Des ambassadeurs

10 février 1250
Situation critique dans l'Etat. La nouvelle a rapidement fait le tour des provinces, et les membres de l'ordre autant que le peuple attendent avec impatience le dénouement. Adolf, redouté et assez peu apprécié de la plupart, est en train de se faire interroger par l'HochMeister, lequel a vu sa popularité décroitre de façon continue depuis sa nomination : Sa tolérance vis-à-vis de l'hérésie de son général et l'échec de la campagne de 1249 ont nettement contribué à ce déclin. On parle de sa démission. Heinrich vient de recevoir le verdict des douze cardinaux constituant le conseil supérieur de la branche juridico-éclésiastique. Deux réclamaient sa démission, quatre voulaient un châtiment intermédiaire, six jugeaient qu'il n'a rien à se reprocher. Le Grand Inquisiteur Inspecteur des Tribunaux s'est donc vu acquitté. Après avoir manifesté sa reconnaissance auprès de ses représentant, il a aussitôt insisté pour participer au jugement d'Adolf, ce qui lui est jusqu'à présent refusé. Nous retrouvons donc Bisol et son second dans une salle de la prison (quartier officiers évidement) :
-Je ne comprend pas, comment oses-tu m'affirmer que tu as agi dans le but de me protéger ? Interroge encore l'HochMeister.
-Je te le répète, ils avaient été désarmés. Je m'étais arrangé pour qu'ils dussent prendre un bain avant de te rencontrer, et qu'on remplace leurs habits. Je n'avais pas vraiment prévu l'éventualité de ces dagues cachées sous leurs semelles...
-Et que justifiait donc ton absence dans la salle dans ce cas ?
-Je n'étais pas sûr, au moment où ils s'étaient présentés devant nous, qu'ils avaient été convenablement fouillés. Je ne voulais pas prendre le risque qu'ils se ruent sur moi à ce moment, et j'ai du, rappelle toi, te demander de leur annoncer que j'étais absent. Or, ils m'avaient vu. Je ne pouvais donc pas me représenter en tant qu'Adolf à la seconde entrevue. De plus, je n'étais absolument pas certain de leur culpabilité, j'étais simplement sur mes gardes car Ludovicus semblait très mal à l'aise, et pas simplement à cause de l'intimidation que pouvait lui causer sa présence devant le grand conseil. Imagine si ils étaient sincères...
-Soit, passons. Pourquoi, dans ce cas, as tu choisi un excellent lieutenant à la place de prendre un soldat de moindre qualité ?
-Il fallait donner le change. Je n'appréciais certes pas Godric, et je comprend tes soupçons. Mais je ne pouvais te laisser avec un homme qui n'aurait su te protéger le temps de faire arriver les gardes, ou qui se serait posé trop de questions. Il aurait montré un malaise qui aurait inquiété les assassins. Je ne comprend d'ailleurs pas comment nos hommes ont mis tant de temps à forcer la porte !
-Il semblerait qu'ils l'aient bloquée avant que je n'entre dans la pièce avec Godric. Ils ont faillit nous tuer tous les deux, qu'aurais tu fais dans ce cas ?
-Ca ne s'est pas passé comme je le pensais, je regrette amèrement ce qui c'est passé, sincèrement. Je t'ai toujours été loyal, et le serai toujours. Si tu dois me faire brûler pour sauver l'Etat ou ta carrière, fais le. Mais je t'assure que jamais je n'ai songé à t'éliminer. Godric était un excellent commandant, et bien que je ne le portait pas dans mon coeur, je regrette également sa perte... Songe aussi à cela Bisol : Si je n'avais pas agit comme je l'avais fait, que ce serait-il passé ? J'aurais pu aussitôt appeler la garde, quand ils s'étaient présentés dans la hall de réception. Mais quelles garanties avaient-on qu'ils n'étaient pas honnêtes ? Ou qu'ils n'allaient pas se sentir perdus, auquel cas ils auraient eu jeu aussi facile que dans la pièce ou ils sont morts finalement ?
Bisol hocha la tête, songeur. Ses blessures suppuraient encore beaucoup, et les apothicaires craignaient pour son bras droit.
-Je ne sais que penser, frère. Tu m'as toujours été loyal, c'est vrai, et tes dires me semblent honnêtes. Pourtant, dehors, on veut ta peau. Et certains veulent aussi la mienne. Alors, que dois-je faire ?
-Juge moi, déclare moi coupable et brûle moi, ou un individu qui me ressemble. Ou alors déclare la guerre aux vikings, allies-toi à Nekhen, qui montre déjà une volonté de se christianiser et déteste les skaers. Avec les tloxcolèques en auxiliaires, les montagnards seront occupés. Une victoire serait de bon ton pour calmer le jeu mon frère, et plus indiquée que le sacrifice de ton plus servant compagnon...

HRP: arrivée du messager pour l'invitation à Gnosia le 12 février 1250. Sinon bonne chance pour Adolf.

HRP: une petite intervention de Tarik (qui finit quand même par apprendre la nouvelle) est nécessaire.

10 Février 1250

"-Par les couilles d'Odin!!!!
-Enfin grand Kongr...
-Y'a pas d'enfin qui tienne!! On était arrivé, enfin, à une paix un peu viable, sans trop de soucis mis à part cette coalition d'hommes des marais, et voilà qu'on m'apprend que deux de mes meilleurs espions ont tentés, et presque réussis, de tuer l'Hochmeister! Et sans m'avertir!
-C'était pour venger....
-Je sais! J'ai navigué jusqu'à Ilhalun massacrer le rix provisoire pour venger cet abruti de Weylkyu! Alors je connais la chanson. Mais là, ces deux zouaves vont re-provoquer une guerre... et si au moins ils avaient vraiment tué Bisol!
-Heu....
-DEHORS! Avant que je te décapite juste pour me passer les nerfs!!!!"

Le messager se rua hors de la pièce le plus vite possible, et il entendit distinctement le TCHAK de la ahche qui s'était plantàée dans la porte juste après sa sortie. On voyait rareemnt le Kongr énéveré, mais là, il était simplement furieux.

"-Les abrutis les abrutis.... Et je ne reçois la nouvelle que maintenant. Bon... "

Tarik se plongea dans une réflexion intense tout en tournant comme un ours en laisse dans son bureau. La situation était vraiment critique. Tarik ne rechignerait pas à tuer des Gothiques, là n'était pas la question. De plus, les manieurs de la nouvelle arme, la bardiche, étaient impréssionnant. Mais il devait juger les diverses points: les Changpas voulaient globalement la paix et ceux-ci ne l'aideraient qu'en cas de besoin urgent, si il n'y avait pas d'autre possibilité. Mais dans ce cas, allez savoir comment les montagnards agiraient. Bon, il était certain que les Rus seraient de son côté, et il pouvait demander au Jarl de Fjordburg et au Boyard de Novogord de s'occuper des hommes des marais, mais les Gothiques étaient encore blessé de tyrsdädt et ne laisseraient pas passer une telle occasion.
Bon, les cités devraient rester neutres, du moins globalement: la guerre civil et le chaos résultant de la mort du tout-puissant rix Weylkyu étaient profitables aux skaers, du moins pour le moment. Mais il fallait, du moins pour soit calmer le jeu, soit pour déclenché les hostilités, agir vite.

Tarik choisit vite les dispositions que cette tentative, impromptue, imposaient: envoyer des messagers à ces deux alliés, Russ et Changpas, lever une partie de la milice et la préparer à la guerre, et enfin se rendre en personne à Gnosia, débroussailler la situation: il était choisit Kongr pour la paix, la prosperité et la gloire de Skaer. Il devait honorer ces engagements.

Attrapant sa plume, il écrivit tout d'abiord une lettre pour ces alliés:

"Mes chers alliés du Septentrion,

Deux de mes hommes ont dépassé mes ordres et ont tenté de venger la mort d'un de mes ambassadeurs assassinné par, semblerait-il, l'Ordenmarschall gothique. Non seuleemtn leur tentative à échoué, mais ils sont morts au combat et la guerre pourrait éclater à tout moment.
Dans le même temps, les hommes des marasi se préparent à envahir mes territoires de l'Est.
Boyard de Novogord, nous devons nous allier contre ces gens, le Jarl de Fjordburg coopérera avec toi et à vous deux vous devriez pouvoir vaincre leur armée et mettre à genoux leur chef, Hurg. Je laisserai aux Russ les deux tiers du butin et les terres conquises.
Vares, grand Khangrid, pourrais-tu envoyer sur ce front certains de ces hommes pour aider à soumettre ces chiens? Tes homems avaient fait merveille à Tyrsdädt et leur talents seront utiles dans les marais de l'Est.

Je vais rassembler ma milice, car je crains que les guerre ne soit, encore une fois, inévitable, mais je ferai tout pour l'éviter. Pourriz vous envoyer vos troupes disponibles à Tyrsdädt, du moins quelques renmforts en cas d'attaque Gothique? Car s'ils attaquent et que nous pouvons les vaicnre, nous pourrons porter le guerre sur leur territoire et les forcer à arrêter cette folie.

Moi-même je me rends sur le champs à Gnosia, défendre l'honneur de mon peuple.

Que les Ases vous gardent en ces temps troublés,

Tarik Stefanson, Kongr des Skaers."

Le Kongr vit le corbeau s'envoler. Une bonne chose de faite.
La suivante fut rapide. Il héla un messager, qui pâlit quand il lui annonçant de lever la milice du sud, mais qui partit sitôt envoyer les corbeaux de recrutement. Une forte force serait prête dans un mois à Tyrsdädt.

Enfin, Tarik reprit sa plume et écrivit en Gothique.

"Au Hochmeister Gothique,

Nous avons un différent urgent à régler. Je serai à Gnosia dans trois jours, pour que nous réglions ça entre hommes.

Tarik Stefanson, Kongr des Skaers."

Le corbeaux d'envola à son tour.

Tarik rassembla ces affaires et ces symboles, et se dirigea vers le port. Une heure après, le Drakkar du Kongr était en route.

HRP: si tu viens au mariage de Tsékelkan, tu peux éventuellement lui demander de l'aide pour soumettre les hommes des marais, les thragryptéens et la garnison tloxcolèque pourraient se réveler de puissants alliés. Simplement parce qu'ils vivent à la base dans des jungles et des forêts. Sans compter, qu'ils sont plus de 100 000.... En plus, ça fait longtemps que tu es "en paix" avec nous, un tel accord ne serait pas dur à négocier.

13 février 1250, Monts Xenling, Palais de Lenghur,

Vares regarda avec dépit la pile de manuscrits, de parchemins, de rouleaux de vélins, de missives et de lettres cachetées que le frêle messager venait de déposer, non sans efforts, sur son bureau. Il s’affala un peu plus dans son siège, le visage enfoui dans une main tandis que son moine-scribe-conseiller commençait la lecture à haute voix.

Parmi la cinquantaine de nouvelles :

Trente-deux étaient des menaces de mort de la part des Ossans, quatre demandes en mariage de la part de quelques filles de chef de clan désireuses d’échapper à l’union avec un pourceau consanguin désigné par l’autorité paternelle comme parangon d’époux rêvé, dix avaient été rendues illisibles par les intempéries ou étaient simplement rédigées par des illettrés, un rapport de ses espions indiquant d’étranges et plutôt louches mouvements de troupes du côté des Tamascalais (Non, sans riiiire !?), et finalement une lettre de son allié, le Kongr de Skaerling, l’éructant Tarik Stefansson.

Ce dernier demandait, comme ça, là, bam, les deux pieds dans les chouquettes, l’envoi de troupes aux quatre coins de Pandrea sous prétexte d’attaques imminentes déclenchées tant contre lui que par lui. Courtoisie quand tu nous tiens…

Si l’homme avait eu de meilleurs espions, il aurait su que :

1. Les Gothiques étaient en train de s’écharper parmi, notamment parce que la crédibilité militaire de Bisol et son club des cinq avait atteint celle d’une palourde moyenne. Et que, du coup, on aurait le temps de prendre une sieste et un petit thé au lait avant de risquer une attaque de leur part qui dépasserait le stade du symbolique (genre, embargo sur le commerce des biscuits à la cannelle).
2. Le peuple du Marais était composé de culs-terreux qui étaient plus dangereux par les maladies qu’on risquait d’attraper à leur contact que par leurs talents martiaux.
3. Tsékelkan allait se marier et comptait, paraît-il, réunir tous les chefs d’état pour l’occasion, histoire de se réconcilier autour d’un bon plat de haricots sauce chocolat-crevette-myrtille et avec quelques plumes bariolées dans le postérieur.
4. La guerre c’est pas bien. Même s’il n’avait pas vraiment besoin d’un bon réseau d’informateurs pour cela.

Le scribe s’impatienta.

« - Alors, seigneur ?

- Oh bah... Faites parvenir tous mes vœux de bonheur et mes condoléances les plus sincères aux futures mariées et préparez une meute d’élite avec laquelle j’irai patrouiller moi-même le long de la frontière sud, ça me fera les pieds. Pour les Skaers, envoyons des médecins et des astrologues à Tyrstadt et deux meutes à Fjordburg. Pour les Ossans, on fait comme d’hab’. »

En effet, Vares avait depuis longtemps préparé un modèle de réponse pour ses adversaires héréditaires qui pouvait se résumer en un mot comme en cent par « Chiche».

Il repoussa son siège et étala ses jambes sur le bureau. Puis, il bailla.

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13 février 1250, Oblast de Xodgorod, Forteresse de Xodgorod,

Berislav tapota du bout des doigts un accoudoir de son trône tout en sifflotant faux un air improvisé.

Malgré la garnison de gardes en armes et sa demi-douzaine de conseillers militaires, la salle des doléances paraissait –comme toujours- atrocement vide.

On avait pas reçu ne serait-ce qu’une carte postale depuis plusieurs mois. Et seul un tavernier de la région était passé la semaine d’avant pour demander le remboursement de son établissement qui avait cramé après une bagarre générale déclenchée par quelques soldats pour un obscur prétexte de combats de chiens truqués.

Un des conseillers militaire éternua bruyamment. Un peu de poussière tomba du plafond…

Cet à ce moment précis qu’un messager à bout de souffle fît irruption dans la salle et s’inclina devant son Knyaz avant de lui tendre une missive en provenance de Skaerburg.

Berislav ouvrit le message et commença la lecture. Six ou sept hommes se battaient comme des gosses pour tenter de lire par-dessus son épaule.

Arrivé au bas de la lettre, il la jeta au sol et se leva d’un bon, le regard perdu au loin et le torse bombé.

« - Mes amis ! Mes frères d’armes ! A moi, mon peuple ! Nous partons en guerre ! A la conquête des terres méridionales occupées par ces vils chiens des tribus marécageuses ! Pour l’Oblast et Dieu ! »

Il dégaina son épée ce qui fût suivi d’un concert de cri et de borborygmes gutturaux signifiant l’approbation des guerriers présents.


HRP :

Changpa : 5 médecins et 5 astrologues à Tyrstädt et 100 guerriers (typés embuscades/guérilla) à Fjordburg

Xodgorod : 5000 hommes et un état-major envoyés à Fjordburg

HRP: je voudrais pas en rajouter une couche mais depuis Woodstock, y a-t-il eu une autre victoire gothique ?

Tsékelkan a écrit:

HRP: si tu viens au mariage de Tsékelkan, tu peux éventuellement lui demander de l'aide pour soumettre les hommes des marais, les thragryptéens et la garnison tloxcolèque pourraient se réveler de puissants alliés. Simplement parce qu'ils vivent à la base dans des jungles et des forêts. Sans compter, qu'ils sont plus de 100 000.... En plus, ça fait longtemps que tu es "en paix" avec nous, un tel accord ne serait pas dur à négocier.

HRP : Je te signale en passant que ça vous grillerait auprès de nous
Et oui, il y a eu d'autres victoires gothiques, mais minimes, lors d'escarmouches.

HRP: je suis en paix depuis plus longtemps avec les skaerlings que les gothiques, et puis j'ai envie de taper sur quelqu'un et les hommes des marais pris en grippe ça m'intéresse bien ^^ Surtout si je peux rencontrer des Rus et m'emparer de terres supplémentaires.
On verra bien ce qui se passera à la réunion pour voir ce que je ferais avec les gothiques. Au pire, je reste neutre, au mieux je deviens un allié.

HRP : Te justifie IRL, c'est logique. Par contre, en rp, Bisol il l'avalera pas

HRP: d'où la question: est-ce que Tsékelkan ferait confiance à un homme qui a accédé à son poste lors de la défaite de son père ? Ou plutôt qui a dit que je devrais justifier à Bisol que je parte faire la guerre dans des territoires que l'état gothique ne connaît pas ? Surtout que je pourrais le faire pour aider mes nouveaux alliés thragryptéens

HRP : On a quand même des informateurs aussi hein On sait que les vikings sont en guerre contre le peuple du marais.

HRP: l'ordre a des espions ? c'est pas un peu contraire à votre éthique sur l'honneur ?

HRP : Depuis quand s'informer est lâche ? Je n'ai pas dit des assassins. Toute nation a des espions, c'est évident ça !

12 février 1250 : Heinrich a court-circuité Bisol en utilisant l'opinion publique. Adolf est responsable de l'arrivée des deux tueurs, savais qu'il s'agissait sans doute d'hommes dangereux et a faillit causer la mort de l'HochMeister. Pire, il a provoqué la mort du très apprécié lieutenant Godric, de la première légion ! L'OrdenMarschall sera jugé selon la volonté de Dieu : Un duel a mort avec un champion. Et pas n'importe quel champion. Celui qui a déjà tué plus de 37 criminels lors de tels duels. Catholique fanatique, sergent de métier, Bonifaz n'est cependant pas très rusé, d'où son incapacité à gravir les échelons de sa branche. Il reste un adversaire de poids, invaincu jusqu'alors. Bisol n'a pu refuser face à l'approbation de la majorité de l'Ordre, et le condamné se présente en cet instant dans l'arène aménagée sur la place principale de Gnosia. Tous les membres de l'Ordre basés à la capitale autres que les compagnons sont conviés. Les hauts gradés sont installés sur une estrade construite pour l'occasion, les autres se massent le long de l'arène.
Bonifaz est énorme : 2m10, des bras comme des troncs, il brise la nuque de ses victimes d'une pichenette. Il est en revanche plutôt lent à la détente, surtout face à l'OrdenMarschall. Fair-play, Heinrich tolère qu'Adolf choisisse son arme, confiant dans la force de son acolyte. Le choix de l'inculpé se porte sur une arme étrange qu'il se fait apporter : Une sorte de lance courte munie d'une lame à double-tranchant à chaque extrémité, ainsi que de piques acérées au milieu du manche, entre les deux poignées. Les plus familiers reconnaissent l'équipement du contigent que l'OrdenMarschall avait instauré parmi la compagnie des chamois, les chevaliers les plus mobiles de l'état. Bonifaz est muni d'un énorme bouclier qui le couvre presque complètement, mais ralentit ses mouvements. Son arme est un marteau de guerre, terrifiant entre ses mains et surtout interdit par l'Etat pour les conflits internes. Nul ne réagit. On le sait, il s'agit plus d'une mise à mort que d'un procès équitable, même si le clergé affirme le contraire.
La foule encourage les combattants avec ferveur. Peu osent encourager Adolf de peur d'être jugés eux-aussi. L'Ordenmarschall recherche un soutien auprès de ses compagnons les plus proches, lesquels, pour la plupart, se contente de hocher la tête, indiquant leur foi en son innocence, et par là même, son succès. Le signal est donné.
Étonnamment vif pour sa taille, Bonifaz est sur Adolf en deux pas, projetant son bouclier vers ce dernier pour le déstabiliser, tandis qu'il abat son marteau vers son épaule. Plus rapide, le général esquive et, d'un brisque mouvement de son arme, taillade le bras de son adversaire. Il n'a cependant pu éviter le choc du bouclier sur son épaule. Rageur, le fanatique recommence son attaque qu'Adolf pare de la même façon, en insistant toutefois sur le coup porté. Le sang gicle sur les pavés,et il semble que Bonifaz ne pourra plus utiliser son bras droit. De dépit, il lance son bouclier à la figure d'Adolf qui n'avait pas vu le coup venir, mais qui en profite pour enfoncer son arme dans l'abdomen du géant. Se vidant de son sang, le mastodonte saisi l'arme du condamné au moment où il l'extrait, et lui administre un coup de boule magistral. Relevant alors violemment son arme, Adolf enfonce une des piques centrales dans la gorge du champion qui abat son arme sur l'épaule de son ennemi. Un craquement macabre se fait entendre, cependant le coup n'a pas provoqué de blessure ouverte, le bras de Bonifaz étant trop affaiblit. L'OrdenMasrchall s'éloigne aussitôt du titan qui le suit en titubant, avant de s'écrouler sur le sol de la place. Adolf met alors ses mains en signe de prière et regarde vers le ciel. Pour la foule, c'est un miracle. (suite plus tard).

HRP: mouais... Mais pour avoir des espions faut parler les langues adverses ! Donc cela signifie que Bisol peut apprendre le tloxcolèque

HRP: je refuse. Il est trop obtus.

HRP: un Bisol parlant le tloxco ça aurait fait très sympa pourtant

Tsékelkan a écrit:

HRP: mouais... Mais pour avoir des espions faut parler les langues adverses ! Donc cela signifie que Bisol peut apprendre le tloxcolèque

On n'est pas des ignares !!! Et on a des écoles de très haut niveau, ainsi que spécialisées. Nos espions et ambassadeurs parlent couramene tau moins une langue en plus du goth. Bisol se débrouille en skaer et en tloxcolèque, mais ne le parle pas vraiment.

HRP: et maintenant je rapelle qu'il existe plus d'une vingtaine de dialectes tloxcolèques 8) dont la moitié que vous ignorez car venant des profondeurs de l'empire

Je parle celui qu'on enseigne genre celui de Toluca, de Tloxcolt et d'Oltèque.
Sinon, fait venir ton ambassadeur mec ,)

quel ambassadeur ? Si c'est pour le message, on l'a juste délivré à ta frontière, ce sont tes soldats qui t'amènent le message. Ecris juste ta réaction et si tu comptes venir. Des forces sont postés le long de la frontière pour vous amener à Oltèque si tu viens, sinon ils patrouilleront

Ca tombe bien, Adolf a faim

HRP: ? quel rapport ?

Donc lors des attaques, tes troupes ne se comprenne pas entre elles vu qu'elles parlent des dialectes différentes et qu'il ne fut pas oublier que vous n'êtes pas universitaire?

hé hé t'aurais pu le croire. Là je dois dire que je suis déçu, je passe des heures à écrire les origines de ma faction et personne n'a lu mon travail
Si vous l'aviez fait, vous sauriez qu'il y a une langue tlxocolèque commune qui se nomme le tloxcolèque mais cette langue bien que parlée dans tout l'empire n'est pas majoritaire, elle l'est pour les capitales de provinces et généralement les forces armées et les marchands mais les populations de villages utilisent souvent un mélange entre le dialecte de leur région et le tloxcolèque. Un peu comme les habitants d'Okinawa au Japon (désolé j'avais pas d'autre exemples en tête), on peut donc les comprendre même si c'est ardu.
De plus, si vous aviez encore une fois lu mes travaux, vous sauriez qu'il y a un dialecte militaire spécifique ! Celui-ci basé sur l'oltèque (et non le tloxcolèque vu qu'Oltèque est la capitale militaire de l'empire) et est appris à tous les chefs d'unité ! Ceux-ci apprennent leurs ordres et doivent ensuite éventuellement les traduire à leurs forces. Ce qui explique pourquoi les chefs d'unité sont plus intelligents vu qu'ils doivent parler cette variante de l'oltèque appelle Oltolt qui ne comprend que des mots de guerre et des expressions de stratégie. Comme par exemple; mouvement de vos troupes sur le flanc est, ou attaque à l'aube ou encore repli. Bref, c'est un vocabulaire simple mais qui empêche l'ennemi de pouvoir clairement comprendre les intentions des tloxcolèques vu que c'est encore une fois une variante de la langue dite nationale

Et, juste pour le rappeller, on a 3 universités, celle d'oltèque: la militaire (où on apprend justement cette langue et de laquelle on envoie des scribes pour l'apprendre dans les provinces reculées), celle de Tloxcolt: la plus renommée et la plus religieuse et enfin celle d'Ixtiltia: la recherche, c'est là bas qu'on forme ingénieurs, architectes, apothicaires et autres.

Quand on te dit qu'on parle le tlxocolèque, tu parle des dialectes, donc ça m'a fait douté, car si une langue permet de se faire comprendre partout, même si ce n'est pas par tout le monde, qu'elle s'appelle tlxocolèque, et qu'on te dit que c'est celle qu'on connais plus ou moins bien, pourquoi tu nous embrouille avec tes dialectes?
tu est un méchant qui nous perturbe