La nuit tombe et les portes se ferment,
les loups hurlent et le vent mugit parmi les fermes,
les gens se tapissent dans leurs chaumines,
cachant trésors, nourriture et gamines,
un silhouette, à l'horizon se profile,
courbée tel un corbeau, marchant sur un file,
l'ombre s'approche, l'on s'interroge,
que fait-on? Les montons l'on égorge?
Pour éloigner ce démon du malin,
ou est-ce seulement un malandrin?
Mais la créature, du village, se rapproche,
et les hommes de leurs mains saisissent de pioches,
pour affronter ce suppôt du malin,
mais malgré tout, ça craint !!!
-Mais non, papy, tu peux pas finir comme ça !!!
-Mais si ma petite fille adorée, d’ailleurs je le prouve. Allez, maintenant c’est l’heure de te coucher.
-D’accord. Mais alors tu me promets de me raconter la suite demain ?
-Oui. Demain. Allez, bonne nuit ma puce.
Un vieil homme et une petite fille. Le vieillard tient dans sa grosse main rugueuse la douceur de la petite. Il l’accompagne jusqu’à son lit, la borde, lui dépose un léger bisou sur le front. La petite a déjà fermé les yeux, elle dort profondément. Le vieil homme se relève douloureusement, il sort de la petite pièce à tâtons. Le seul trésor qui lui reste, c’est elle, ça petite-fille.
Une fois de retour dans la pièce principal, il soupir. Il prend la mandoline avec laquelle il a accompagné la balade. Il la range dans un coffre. Il regard par la vitre. La neige recouvre intégralement les environs, rien ne bouge. Juste les flammes qui lèchent les murs de la cheminée.
Le vieil homme reste un moment debout. Il fait mine d’aller se coucher, mais se ravise. Il reprend son instrument, s’asseye sur un fauteuil. Il fait quelques accords puis se lance dans une balade de temps anciens.
EN COURS D’ECRITURE...