La taverne, LA vrai

Ils restent!!!

Sitôt qu'il voit que les Gothiques se décident à rester, le tavernier siffle et quelques servants se précipitent pour aider à prendre soin des montures pour les mener dans un petit bâtiment construit dans ce but.

Puis, il se tourne vers les Gothiques:

"Allez donc, mes braves, venez donc vous mettre au chaud. Nous avons justement une table près de la cheminée et un tapir sur le feu. venez donc, entrez..."

« Mmgngn ... hérétiques ... mrgngnrgnn ... acool... » gromellais-je.
Je faisais encore moins confiance au viking qui nous propose l'Hospitalité , qu'au brigans. Un viking qui propose l'hospitalité à un étranger a une idée derrière la tête, généralement pas en faveur de l'étranger. Sourtout si l'étranger est un prête de Dieu. Avec des brigands, on était sur qu'on devait les tuer, mais là...
Enfin n'avais-je pas juste aujourd'hui plaint la diplomatie de Bisol ?
Enfin je tentais d'entrer en gardant mon crucifix et une arme. Si l'étranger refusais de me laisser entrer, Il y avais encore une chance de convaincre Bisol qu'il s'agissait d'un get-apen.

-on considère que c'est à Tarik ?_

Voyant que le grand et maigre inquisiteur s'accroche à son crucifix et à son épée tel une palourde à son rocher, le tavernier se retourne et lui dit dans un gothique très propre, malgré, comme vous avez pu le remarquer depuis le début, un accent assez prononcé.

"Eh bien, que faites-vous? Ici, même le Kongr lui-même ne pourrait pas entrer avec une arme. Bon, si vous voulez trimbaler cette croix de bois, libre à vous. J'ai eu un marin qui refusait de sa rame fétiche alors une croix... Mais ici, pas d'arme! Je ne tiens pas à voir des membres joncher le sol après une rixe... Et j'ai des videurs qui surveillent les fauteurs de troubles... vous en serez pas déranger ici, même les Berskers savent qu'il ne faut pas faire les marioles ici..."

Fit-il avec un clin d'œil, en pointant les deux baraques derrière lui, discrètement appuyé à un mur. En effet, deux très grand nordiques se tiennent là, d'environ deux mètres chacun, pas armé, certes, mais avec une petite matraque à la ceinture...
Ici, le service d'ordre est assuré, et vous voyez passer devant vous en râlant à cause des gens sur le passage un couple qui dépose sans broncher trois dagues et une épée dans le râtelier prévu à cet effet.

Les gothiques échangèrent un regard.
Il est vrai que seuls les membres de l'Ordre étant armés dans
l'état, il n'était pas coutume pour eux de devoir rendre des
comptes à un tavernier « du peuple ». D'ailleurs, la
boisson étant rigoureusement interdite en dehors de certaines
cérémonies, les rixes n'étaient que très rarement causées par
les chevaliers, qui se contentaient en général de les réguler à
coup de boucliers. Il était en revanche plus que concevable que les
vikings, au tempérament plus vifs et presque tous armés, ne
puissent entrer avec leurs armes dans un établissement public.

Bisol jeta un regard froid au viking :


« Saches qu'un tavernier n'a pas
d'ordres à donner à l'HochMeister de l'état gothique. Tu as le
choix : Soit tu refuses de nos héberger, et nous passerons notre
chemin, soit tu nous laisse entrer selon notre bon vouloir, et je te
garantis qu'il ne vous sera pas fait le moindre mal, à moins que
vous ne nous agressiez d'une quelconque façon. Me suis-je montré
suffisamment clair, viking ? »

Hum tuez les habitants sur le champs, c'est se livrer à Tarik. Mieux vaut éviter ça, même si c'est tout ce qu'il méritent, ces rustres ! Sont des mots pour expliquer quelque chose à d'important voyageurs lointain ?

Il y va de notre honneur, assez bafoué pour cette journée !

Hrp: Vous êtes vraiment pas coopératifs... très Rp, mais pas coopératif!

Le tavernier écoute la réponse de l'Hochmeister, et fronce les sourcils d'un air un peu... comment dire, entre l'outragé et le contrit. S'il a perdu le sourire de tout à l'heure, c'est d'une voix toujours courtoise, mais désormais froide, qu'il répond aux Gothiques.

"Ici, vous êtes en Skaer, et chez moi. Je suis Olof Janson, et je suis un Boendr libre du peuple Skaerling. Chez le plus humble des charbonniers, j'accepterai les lois qu'il y impose, donc j'attends de vous la même chose. Mon établissement et sûr, propre et renommé, et ce n'est pas toutes les tavernes qui peuvent en dire autant. Vous êtes sans doute un personnage très important chez vous, mais ici vous êtes un client comme les autres, et même plus, étant donné qu'il est rare de voir un si bel équipage. Alors je le redis. Ici, pas d'armes, que le propriétaire soit un Boendr, un Jarl, ou un... Hochmeister?
Allons, détendez vous, posez vos armes et venez prendre une corne..."

Il essaie d'être amical, mais on voit que le cœur n'y est plus autant qu'avant, un peu blessé par l'arrogance des Gothiques.
Derrière lui, on voit les deux gardes se relever un petit peu, et prêt à intervenir pour protéger leur patron. Mais à vrai dire, ils ne pensent pas devoir combattre: ce serait folie, dans un climat déjà tendu entre les deux royaumes, pour un Gothique d'attaquer un citoyen, riche et estimé qui plus est, dans la capitale Skaerling.

Percevant l'aigreur du
gérant,l'Hochmeister compris qu'il avait heurté sa sensibilité.
Quelque peu gêne de son attitude arrogante, il se tourne vers ses
hommes qui semblent tout aussi mal à l'aise.


D'un léger hochement de tête, les
gothiques confirment leur pensée : Il serait sage de passer l'éponge
et de rester à loger ici.


Reportant son attention sur le viking,
Bisol lui fit signe de patienter un instant, et, s'écartant quelque
peu avec ses hommes, s'enquit de leur opinion concernant la sécurité
de l'établissement:

- »Nous sommes en temps de
guerre, sire » commença un officier. « Cela implique,
dans une assez large mesure, que vous n'êtes en sécurité nul part,
et encore moins dans une auberge ennemie. »

- « Une auberge païenne ! »
Rugit Heinrich.

- « Wilbür n'a pas tort »
affirma un troisième gothique, ignorant la remarque de
l'inquisiteur. « Mais il serait malvenu d'accentuer la
rancœur qui pèse déjà entre nos deux nations. Si vous me
permettez de faire cette suggestion, je propose de faire mine que
notre état est au courant de notre présence ici, et qu'il rasera la
ville si il n'a point de nouvelles de nous ! »

Les occidentaux continuèrent leurs
discussions pendant un petit moment, avant de décider :

1-3 : De faire leurs excuses au gérant
(nous étions fatigués et nous étions fait houspiller dans une
taverne) tout en insistant indirectement sur le fait que l'Etat nous
savais ici (ce qui, au demeurant, est vrai dans une assez large
mesure)

4-5 : De ne pas passer la nuit ici mais
quitter la ville

6 : De demander à Heinrich de trancher


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'Attaque' : 2

On le continuera ?