Chansons de skaerling

Ici bientôt, quelques chansons à boire du pays froid...

Pour commencer, la légende des 30 Normands!

30 Normands

Nous étions trente chevaliers aux cheveux brillants
Trente braves guerriers fiers d’être normands
Prêt à partir or, honneur et gloire
Et de nouvelles liqueurs à boire
Les armes étaient luisantes, les chevaux piaffants
Mais le soleil était au couchant
La nuit en ville nous fallu passer,
A demain, fiers guerriers…

Dès la première nuit, l’un de nous partit
Pris par l’ennemi, ô que nenni
Dans les bras d’une pucelle est resté
Et, vu la donzelle, je ne peux l’en blâmer.
Nous partîmes donc au nombre de vingt neufs
Le cœur remplit d’un espoir tout neuf
Mais les chemins sont emplis de vils gredins,
Et voici ce qui se passa le lendemain…

Dans une embûche nous sommes tombés
Ou nombre de nos amis ont trépassé
De l’un d’une hache le crâne fut fendu
Trois braves fléchés lâchement ont été pourfendu
Son palefroi sous lui occis
Un héros sous les gueux a périt
Nous fallu donc battre d’une triste retraite
A vingt quatre ruminâmes cette amère défaite…

Et voici que l’orage en forêt nous surprit
Dans un monastère proche avons fuit
L’accueil à tous réchauffa les cœurs
En même temps qu’il réveilla nos ardeurs
Pillâmes l’or de ces vendus reclus
Et leurs nonnes nous mîmes à nu
Revigoré par cette brillante victoire
Nous repartîmes vers la gloire…

L’orage passant, nous arrivâmes près d’un torrent
Malheur, celui que l’on nommait le passant
Brûlait avec ceux que nous avions vaincus
A nager nous nous sommes résolus
Enlever toute la plate et la maille
Prier que point notre cœur ne défaille
De cette traversée bien peu survécurent
Voici ce que fut leur aventure…

Dès les premières brasses, l’un s’étouffa dans la vase
A peine cela fait, un tronc raccourcit l’autre d’une toise
Quatre d’entre nous par le poids emportés
Au fond de la rivière ont coulés
Mais le pied posé sur la rive a glissé
Son crâne sur un roc a fracassé
La rivière a bien prélevé son tribut
Et de nombreux amis nous avons perdus…

Tristes et déprimés, dans un village sommes arrivés
Et trois chez leurs parents piteusement sont rentrés
Le reste à l’auberge nous nous sommes conduits
Pour du malheur demander l’oubli
De la beuverie deux n’ont pas survécus
Par trop d’alcool ont été vaincus
Fuyant les gardes qui en voulaient à nos écus
En prison l’un d’entre nous a échu…

Dans les bois sommes allés nous cacher
Et un malheureux dans les fourrés s’est égaré
Partant donc de ce bois maudit
Partir, loin du brouillard et de la pluie
Nous embarquer pour un pays de miel
Là ou nous pourrons jouir du soleil
Donc en caravelle nous nous sommes embarqués
Oh, que ce fut une mauvaise idée…

L’air de la mer nous a rafraichis
Le bruit des vagues nous a raffermis
« Que viennent tous les monstres marins
Pour les occire mon bras ne tremble point ! »
Mais le kraken notre défi a entendu
Et du corps de cinq amis s’est repu
Fuyant piteusement à la nage
Nous arrivâmes sur un inconnu rivage…

Affamé dans cette terre si hostile
Ou ne poussaient que des plantes viles
L’un d’entre nous par le sort fut choisi
Et de repas à ses amis a servi
Rongeant les os te le cuir d’un homme
Nous nous sommes tous plongés dans un somme
Car, plus de gloire, il fallait sauver nos vies
Et enfin revoir notre Normandie…

Quatre barbus affamés se réveillèrent
Et partirent du côté opposé à la mer
Vers de dangereuses montagnes
Car le kraken nous hantait de sa hargne
Gravîmes de dangereux précipices
Mais sans subir aucuns sévices
Quant dans une caverne nous arrivâmes
Et vîmes un spectacle à nous glacer l’âme…
Car un terrifiant grand ver était tapi
Rongeant les armes d’un héros cuit
Tentant de reculer sans passer au petit feu
L’un d’entre nous tomba dans le creux
Le Dragon se jeta sur lui et lui arracha un bras
Mais les trois braves se jetèrent au combat
Ce fut un affrontement digne des plus grands héros
Qui va bien au-delà des simples mots…

Le premier lui brisa les jambes sans faiblesse
Mais périt d’un coup de queue à la pointe traitresse
Le second lui arracha les entrailles
Mais périt par la chair, écrasé comme vulgaire piétaille
Le troisième lui transperça d’une lame le cerveau
Mais par la flamme fut brûlés jusqu’aux os
Et moi, rampant avec un bras blessé
De mon hideuse blessure me suis soigné…

J’ai volé le trésor de ce maudit ver
En or me suis refondu une main ornée de pierres
Et ai regagné le pays couvert de gloire
Pouvant raconter de mes compagnons l’histoire
Voici comment sur trente braves Normands
Si vingt neufs morts et disparu en l’aventure cherchant
L’un peut dignement par l’histoire les honorer,
Et dans la richesse se vautrer !!!

Joël Demotz
08.05.2009

Tu as fait ça tout seul ? Ca va être dûr de persuader la populace que nos ennemis sont des brutes illettrées

Et encore.... Il y en a pleins:

Ambroisie

Ferme les yeux
Sens le feu
La vie coule dans tes veines
Et te libère de tes chaines

Un jour cette merveille nous est tombée des cieux
Un remède pour enfin nous rendre heureux
La solution aux troubles de la vie, à la peur de la bataille
Donnée par les Dieux pour que jamais le cœur ne défaille
Elle prit, potion magique, de nombreux noms
Mais toujours vécut le précieux houblon

Ferme les yeux
Sens le feu
La vie coule dans tes veines
Et te libère de tes chaines

Sent ton esprit qui à présent s’envole
Qu’importe que cela t’aie paru frivole
Tu vois aussi prêt aux plus périlleux exploit
Qu’à simplement danser dans la joie
La liqueur enflamme comme un feu tes sens
Voilà rejoins-nous dans la danse

Ferme les yeux
Sens le feu
La vie coule dans tes veines
Et te libère de tes chaines

Joël Demotz
26.02.2009


Appel marin

Tourbillon d’émeraude dans la mer,
Capture l’âme plus vite que le fer
Si un jour l’océan t’a pris,
Tu esprit tourne toujours vers lui.

Pour une vague, un éclat d’embrun,
Tu es prêt à partir au loin
Pour une crique un logon désert,
Loin des hommes, de la vie amer…

Laisser te glisser les courants,
Laisser te souffler par le vent,
Laisser disparaître le rivage.

Voguer sur des eaux de saphirs,
Rêver aux merveilles à venir,
Et se réveiller sur une plage.

Joël Demotz,
05.11.2008

Costo grussu

Soit prêt à frapper sans trembler
Sens dans tes veines le sang du noisetier
Tes ennemis ne se relèveront pas
Quant ta lance les frappera !
Que viennent en face les hommes de fer
Ils craindront bientôt le pouvoir de la terre

Une volée de bois dur
Laisse de profondes blessures
Méfie-toi de la branche
Sous laquelle même les forts flanchent

Tu cours sans crainte de tes ennemis
Tu sais que tu peux compter sur tes amis
Tu dois prouver ta force à ton clan
Et des épées protéger leur flanc !
Tu souris à l’idée de la bataille
Et tu souhaites que jamais ton bras ne faille !

Une volée de bois dur
Laisse de profondes blessures
Méfie-toi de la branche
Sous laquelle même les forts flanchent

Tu frappes comme de foudre de ton protecteur
Et d’Odin tu invoque la fureur
Tout te devient plus clair, plus limpide
Et ton esprit de pitié se vide
C’est la fièvre du combat qui coule
Bien plus mortelle que pierre qui roule !

Une volée de bois dur
Laisse de profondes blessures
Méfie-toi de la branche
Sous laquelle même les forts flanchent

Ils tombent tous à terre et tu restes
Et tu esquives les coups d’un saut leste
Ainsi ta lance transperce les chaires
Et ton esprit vole dans les airs…
La folie n’est qu’une de visions
De celui qui goute à la fièvre du combattant

Une volée de bois dur
Laisse de profondes blessures
Méfie-toi de la branche
Sous laquelle même les forts flanchent

Lance en main, sans crainte des blessures
Ainsi le fils du noisetier part à l’aventure
Qu’importe que costo grussu ne reste dans les mémoires
Il n’a besoin que de la fièvre de la victoire
Et des bras de son amie au loin
Pour qui il se battra lance à la main

Une volée de bois dur
Laisse de profondes blessures
Méfie-toi de la branche
Sous laquelle même les forts flanchent

Joël Demotz
07.03.2008

Follow the beer

You know, man, i can drink whiskey !
You know, girl, i can drink the beer !
But it’s always the same,
Did i will able to follow the dance ?

Dance dance follow your heart !
Dance dance follow music !
Dance dance follow your heart !
Dance dance follow the beer !
You never so cute
When you follow your drunk…
Dance dance follow your heart !
Dance dance follow music !
Dance dance follow the beer !

And know, guy, that’s happyness
Never forget, that’s all the life !
To be here, and sing the beer !!
And be, man, lord of the dance !!!!

Dance dance follow your heart !
Dance dance follow music !
Dance dance follow your heart !
Dance dance follow the beer !
You never so cute
When you follow your drunk…
Dance dance follow your heart !
Dance dance follow music !
Dance dance follow the beer !

Never stop, of dance the dance
And ever, drink holy beer !
You know, that’s song of life !
To be here, and make the cheer !!!

Dance dance follow your heart !
Dance dance follow music !
Dance dance follow your heart !
Dance dance follow the beer !
You never so cute
When you follow your drunk…
Dance dance follow your heart !
Dance dance follow music !
Dance dance follow the beer !

The morning, sun, already come
The night, booh, already stop !
But sure, man, it’s ever go !
And smell, girl, the real spirit !

Dance dance follow your heart !
Dance dance follow music !
Dance dance follow your heart !
Dance dance follow the beer !
You never so cute
When you follow your drunk…
Dance dance follow your heart !
Dance dance follow music !
Dance dance follow the beer !

You never so cute
To follow the beeeeeeeerrrrr !!!!!

Joël Demotz
02.12.2008

Fureur de vivre

Dans notre monde sans saveurs,
Où il reste si peu de couleurs,
Nous avons souvent oublié l’étincelle,
Qui en chacun de nous sommeille !

Perdu dans le travail,
Nous n’écoutons pas nos entrailles…
Et maintenant je sens mon cœur,
Qui ne me demande plus qu’une faveur :

Oublie la mort, la douleur, le froid,
Et profite de chacun de tes pas !
Aime la vie qui coule dans tes veines,
Et ne t’appesantis pas sur tes peines.

Aime ce monde, ressens le en entier
Et fais tout ce que pour quoi tu es né !
Que se soit écrire de longs sonnets,
Ou simplement gravir les hauts sommets…

Ecoute toujours la vie qui t’inspire,
Et garde toujours la fureur de vivre !!!!

Joël Demotz,
02.10.2008


Etc etc etc.... J'en ai un dossier plein!!!

Il va falloir que je pousse nos fiers membres de la loge maçonnique à produire un minimum morbleu ! Mais félicitations, reste à obliger tes hommes à les apprendre

Les scaldes de skaerling sont très productifs!!!

Nos prêtres s'évertuent à rédiger de magnifiques psaumes, mais je doute que vous puissiez les apprécier

Ha bon... Pourtant la poésie scaldique est très fine et ne dédégnerait pas lire les psaumes gothiques.

Un exemple de cette poésie:

Lac dans le brouillard

Un lac dans le brouillard
Fraicheur bordée d'espoir
A la lumière du jour
C'est la vie qui accourt

Ombre et lumière se mêlant
Illuminent l'instant présent
Donner l'éclat de l'éveil
Aux arbres qui s'émerveillent

Lever de Sol éclatant
Plus qu'un simple marqueur de temps
Tu es la vie qui éclaire

Les rayons dans le brouillard
Qui un cœur peuvent émouvoir
Qui me font écrire ces vers...

Mort du sombre

(Chorus)
Fils de la guerre
Fils de l’enfer
Tu as détruit
Tu as maudit
Détruisant sans pitié
Par delà l’éternité

(Grunt)
Les hommes n’ont jamais été que larves infimes
Je n’ai donc jamais commis de crimes
La pitié est de la faiblesse leur triste aveu
Je ne fais qu’exaucer des puissants le vœu
Peu m’importe le jugement inepte de larves
Mon esprit est et reste mon unique havre

(Chorus)
Fils de la guerre
Fils de l’enfer
Tu as détruit
Tu as maudit
Détruisant sans pitié
Par delà l’éternité

(Clair)
Maudit chien serviteur des sombres ténèbres
Tu tomberas sous ma lame comme un lièvre
Aujourd’hui finit le meurtre des innocents
Aujourd’hui je viens faire couler ton sang
Le ciel s’emplira du cri de l’éclat des lames
Et du cri que hurleras ta maudite âme

(Chorus)
Fils de la guerre
Fils de l’enfer
Tu as détruit
Tu as maudit
Détruisant sans pitié
Par delà l’éternité

(Grunt)
Crève maudit faible sans aucune virilité
Tu vas gouter à ma lame dentelée
T’arracher les boyaux te broyer les os
Tu vas pleurer ta mère implorer la faux
Tu mourras dans la défaite, contemplant ton échec
Pour qui me prend tu, pour le plus faible des mecs ?

(Chorus)
Fils de la guerre
Fils de l’enfer
Tu as détruit
Tu as maudit
Détruisant sans pitié
Par delà l’éternité

(Clair)
Viens, meurt ainsi cesse ta tourmente
Viens que cesse ta tumeur broyeuse lente
Ainsi meurt pauvre imbécile
Ainsi goute, pour le feu d’Elendil !
Alors je meurs, percé d’une lame
Alors partons, brillons comme un fanal

*Protch, scroutch*

(Calme chorus)
Quant les forces se valent
Deux corps ensemble s’étalent
La balance n’a pas penché
Le monde sera sauvé
Seul demeure la blessure
Le souvenir d’une injure….

*---*

(Très gros Grunt)
Je suis la guerre
Je suis l’enfer
Tu crois m’avoir tué….

VOUS VOUS TROMPEZ !!!!!!!

Joël Demotz
04.11.2009

(un vieux qui me semblait approprié)

Et

Nous avons chassé nuits et jours,
Poursuivant par terre et par mers
Des ennemis tant haïs, maudits !
Pour vous, il n’y a pas de retours,
Votre sang sera bu par notre fer
Et nous aurons joie de vos cris…

Froid comme l’ombre, durs comme la pierre,
Des adversaires des plus mortels
Un combat sans pitié ni merci
Beaucoup de sang a souillé la terre
Qui rend la victoire bien plus belle
Car de la mort vous vous êtes ris

Devant votre bûcher, nous chantons
Pour notre victoire, pour votre gloire
Pour vos amis, pour nos enfants
Et un jour nous nous retrouverons
Dans le dur combat sans espoirs
Car vous êtes égaux des géants

Qu’en combat nous avons vaincus
Que notre coupe se lève à présents
Pour la très grande veidi saga
Buvons pour nos disparus
Pour notre victoire sur les géants
Pour leur entrée au Vahlalla !

Tarik Stefanson

Ca a plus sa place ici, non ?

Carrément...

Je vais essayer de composer et de poster quelques chants/sagas skaers pour le fun...