La conquête de Pandrea
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 Bisol de Saint-Omer

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Bisol von Sint-Omer
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Bisol von Sint-Omer


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MessageSujet: Bisol de Saint-Omer   Bisol de Saint-Omer Icon_minitimeSam 23 Fév - 22:03

Les cris et les bottes martelant les corridors m’assourdissent, partout des chevaliers se hatent de rejoindre leurs unités et hèlent leurs compagnons. Le château n’est plus qu’une immense fourmilière.
J’avais moi aussi fait partie de ces hommes sur le branle bas de combat, jusqu’à ce qu’Hugues le Preux, Maître de la compagnie des Lynx m’ait ordonné de rester au château en son absence. Des troupes ennemies avaient étés aperçues près de la rivière Courantyme, en plein cœur de l’Etat. Jamais encore les Hyènes n’avaient étés si entreprenantes. Elles menaçaient à présent de s’emparer de Gnosia, le siège de l’Ordre. Leur armée, gigantesque marée humaine avait découragé les autres compagnies d’agir, celles-ci préférant attendre des ordres pour une attaque combinée des toutes les armées de l’Ordre.
En réalité, les Hyènes, redoutant par-dessus tout les lances lynx, étaient pénétrées dans l’Etat par les territoires neutres et remontaient à présent vers le nord-ouest dans le but évident de saccager Gnosia. D’après Hugues, elles y seraient en moins d’une semaine. Si les deux compagnies chargées de la surveillance des provinces traversées par l’ennemi n’attaquaient pas, c’est parce que les 200 000 hyènes représentaient une menace jamais vue auparavant, et qu’elles ne savaient comment réagir.
Hugues, avait fait de la compagnie des Lynx le cauchemar de tous les ennemis de l’Ordre était réputé pour son sang froid et son tempérament bouillonnant avaient jusqu’à présent fait leurs preuves. Il ne pu supporter que la tâche pour laquelle il oeuvrait depuis si longtemps puisse être réduite à néant par l’incapacité de ses collègues.
Evidement, ces derniers n’avaient pas tort, il fallait s’organiser. Cependant, il était trop tard pour rassembler toutes les armées de l’Etat. Le Maître de Lynx pouvait se targuer d’avoir formé ses 10000 hommes dans le plus pur esprit des spartiates : des monstres nourris à la viande crue et parcourant quotidiennement 40 km à pied avant leurs exercices de combats journaliers. Ils étaient de surcroît rompu aux ordres de combats et maîtrisaient la lance à la perfection. C’était moi, Bisol de Saint-Omer, qui, lisant un des livres de Polybe, l’historien grec, y découvrit cette technique qui devait faire des Lynx des guerriers invincibles : la phalange.
Quoi qu’il en soit, Hugues rassemblât ses 2000 cavaliers, 5000 lanciers vétérans et 3000 autres guerriers plus novices (moins de trois batailles à leur actif).
-Bisol, me dit Hugues, je sais que tu me désapprouves, or tu es un bon tacticien. Pourtant, dis moi, que puis-je faire d’autre ? Laisserais tu prendre Gnosia ? Laisserais tu ta patrie se faire bafouer ? Non, et moi non plus. Crois tu que c’est de gaieté de coeur que tes compagnons et moi allons mourir au combat ? Tu sais comme moi que nous n’avons que très peu de chances de victoire, mais ne tenterais tu donc rien ? Crois tu que notre sacrifice sera vain ? Non Bisol, je ne veux pas que ma compagnie reste ici à attendre quelque ordre hypothétique ! Il est trop tard, tu le sais.
Il posa la main sur mon épaule : Mon ami, mon frère, je veux que tu restes ici. J’ai besoin de savoir qu’avec moi ne disparaîtra pas la fière et vaillante 12eme compagnie. Si je devais mourir, je veux que tu prenne ma place et reforme 10 000 Lynx. Tu nous vengera mon frère, me le jure tu ?
Je versai un larme, et il me serra contre moi : Je te le jure Hugues, tu seras milles fois vengé, prononçais-je en détachant bien mes mots, les chargeant de conviction, de haine et de douleur.
-Je le sais, je le sais mon ami…
Puis, il relâcha son étreinte, tourna les talons et s’éloigna dans le couloir sombre et infini, droit et fier, sa cape claquant majestueusement derrière lui.
Je versai une dernière larme, puis rentrai dans ma cellule.

Hugues ne revint jamais, ni aucun de ses hommes, aucun de mes frères d’armes. Ils avaient surpris l’armée Hyène près de la rivière Courantyme, à un jour de marche de Gnosia. Les chevaliers avaient parcouru 200 km en 4 jours, et étaient éreintés. Il était encore temps de faire demi-tour, mais Hugues refusa d’attendre une seconde de plus et attaqua les Hyènes sur le pont, optimisant les capacités de ses phalanges. Mais les Hyènes, à 20 contre 1 finirent par avoir le dessus. A tout moment les combattants Lynx pouvaient encore s’enfuir ou se rendre, pas un seul n’essaya. Hugues, au premier rang, décima quelques 200 ennemis avec les premières rangées de phalangistes (soit 30 hommes). Transpercé de 2 flèches, le bras coupé, il trouvait encore la force de tuer ses adversaires à l’aide de son bouclier, les poussant à l’eau, leur broyant le cou. Il fallut lui trancher la tête pour qu’il tombe enfin à genoux puis meure aux côtés de ses hommes. Le pont était tellement jonché de cadavres que les Lynx purent s’en faire un rempart derrière lequel leurs lances prirent les vies de 70 000 Hyènes. Pour finir, après 10 heures de combats acharnés, le dernier Lynx signifia son refus de se rendre aux 45 000 ennemis restants en tranchant la tête de l’émissaire. 15000 flèches l’abattirent l’épée à la main, le mot « Lynx » sur les lèvres.

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