacune de ces imposantes créatures porte
120 kgs environ de provisions, ce qui fait 30 kilos par chevalier.
Des provisions pour une bonne semaine. L'armée en elle-même
est donc autonome pour une dizaine de jours. Des charrettes tirées
par des boeufs complètent le dispositif, en proportions
variable.


Afin de ravitailler une armée
qui est à bonne distance, l'état fait usage de deux
grandes stratégies, radicalement différentes. La
première, basée sur la rapidité, est surtout
utilisée lors de sièges ou la cavalerie a peu
d'utilité. Les cavaliers ont alors la tâche de parcourir
rapidement la distance les séparant du point de ravitaillement
le plus proche (souvent un avant-poste comme expliqué par la
suite) en évitant l'accrochage avec des troupes adverses. La
seconde est plus lente, et nécessite qu'une partie de l'armée
fasse des aller-retour en escortant des charrettes.


Lorsque la distance est
trop grande par rapport à la ville la plus proche, les soldats
érigent des forteresses avec l'aide des maçons. En
règle générale, cela prend de l'ordre de
deux-trois jours, mais les fortifications sont solides. On y laisse
une nombre d'hommes variable en fonction du terrain, et on poursuit
la route. Espacés idéalement d'une heure au galop entre
eux, soit une cinquantaine de kilomètres, les forts permettent
une avance « lentement mais sûrement » en
accord avec une des stratégies de l'Ordre, véritable
rouleau compresseur destiné à dominer une région
(par opposition avec une guerre éclair par exemple). En cas
d'attaque ennemie sur un de ces avant-poste, la cavalerie ralliera au
plus vite la place, précédent l'infanterie. Mais bien
souvent, l'ennemi a déjà été bouté
hors de la zone lorsque le fort est bâti, ne laissant derrière
lui que des escouades destinées à harceler les convois,
et bien incapable de franchir les fortifications « à
la gothique ». Les fortins accueilleront des vivres qui
seront transportées de façon relativement sécurisées
au point suivant.






IV)Tactiques et stratégies

http://img89.imageshack.us/gal.php?g=clergymeninfo.jpg (à recaser plus tard...)

Informations sur l'organisation des unités :
Fortement inspirée du système romain, l'armée gothique est rigoureusement organisée en poupées russes, et fournit une base tactique fiable pour les tacticiens de l'Ordre.
L'armée gothique a à sa tête l'OrdenMarschall, voir l'HochMeister lors de cas plus exceptionnels. Elle comporte 12 Chapitres, chacun régit par un code qui s'additionne à la Règle partagée par tous. L'équipement et les tactiques peuvent également différer assez  entre Chapitres, mais sans nuire à la cohésion de l'armée dans son entièreté. A la tête d'un Chapitre, on retrouve le LandMeister de la province.
Chaque Chapitre contient deux légions, chacune ayant un légat à sa tête. Il s'agit de l'unité de combat la plus classique, pouvant soutenir des nombreuses tâches.
Une légion est formée de 6 cohortes. Ce sont les tribuns qui commandent à chacune de ces cohortes. Ce sont les unités fonctionnelles les plus petites de l'armée gothique, comprenant à la fois des cavaliers, des soldats de mêlée et des hommes d'hast. Aussi un cortège d’auxiliaires accompagnent-il chaque cohorte, et en particulier les maçons. Ces derniers fournissent le support technique nécessaire, tel qu'un forgeron, des artilleurs, un architecte, etc. Les cohortes sont nommées de 1 à 6 au sein d'une légion. Les meilleurs soldats font partie de la 1ere cohorte, et les plus bleus font partie de la 6e. En général, le légat de la légion était tribun de la 1ere cohorte de cette légion.
Les cohortes sont elles-mêmes divisées en 4 manipules, comprenant chacun trois dodécuries commandées par un dodécurion. Un manipule est formée de soldats de même type, possédant le même équipement et la même formation. Une cohorte sera ainsi formée de deux manipules d'hommes d'hast, d'un manipule de fantassins de mêlée et d'un manipule de cavaliers. Il n'y a pas de transfert d'effectifs entre manipules, contrairement aux transferts d'une cohorte à la suivante ou d'une dodécurie à la suivante. A ce propos,  les trois dodécuries sont numérotées, à la façon des cohortes, de 1 à 3. La 1ere dodécurie comprend les soldats les plus valeureux, dits triarii. La seconde comprend les princeps, et la 3e les hastati, c'est à dire les troupes les plus nouvelles dans le manipule. On comprendra ainsi que les soldats les plus enguerris d'une légion sont ceux les triarii de la 1ere cohorte, au contraire, les hastati de la 6e cohorte sont des écuyers récemment promus. Le tribun  de la cohorte est donc souvent l'ancien dodécurion des triarii de sa cohorte.

NB : Vous noterez le changement de nom : sergenterie et sergents -> dodécurie et dodécurion; lieutenanterie et lieutenant -> cohorte et tribun; capitaine -> légat.