Entre la chaîne des Croths et les monts d'Ioch, plus au moins au centre de l'Etat d'un point de vue longitudinal. Très grande façade maritime depuis le sud-ouest jusqu'au nord-est. La partie nord de la province est assez déboisée et propre au développement de l'agriculture. Le sud est forestier.
Premier territoire accordé par les autochtones aux chevaliers de l'Ordre, car considéré comme stérile et maudis (1060). Siège de toutes les administrations et des meilleures écoles de l'Ordre, la ville est le nerf central de l'Etat. La ville a été érigée sur un emplacement qui permettait une expansion quasi sans limites : Un plateau érodé, entourée par un cours d'eau. Au nord, les montagnes et des défilés facilement défendus. Au sud, une plaine en pente douce vers la mer et des terres fertiles. Aujourd'hui, la muraille externe entoure une cité de 12 km de diamètre, mais les faubourgs se continuent sur des kilomètres côté sud.
L'approvisionnement en eau est délicat. Difficile, en effet, d'acheminer des milliers de mètres cubes d'eau sur un dénivelé d'une centaine de mètres. Pourtant l'eau est là en abondance. Dans la vallée, via les rivières, et dans les montagnes, via les sources nombreuses. Ce sont ces dernières qui servent à alimenter la ville. Une dizaine d'entre elles sont acheminées vers un point précis de la montagne, à la plus proche, à l'est de la cité géante. Ce point est occupé par une forteresse. Une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau. L'aqueduc de Gnosia, la magistrale construction conçue par les maçons est un ouvrage tout aussi monumental que récent. Terminé une trentaine d'années plus tôt, il marque la fin d'une époque ou l'eau était acheminée par des pompes actionnées en permanence par des centaines d'indigènes pour ainsi dire tués à la tâche. Haut de 72 m, large de 12, l'aqueduc comprend deux étages : La partie supérieure, qui transporte l'eau, et la partie inférieure, véritable pont permettant de relier la garnison chargée de protéger le côté montagnard de l'ouvrage. Des créneaux permettent de défendre la chaussée de façon similaire à celle d'une muraille, mais les défenseurs jouissent d'un point haut de 48 m pour tailler l'attaquant en pièces. Les piliers gigantesques font office de réservoirs à eau. On y fait descendre des blocs de pierre de dimensions similaires pour faire remonter l'eau dans l'aqueduc et approvisionner la ville en cas de sécheresse ou d'incendie. Ces piliers sont couplés à des tours de gardes de bonne taille faisant partie du dispositif de défense au niveau du sol. Celui-ci est formé d'une double muraille reliant Gnosia à la forteresse de la montagne. Très récentes, ces fortifications valent celles de Gnosia de part leur taille et leur technologie. Une fois qu'il débouche au centre de la cité, il se ramifie en douze bras, chacun traversant un quartier. Une partie est stockée dans la cité dans les piliers de ses ramifications, mais également dans d'immenses cuves creusées dans le sol et tapissées d'argile. L'eau est alors accessible via des puits.
La ville en elle-même est un dodécaèdre très précis, d'un diamètre de douze kilomètres. Elle est délimité par une muraille particulière qui, depuis 1249, est devenu un projet de standardisation à faire appliquer partout dans l'Etat. Un fossé classique de 12 m de large et profond de six précède un premier mur haut de 18 (dénivelé de 24 m à partir du fond du fossé), lequel est fusionné à un deuxième mur qui est plus haut de six mètres. Ces deux murs présentent, sur deux mètres de large, un surplomb qui domine respectivement le fossé et le premier tour de garde. Garnis de créneaux et de machicoulis, ils permettent de dissuader toute attaque de sapeurs. Des tours, disposées tous les 72 m débordent du mur. Hautes de 30 m, larges de douze, elles sont hérissées de meurtrières et d'engins de siège. Elles sont arrondies sur leur face externe pour éviter les angles morts et limiter les impacts de projectiles. Les deux chemins de ronde communiquent avec les tours qui sont d'ailleurs le seul accès à la muraille depuis l'intérieur de la ville. Ainsi, si l'ennemi prend pied sur le premier mur, il doit encore prend pied sur le second mur ou prendre les tours d'assaut, ce qui n'est pas aisé du fait du U formé par ces fortifications d'où fusent carreaux, flèches, urine bouillie, traits de balistes, etc...
Douze chaussées majeures divisent la ville en autant de quartiers. Néanmoins, on peut considérer raisonnablement qu'il n'y en a que six qui traversent la ville de part en part (plutôt que douze qui s'arrêtent au centre). Elles sont donc numérotées de I à VI. Ces routes croisent la muraille au niveaux des corps de garde. Ces fortins, forcément au nombre de douze, sont formés de quatre tours géantes de 36 m de haut pour 18 m de large. Elles abritent des catapultes, voir même des trébuchets. Entre ces tours, la fameuse muraille précédemment décrite. La chaussée croise deux fois la muraille, puisque celle-ci forme un U qui s'accole sur son tracé rectiligne habituel. A ces croisements, entre deux tours, une double herse. Elles sont de la même largeur que la route, soit douze mètres. Très massives, elles pèsent une quarantaine de tonnes. Elles sont aussi lentes à remonter que rapide à descendre, implacables. On n'en abaisse qu'une seule, la plus interne. Si l'ennemi parvient à passer avec un bélier, on abaisse la herse externe et il se retrouve emprisonné, incapable de manoeuvrer son engin, entre deux herses. Les meurtrières sur les côtés et les machicoulis au plafond auront rapidement raison d'eux. Par leur taille, les tours débordent de la muraille pour pouvoir tirer sur d'éventuels attaquants s'en prenant à la herse.
La cité est divisée en douze parties via la chaussée, on l'a vu, de manière radiaire. Elle est aussi séparée en deux entités administrativement différentes. Le coeur, un dodécaèdre de 4.8 km de diamètre, est entouré de la ville « civile ». L'ensemble forme le dodécaèdre de 12 km de rayon que nous connaissons. Ledit coeur est séparée du reste de la cité par une double muraille. Similaire à l'enceinte externe, elle est pareillement constituée, si ce n'est que la deuxième muraille est plus haute de six mètres. Ces deux murs sont distants de 24 m. Directement derrière la muraille, douze quartiers. Chaque caste en dispose de trois pour loger ses membres et donner libre cours à leurs activités. De grands greniers y sont également aménagés sous le sol. Ensuite, au centre, on retrouve les bâtiments les plus importants de l'ordre : Les palais des différentes caste, une cathédrale, la maison du GrossHospittler, etc... Au centre, une fontaine représentant les trois membres fondateurs (Bernhard de Lannoy, Dieter Plittersdorf et Fritz Uttenheim). La Grand Place l'entoure, accessible par les douze chaussées qui sont surmontées d'arcs de triomphes magistraux au moment d'atteindre la place.
La ville est séparée en quartiers, on l'a vu. Ceux-ci sont centrés sur une chaussée. On considère deux types de quartiers : Les quartiers productifs et les quartiers résidentiels. Les premiers comportent des champs (avec un système de jachère), des moulins, des fermes, quelques bosquets, des canaux d'irrigation, des pâturages avec du bétail, des artisans ruraux, des greniers, etc... Les seconds comprennent des habitations, un hôpital, des commerces, etc... Les calculs réalisés montrent qu'avec les greniers et les cultures, la ville peut tenir plus d'un an avec une population de 200.000 habitants. En rationnant évidement.
La cité est énorme, certes, mais sa population également. C'est sa force, mais surtout sa faiblesse, car ce sont autant de bouches à nourrir et à défendre en cas de siège. L'Etat compte 800 000 millions d'habitants recensés. Un quart environ vivent dans la province de Gnosia, attirés par la prestance de la cité, mais aussi par la fertilité de la région. Sur ces 200.000 habitants, la moitié vit dans la capitale et ses faubourgs. En fait, la cité même permet de loger durablement 100.000 résidents mais seuls 60.000 y vivent de façon permanente. C'est énorme, et dû aux habitations qui vont en hauteur croissante jusqu'à atteindre le centre ville. La fonction est évidement défensive, puisque l'ennemi devra prendre maison par maison en subissant les tirs de citadins toujours plus hauts perchés. Les premières habitations, surtout des fermes, comportent un simple rez-de-chaussé, mais les masures les plus au centre atteignent douze étages. Ce sont de véritables appartements. Le reste des habitants, soit environ 40.000 citadins en temps de paix, vivent dans les faubourgs de la ville, hors de la protection des murailles, mais soumis à la rigoureuse organisation de l'Ordre et à ses plans cadastraux. Chaque maison bâtie ne l'est que suivant l'emplacement disponible suivant sur le plan, et l'ensemble reste relativement harmonieux, avec des rues de dimensions définies qui suivent un schéma précis.
On comprendra que le système d'égouts doit être au point, de même que la distribution d'eau. Pour le premier, les maçons se sont basés sur divers techniques antiques qu'ils ont perfectionnées. Les déchets sont ramassés chaque semaine devant les demeures par des éboueurs, les rues sont nettoyées de façon hebdomadaires et comportent des rigoles qui amènent les eaux usagées vers des bouches d'égouts formées par des grilles. Ceux-ci forment un vaste réseau souterrain qui est gardé par des milices chargées d'éviter l'accumulation de rats ou de sectes. Eclairé par des torches, aussi régulier que les rues, le réseau n'a rien d'un labyrinthe pour celui qui connaît la ville. Les eaux usagées finissent par sortir de terre à quatre niveaux, et finissant dans les rivières entourant la ville. Évidement, pas question ici de tuyauteries et de latrines connectées aux égouts. Les litières sont sèches, et l'on les sort au besoin pour les apporter au coin de la rue, au dépotoir qui, tous les soirs, sera vidé. Le contenu sera acheminé vers les champs de la cité et de ses faubourgs pour y servir d'engrais. La distribution d'eau se fait via des puits, également un dans chaque rue. Ils sont connectés à un réseau souterrain basique mais étanche qui a pour origine l'arrivée de l'aqueduc, dans la partie centrale de la ville, c'est à dire côté gothiques.
Cette population immense offre cependant une milice qui, formée à divers usages, permettra la bon fonctionnement de la cité. Sur les 100.000 habitants (faubourgs + cité même), 10.000 font partie de la milice. Le boulot n'est pas à plein temps, et des tournantes sont opérées. Il s'agit en fait d'un service civil de cinq ans nécessaire pour disposer du droit de s'installer à la capitale. Trois choix sont possibles : Le service de nettoyage, de vigile, ou de soldat. Les premiers veillent au nettoyage de la cité, au ramassage des déchets, etc... Les seconds forment une police chargée de régler les petites querelles, de faire appliquer la loi, d'éteindre les incendies, etc. Ce sont l'équivalent de nos policiers-pompiers. Enfin, les soldats sont chargés de défendre la ville. Cfr description soldats. Gnosia dispose donc de 7200 soldats de milice, et d'une compagnie de plus de 3300 soldats gothique, écuyers compris. Cette force de combat reste insignifiante pour contrer une armée trop imposante au niveau de l'enceinte externe, au vu de la circonférence des fortifications (près de 40 km !). Cependant, si l'on considère le nombre d'hommes en âge de se battre, tous ayant eu à faire ledit service civil, donc une moitié formés à la maîtrise des armes, cela porte le nombre de miliciens à 15.000. Les armes sont déjà prêtes dans cette expectative, de même que des stocks énormes de munitions. Il faut de plus compter avec le reste de la population, peu encline à laisser ses habitations en proies aux flammes et au pillage. La ville est immense. Difficile à protéger et impossible à maîtriser sans une armée d'au moins 50.000 hommes.
Il faudra que je redessine la cité, mais pour la localisation entre les montagnes et la repartition des quartiers, cela n'a pas changé.
Brun : les routes principales (numérotées)
Rouge : murailles (oubliez)
Mauve : habitations
Jaune : Commerces
Vert : Prairies et terres agricoles
Noir au centre : Quartiers de l'Ordre
Petits rectangles rouges : Casernes de garde
Les traits bizarres au crayon : le dénivelé (lignes /- parallèles)
Zoom du centre :
Même légende que si dessus
Le diamètre de l'enceinte interne = 2km
Chaque branche à 3 quartiers dans la ville interne
-> Maçons = symbole de compas
-> Religio-juridique = symbole de balance
-> Armée = épée
-> Politique = Parchemin
Noir : Palais des officiers
Vert = Maison du GrossHospittler
Jaune = Chambre politique
Orange = Palais des maçons
Mauve = Palais des Juges-Evêques
Bordeau = Palais de Justice
Rouge = Cathédrale
Bleu = Fontaine avec en son centre la statue des trois frères fondateurs (Bernhard de Lannoy, Dieter Plittersdorf et Fritz Uttenheim)
Sujet: Gnosia (version 3.1) 
Dim 31 Juil - 14:04
