Organisation des cités et villages :
Un village tloxcolèque est toujours organisé de la façon suivante :
On y trouve un temple dédié au dieu-soleil (mais qui vénère parfois d’autres dieux).
Le relais de messager en pierre (sert aussi de caserne).
La muraille (en bois ou en pierre) qui entoure le village.
La maison du chef de village (en pierre).
Les quollas (qui servent d’entrepôts) et les diverses maisons fabriquées en briques de terre cuite pour le reste de la population (dans ces maisons on ne trouve aucun meuble, seulement des peaux d’animaux sur lesquelles ils mangent et dorment, le sol est en terre battue).
Une ville suit le même raisonnement mais à une plus grande échelle :
La maison du gouverneur (en pierre) entourée par les maisons en pierre des autres nobles.
Le temple principal (plus grand que les autres) avec éventuellement d’autres temples.
Plusieurs relais-casernes, les quollas, la muraille en pierre et les maisons de la populace généralement en terre cuite mais certaines sont en pierres (famille noble déchue, récompense de guerre,…).
Tradition et écriture :
Chez les tloxcolèques, la tradition se transmet oralement mais aussi par écrit. Mais cette dernière forme est très limitée, seuls les nobles, les prêtres, les marchands, les chefs de villages et les membres gradés de l’armée (des nobles donc) savent lire et écrire le language tloxcolèque. Celui-ci est composé de différents pictogrammes représentant des animaux, des ressources,… C’est un alphabet assez complexe. Les prêtres sont les garants de la tradition ; ils servent de professeurs (pour les enfants importants de la communauté), de médecin, de juge et de prêtre.
Les prêtres vivent dans leurs temples accompagnés par quelques serviteurs et parfois des prêtres d’autres cultes. Le temple est l’endroit le plus important de chaque village car il sert de quolla pour le village (bien qu’il y ait un autre quolla caché dont l’emplacement n’est connu que des membres importants du village), de lieu de sépulture (c’est là que l’on retrouve les catacombes), de lieu de culte et de culture (enseignement, conservation des données pour les notaires (populations, natalité, mortalité, impôts et ressources) et calendrier), on y trouve aussi des chambres réservées aux visiteurs importants et des cellules pour les éventuels prisonniers à sacrifier.
Le calendrier tloxcolèque est divisé en 18 mois de 20 jours (21 pour les dieux majeurs), celui-ci est représenté par un cercle de 1m de rayon en haut du temple qui dispose de 18 compartiments sur les flancs du cercle. Au milieu de ce cercle on trouve l’image du dieu principal du village. Chaque jour, le prêtre remplit à l’aide d’une louche sacrée, le compartiment du dieu en question et le note sur un parchemin, dès qu’il l’aura rempli 20 (ou 21) fois, le compartiment déborde et va remplir le milieu du cercle qui sera rempli à la fin de l’année (et sera utilisée comme eau sacrée pour les cultures,…). On trouve aussi les bassins sacrés dans le temple (30m carré pour longueur et largeur, 20m de haut), ceux-ci sont au nombre de 4 et sont orientés suivants le nord, le sud, l’est et l’ouest. Après chaque journée de travail, on peut aller s’y décrasser et un système d’irrigation fait partir cette eau sale dans les champs.
Au jour par jour :
La journée d’un tloxcolèque normal :
Il se réveille dès le lever du soleil, mange un repas simple, va travailler (champ, bois,…), mange pour le midi dès qu’il le désire et retourne chez lui dès le coucher du soleil et fait ce qu’il désire du reste de la soirée. Les enfants partent aider dès qu’ils en ont l’âge sinon restent à la maison (seuls ou avec leur mère, leurs grands parents ou chez des amis). La majorité de la population travaille avec acharnement, seules les personnes âgées sont dispensées de travail et les enfants en très bas âges.
La journée d’un noble (prêtres, marchand, notaire,…):
Il se réveille dès qu’il le juge nécessaire, mange un repas simple puis si il est sur les routes, continue son chemin jusque sa prochaine destination ou va voir tous les membres du village (que ce soit pour vendre, noter des informations ou soutenir la population), il travaille jusqu’à ce que sa tâche soit accomplie puis seulement peut se reposer.
La vie à un relais-caserne :
Les relais-caserne sont fabriqués en pierre et peuvent contenir une cinquantaine d’hommes à l’intérieur, ils sont toujours remplis de messagers et soldats. Un système de garde est élaboré par le chef de la garde du village (qui est souvent le chef du village), un quart à un cinquième des gardes et messagers dorment dans le relais-caserne une fois tous les 4 à 5 jours pendant que les autres dorment dans leurs habitations sauf si il y annonce d’une attaque.
Pour s’occuper, les soldats jouent aux osselets ou un autre jeu (en pariant une partie de leurs soldes ou des ressources) ou s’entraînent sous la direction du vétéran du groupe pendant que les autres soldats travaillent dans un des champs avoisinant ou forêt (après tout ils ont une famille à nourrir et plus ils travaillent plus ils peuvent la nourrir).
Dès qu’il y a une attaque ennemie, on allume le feu du relais pour avertir les autres relais et on envoie des messagers vers les autres villages dès que l’on sait ce qui attaque. L’armée provinciale partira de la capitale dès le premier signal de fumée et apprendra en cours de route ce qu’elle affronte. Les soldats locaux vont d’abord cacher la population soit dans le temple et le tenir, fuir jusqu’à un autre village (sans oublier de vider le quolla du temple, l'autre étant caché, il n'y a que peu de risques qu'il soit découvert) ou s’enfoncer dans les bois pour pratiquer la guérilla après le passage de l’armée ennemie, cette décision est laissée au chef de la garde et au prêtre principal.