[Faction supplémentaire] Xodgorod

Bonjour, bonjour,

En ces temps d'apathie flasque et moribonde, je vous soumet ici l'idée d'une nouvelle faction d'inspiration russe. Le background est en très bref le suivant: Un groupe de russes menés par des boyards sont contraints à l'exil par les tumultes de la guerre qui agitent leur région aux alentours de 1230-1240. Coup du sort oblige, ils débarquent à Pandrea. Ci-dessous une chronologie de la faction et une très brève présentation. Si vous aimez, moi je suis bien motivé à me faire un deuxième compte sur le forum pour gérer le peuple et tout les rps qui tourneront autour. Dites-moi ce que vous en pensez

Chronologie :

1223 : Début de l’invasion Tatar

Ivan Mikhailovich un jeune Boyard mène un détachement de guerrier de la Principauté de Vladimir-Souzdal contre les Tatar mais arrive trop tard pour participer à la bataille de la rivière Kalka qui voit la victoire écrasante de l’envahisseur.

1237 – 1242 : La moitié de la population russe périt durant l’invasion qui voit également la destruction des grandes villes Moscou, Vladimir, Rostov et Souzdal.

1237 : Yuri II de Vladimir traite les ambassadeurs Tatar avec dédain

1238 : Yuri II fuit sa capitale avec une partie de son armée dont le boyard Ivan Mikhailovich et sa famille. Vladimir, Souzdal, Iaroslav et Rostov sont mises à sac et leurs populations massacrées.
Le 4 mars, Yuri II combat les Tatar sur les rives de la Sit. Son armée est défaite et le prince y est décapité. Ivan Mikhailovich parvient à s’enfuir avec sa famille, quelques boyards et soldats survivants ; ils rassemblent des guerriers et des survivants Slave et Kiptchak durant leur fuite dans les régions boisées au Nord de la Volga. Ils organisent une maigre résistance contre les Tatars.

1239 : Ivan et sa troupe de cosaques désormais bien agrandie atteignent les abords de Novgorod. Les réfugiés ne sont dans un premier temps pas les bien venu en raison de leur réputation de brigands mais le Grand-Prince Alexandre Nevski les accueille dans sa ville en échange de l’incorporation des boyards et des guerriers à son armée. Bien qu’il ne digère que difficilement la trêve que le prince a conclue avec les Tatars, Ivan accepte.

1240 : Ivan mène ses troupes désormais sous le drapeau de Nevski lors de la bataille de la Neva qui opposent les troupes de Novgorod aux Suédois. Les russes remportent la victoire mais les boyards se rebellent (avec le soutient d’Ivan et des siens) contre le prince qui est forcé de s’exiler.

1242 : Face à la menace d’une invasion de chevaliers teutoniques, Alexandre Nevski est rappelé, se réconcilie officiellement avec les boyards, lève une armée et bat l’Ordre Teutonique à la bataille du Lac Peïpous le 5 avril. Ivan y est tué par une « flèche perdue » tirée par un archer du détachement tatar ramené par le prince. Son frère Grihka se révolte contre Nevski et part une nouvelle fois avec une partie de l’armée, le reste de sa famille et ceux qui voudront bien le suivre.

Il profite de la débâcle du côté des teutons pour traverser les eaux gelées du Lac et s’enfoncer dans les terres de l’Ordre Livonien où il est rejoint par l’un de ses alliés de Pskov et son armée. Ils atteignent la côté de l’Evêché de Courlande et Semigallie vers la fin de l’année. L’hostilité des populations à l’égard des chevaliers en fait des alliés idéaux : quelques rebelles semigalles et pirates öseliens se joignent à l’armée de Grichka.

1243 : au début de l’année Grichka et les siens sont forcés de quitter la côte sous la pression de plus en plus forte des chevaliers. Après avoir volé un grand nombre de navires, ils prennent la mer sans destination. Ils traversent la mer baltique et la mer du nord en pillant quelques villages scandinaves et anglais. Ils sont emportés par une violente tempête au nord de l’Irlande en avril.
En septembre de la même année ils atteignent Pandrea au nord-est dans la zone boisée de la péninsule occupée par Skaerling et Thragypto en ayant miraculeusement conservé presque la totalité de leur force.

1243-1244 : Réagissant très rapidement, les nouveaux venus fondent l’Oblast de Xodgorod et s’organisent en république : La Vietche, une assemblée populaire élit Grichka Mikhailovich Knyaz de la ville et le fils d’Ivan, Berislav, comme haut tys'atskys à la tête de l’armée malgré son jeune âge. Les boyards inféodent rapidement les autochtones et commencent la construction de plusieurs villages.

1245 : Contact avec les autres nations de Pandrea. Les hommes de Xodgorod réalisent qu’ils côtoient des viking scandinaves, des chevaliers catholiques et des montagnards qui leur rappellent franchement les Tatars…

1247 : Les raids Skaerling sont lancés en masse sur les côtes de Pandrea. Quelques villages rus’ sont touchés et Grichka rassemble l’armée pour combattre les pillards. Il périt au cours d’une bataille d’un coup de hache en plein visage.

1248-1249 : Berislav est nommé Knyaz de Xodgorod et se prépare à la guerre qui s’annonce de toute part…A l’intérieur même de son peuple peut-être…

Présentation générale

La politique :
L’Oblast de Xodgorod est une république dirigée par le Knyaz qui s’occupe à la fois du pouvoir exécutif et du pouvoir judiciaire. Le Knyaz est secondé par un Posadnik (premier ministre) et par plusieurs commandants sous les ordres du haut tys'atskys . Tous sont élus par la Vietche, l’assemblée populaire qui constitue le pouvoir législatif au sein de la noblesse : les boyards.

Le peuple :
Le peuple peut-être divisé en deux catégories :

D’une part les hommes libres d’origine balto-slave qui possèdent une exploitation agricole ou un commerce et d’autre part les esclaves autochtones qui ont été soumis par l’armée du Knyaz et qui travaille le plus souvent dans les champs et les élevages. Les hommes libres s’organisent en communautés reconnues par le Knyaz qui élisent un représentant à la Vietche.

L’armée :
Dirigée par les boyards et les tys’atskys l’armée de Xodgorod est constituée de guerriers professionnels qui entretiennent une réputation de solide et efficaces infanterie depuis la bataille de la Neva. Leur équipement défensif est constitué d’une cotte de maille ou d’une armure de cuir, d’un haume et d’un bouclier de taille variable. Le sabre, la hache,la lance et l’arc à double courbure constituent l’équipement offensif.

La religion :
80% Orthodoxe (religion d’état), 20% Paganisme balte toléré par le Knyaz.

Tiens, des cousins...

Enfin des ennemis honorables et des hommes avec qui on peut commercer en temps de paix. Je vais sans doute devoir un peu faire gaffe dans mes RPs, mais pour moi, je trouve ça chouette.

Et c'est pratique, je sais qui voir en cas de rencontre dans mon expédition vers le Nord Est au cas ou.

Je suis pour si tu te sens prêt à les gérer, car il ne faudrait pas plus de factions que de joueurs Mais tout ce qui nourrit l'univers est bienvenu !
N'hesitez pas à faire venir vos amis si ils sont intéressés, et à m'envoyer un mail si vous faites un rp qui demande la présence de l'ordre gothique, ça je ne manquerai pas, même si je suis chez ma copine

Ta sorcière peut toujours servir d'allume-bûcher …
Sinon la race a l'air plus intéressante que les hommes-cavernes.
On pourrait inventer plein de race PNJ et bazarder les moins bien …
Pourquoi pas un concour ?

Ben dès que quelqu'un a une idée, il la met en place. Si la faction ne piétine pas une autre... Elle entre en jeux, elle existe du moins, mais elle est pas obligée d'être au centre des RP. Les hommes-cavernes sont là plus pour le décort qu'autre chose... Non mais ho.

Est-ce que la faction a été retirée ou pas. Je me souviens qu'on avait dit qu'on virait xodgorod et on filait les territoires au ardelakis (ou euréens, j'sais plus), mais sur les maps que Bisol a récemment faites, ont y voit toujours xodgorod.

En fait les amazones et xodgorod m'ont toujours embêté, ca devenait too much.
On peut les recycler : c'est un des clans skaers converti au christianisme (avant son arrivée en pandrea par exemple) et devenu indépendant suite à des guerres avec les euréens qui l'ont séparé de skaeborg pendant quelques années.

Oui, effectivement, on avait refilé leur territoire aux Ardelakis après le génocide des Xodgorodiens. Mais je ne suis peut-être pas à jour.

Personnellement, j'aime bien les Amazones. Mais peut-être qu'il faudrait les retravailler pour leur donner de la consistance et de la crédibilité. Mais la présence d'un peuple matriarcal pastoral centré autour du renne, j'aime bien dans la mesure où ça contribue à la diversité des peuplades au nord de l'Empire. Je me suis toujours représenté la situation ainsi: L'Empire, avec un Etat fort, organisé et centralisé, avec, par contraste, à ses frontières septentrionales un ensemble de peuples tribaux, nomades, très divers.

D'ailleurs, est-ce que ça dérange profondément quelqu'un si je reprends ces factions non-jouables pour les étoffer ?

Ce qui m'embête, ce n'est pas le fait d'avoir un peuple matriarcal, c'est que ce soit précisément le peuple nomade qui soit matriarcal. Ca peut certes se justifier, mais du coup, elles ressemblent beaucoup aux amazones "scythes" de la mythologie grecque.
Pareil pour Xodgorod, avoir cette faction qui débarque au même endroit que les skaers, c'est limite.

Pour les amazones, a priori, un peuple a tendance à devenir polyandre (une femme a plusieurs époux) si les ressources sont limitées. En effet, les mâles doivent se mettre à plusieurs pour subvenir au besoin d'une femme et d'un enfant s'ils veulent avoir des chances que les enfants survivent. Les amazones dérivent donc, pour moi, d'une condition de précarité qui oblige les femmes à former des harems de mâles.
Je ne vois pas de nécessité, par contre, à ce que ce peuple soit nomade et que les mâles soient à ce point brimés.
On peut imaginer un peuple nomade (qui migre avec les rennes -ou plutôt leur équivalent pandréatique, faisons nous plaisir-) et qui se retrouve à un moment de l'année dans les steppes au nord de l'empire, avant de traverser les montagnes pour aller vers le nord-est en été.
Les amazones -nom à changer d'après moi- pourraient en revanche être fixes et vivre dans les montagnes au nord des changpas, et/ou dans les contreforts à l'ouest des montagnes. La pauvreté du milieu imposerait un mode de vie polyandre.

C'est juste une suggestion, pour éviter les clichés et les déjà-vus.

Si tu veux les étoffer, tu es plus qu'encouragé à le faire Varès

Attention aussi, il serait intéressant de trouver une raison valable pour que l'empire ne les ait pas déjà annexé de force (le nord en général), et qu'il existe une menace pour l'empire au nord, afin d'équilibrer le jeu.

Je suis d'accord pour éviter les caricatures et les déjà-vus. En ce sens, je suis aussi d'avis que les hommes au sein du peuple amazone (dont il faudrait aussi changer le nom) ne doivent pas être aussi brimés qu'ils le sont actuellement.

Par contre, je ne vois pas pourquoi le matriarcat devrait nécessairement s'accompagner de polyandrie et dériver de conditions de précarité. Je n'ai pas envie que l'on ait une approche marxiste simpliste dans la création des peuples de Pandréa où les cultures seraient déterminées par les ressources disponibles et les moyens de production. Par exemple, pour les Amazones, on pourrait très bien imaginer un peuple monogame où les femmes dirigent la vie religieuse, culturelle et politique de la faction et que cette domination soit légitimée par l'existence de figures historiques féminines importantes et/ou d'une religion particulière.

Et rien n'interdit non plus d'en faire des semi-nomades avec une caste fixe résidant à l'année dans une certaine région et une caste pastorale et marchande qui suit la migration des rennes du nord-ouest au nord-est de Pandréa.

Ce sont des idées que je lance, je n'ai rien de fixe en tête.

Quant à la question de la non-annexion du nord par l'Empire, il y a plusieurs point qui peuvent expliquer cela: Le coût pour mener une campagne d'annexion au nord est trop élevé par rapport à ce que cela rapporterait étant donné que ces régions sont climatiquement plutôt hostiles. En plus, les peuples qui habitent ces régions, si on admet qu'ils sont surtout nomades, ne peuvent pas être aussi facilement gérés par un Etat que des populations traditionnellement sédentaires. Et, toujours dans la même idée, la simple différence de culture joue un rôle; l'Empire devrait déployer de gros efforts pour assimiler la population et imposer sa langue et sa culture aux autochtones. Ces différents points se recoupent et, me semble-t-il, pourraient expliquer pourquoi l'Empire ne s'intéresse pas à ces régions au-delà de la défense de ses frontières.

L'idée d'en "faire des semi-nomades avec une caste fixe résidant à l'année dans une certaine région et une caste pastorale et marchande qui suit la migration des rennes du nord-ouest au nord-est de Pandréa" est déjà plus prometteuse. De même que l'idée que "les femmes dirigent la vie religieuse, culturelle et politique de la faction et que cette domination soit légitimée par l'existence de figures historiques féminines importantes et/ou d'une religion particulière".
Avec ces deux points, on est déjà loin de l'idée de cavalières féministes à moitié clichés, si possible à moitié à poil. Et ca devient plus intéressant, surtout si on leur donne un autre nom

Pour l'Empire, tout à fait d'accord aussi pour les raisons de ne pas annexer le Nord. J'étais arrivé aux mêmes conclusions (sauf l'aspect culturel que je n'avais pas pris en compte). Par contre, ça n'en devient pas une menace pour autant, et nécessite donc que l'empire soit menacé par son système interne même. Sa vieillesse (4000 ans si je ne m'abuse, bien que moins en tant qu'empire) conduit forcément à une décadence.

On part sur l'idée de peuple semi-nomade moins caricatural pour les amazones (à renommer) et un royaume viking indépendant pour xodgorod (à renommer) ?

Je suis pour totalement virer Xodgorod (mea maxima culpa), et donner les deux territoires aux Euréens ou aux Ardelakis. Encore deux peuples qui ont le mérite d'être originaux mais dont le potentiel est inexploité.

Pas plutôt pour donner les territoires à un autre royaume viking ? Ca soulignerait le caractère non acquis de leur unicité en tant que nation.

Il y ont deux territoires, aussi, ce qui veut dire qu'on peut prendre deux décisions.

Ajouter aux vikings, c'est ajouter du lore (attention à bien décrire le conflit qui fait qu'il ne se soit pas allié à la (con-?)fédération viking).
Ajouter à un des autres, c'est pas se casser la tête et se concentrer sur plus important.

Et parce que c'est pas important, je prends une décision arbitraire : la province du nord va aux Ardelakis, bien qu'elle soit localement dirigée par un seigneur viking et que la population soit essentiellement euréenne et celle de l'est est un état indépendant dirigée par un viking, dont une large partie de la population est euréenne également. Voilà, si ça vous donne un infarctus, dites-le, sinon c'est réglé.

Juste une question, tu veux dire quoi par "lore" que tu utilises depuis cette semaine ? Du détail ?

Le coup des ardelakis gouvernés par un viking d'un côté, et d'euréens gouvernés par un viking de l'autre ne me plait pas même si dans les faits, les skaers sont probablement en bonne partie euréens au final.

Je reste pour un royaume de deux province qui n'a pas déclaré allégeance à Tarik, et pour développer des guerres entre grands things à chaque fois qu'un kongr passe l'arme à gauche.

Citation :

The backstory created around a fictional universe.

source : wiktionary



Et t'es juste ennuyant avec ton royaume viking qui doit prendre deux provinces au lieu d'une.  C'est pas la priorité.  On se rendra peut-être compte qu'on peut réutiliser plus astucieusement la province plus tard.  (À tout hasard c'était dans les deux cas des euréens gouvernés par des vikings, mais un des vikings gouvernés par des ardelakis.)

Puisque ça ne va pas, on les deux provinces entre parenthèse pour le moment.  On se rendra bien compte d'un rôle qu'il on a remplir pour rendre l'univers intéressant plus tard.

Ok pour cette dernière option