Le siège de Gnosia

La marée descendante venait de s'achever, on était encore au petit matin. Loin, loin au sud de tous ses agissements aux alentours de Tyrstädt, un nouveau problème arrive pour les gothiques. Il est sous la forme de quelques points blancs qui se découpent à l'horizon. Après les quelques points blancs, s'ensuivent d'autres petites taches. Puis encore d'autres, et encore. Finalement, la mer est recouverte de navires cinglant vers les côtes de l'Ordre, juste au sud de Smyrne et directement à l'est de Gnosia. Le débarquement se déroule sur une plage où il y a le moins de chemin à faire jusqu'à la capitale. On monte les premiers navires sur la berge, puis on attache la suivante rangée au premier, les troisièmes au seconds et ainsi on crée une énorme passerelle où toute l'armée peut débarquer. Cela prend des heures. Lorsque les derniers soldats touchent le sol, les éclaireurs, montés sur de puissantes montures félines et canidés, sont déjà aux alentours de Gnosia, environ 50 kilomètres plus loin. La colonne est extrêmement distendue, seulement quelques 50 hommes marchant de front au maximum. Le désavantage est qu'à la moindre attaque d'envergure, l'armée serait facilement disloquée. Il n'y en aura pas. Car les gothiques sont au nord, bien au nord, trop au nord pour pouvoir seulement penser à faire plus de 450 kilomètres durant les deux jours de marche qui sépare l'armée confédérée de Gnosia.
Bien que les éclaireurs font de leur mieux pour chasser et tuer tous les paysans qui pourraient amener la nouvelle plus loin, il est tout à fait possible que la nouvelle se répande quand même rapidement. Il s'agit donc de faire vite. Une marche rapide jusqu'à la capitale, puis, une fois le siège monté, on aurait encore une à deux semaines pour pénétrer dans la cité. Passé ce délai, il faudrait sûrement se replier, car l'armée gothique serait là. Il est possible qu'un affrontement ouvert donne la victoire aux cinq cités, car l'armée de l'Ordre serait fatiguée et extrêmement affaiblie par ces jours et ces jours de marche. Cependant, les ordres avaient été clairs: pas de combat si l'on n'était pas sûr de gagner.
2'500 éclaireurs avaient été envoyés au travers des campagnes, par groupe de 20, pour faire taire les paysans. Le reste de l'armée, forte de 13'000 soldats marchaient à rythme forcé. Le lendemain du débarquement, le siège serait mis. Il s'agissait de ne pas trainer.
Emmanuel, commandant pour cette opération, prit trois pigeons et nota rapidement le message suivant.

"Nous avons débarqués. Seront en place demain. Attendons suite des ordres."

Les trois oiseaux partirent, porteurs du même message pour le même destinataire. Sauf que dans ces cas là, pour un si longue distance, on ne lésine pas sur les moyens.

[HRP:

Bon, tout d'abord: désolé Bisol, d'accord, c'est pas très sympa de ma part. Mais enfin, attends de voir la suite avant de décider de raser les cinq cités.

Secondement, je pense qu'un MJ ne serait pas de trop. Non pas qu'il soit propable qu'il y ait de combats, mais c'est surtout pour voir si les éclaireurs font bien leur boulot, etc.

Vares, Tarik, quelqu'un d'autre? Comme vous voulez. Autrement, sans MJ, je me met d'accord avec Bisol et je continue le RP. C'est as you want.
Le premier jour du débarquement correspond au jour 12 de la bataille de Tyrstädt, soit l'arrivée des gothiques devant la ville. Noter ce détail, il a son importance.

Description détaillée des troupes:

100 hommes du général

4'500 phalangistes

1'200 animaux de combat montés de cornac

3'700 mercenaires (troupes hétéroclite)

2'500 archers. Ils ont aussi des chars que les animaux peuvent tirer.

300 ingénieurs + 700 servants.

4'000 corsaires de sang restés près des navires pour les protéger. Équipement hétéroclite et varié.]

HRP : Mais heuuuu... Bon, je préviens quand même que Gnosia ce n'est pas Tyrstädt. Elle a un défaut : non connectée à la mer. Le reste, ce sont des qualités (cfr topic sur mes provinces)
"1ere province :Gnosia

Capitale : Gnosia

Géographie : Entre la chaîne des Croths et les monts d'Ioch, plus au moins au centre de l'Etat d'un point de vue longitudinal. Sur un immense plateau rocheux. Source d'une rivière d'importance moyenne (« l'Omel ») située sur le plateau. Très grande facade marritine depuis le sud-ouest jusqu'au nord-est. La partie nord de la province est assez déboisée et propre au développement de l'agriculture. Le sud est forestier.

Histoire : Premier territoire accordé par les autochtones aux chevaliers de l'Ordre, car considéré comme stérile et maudis (1060). Siège de toutes les administrations et des meilleures écoles de l'Ordre, la ville est le nerf central de l'Etat. Cette immense cité de 12 km de diamètre est entourée d'une triple épaisseurs de murailles hautes de dix-huits mètres et épaisses de sept. De grandes tours espacées de 72 m et disposées en quinconques au regard des triples murailles complètent l'ensemble de forme dodécagonale. Les meilleures améliorations technologiques inventées par les maîtres maçonniques de l'Ordre rendent la cité très difficile à prendre. Les pentes du plateau ayant étées utilisées pour les pierres, elles ne sont pas exarpées mais tout simplement verticales, infranchissables pour une armée, si l'on excepte de bons grimeurs légèrement équipés. Les entrées sont de sortes de grands tunnels situées en bordure de la première enceinte et débouchants derrière la deuxième. Larges de 10m pour éviter des embouteillages compromettants, et haut de 4m, ils sont surmontés de nombreuses herses et machîcoulis. Toute attaque de ce côté serait quasiment suicidaire.

Les efforts de l'Etat pour protéger sa capitale sont dus à sa stratégie défensive. Les gothiques avancent lentement, sur des bases solides. Cela laisse le temps à l'ennemi de réagir, mais il est difficile de faire écrouler l'Etat tout entier.

Gnosia n'est pas une ville classique. La moitié de sa surface est occupée par des terres en jachère, un quart est réservé aux habitants de la province en cas d'attaque, un huitième est le quartier résidentiel proprement dit, et le dernier huitième acceuille administrations, écoles, et autres bâtiments de l'Ordre.

De nombreuses casernes de milices urbaines (non membres de l'Ordre) sont chargées de faire régner l'ordre et la discipline, tout comme de prévenir tout risque d'incendie.

Les rues sont larges, près de 6m, et suivent un schéma préétablit très ordonné, caractéristique de l'Ordre. Les bâtiments sont généralement très hauts, et peuvent atteindre jusqu'à 6 étages pour des habitations. Le système d'égouts de la ville est relié aux terrains agricoles où les habitants utilise les matières organiques en décomposition comme engrais.

La Grand-Place est peut-être l'oeuvre la plus démonstrative de l'art gothique. De forme dodécagonale, elle est le point central de la ville où les douzes rues les plus importantes débouches, sous de grands arc de triomphe.

Entourée des batîments les plus importants de l'Ordre, elle donne une impression de grandeur à la fois austère et resplendissante. Parmi ceux-ci, citons la gigantesque basilique « Haus Gottes », le forum « von Kastilien », le marché « von der Pfalz », le musée de « von Kastilien » et le capitole.

La compagnie qui a la charge de la province est la compagnie des aigles."

En gros, je peux y passer un bon moment à t'attendre. Mes écuyers restants garderont la ville, aidé des milices et des maçons. On a des greniers, suffisant pour survivre jusqu'aux récoltes du printemps.

Emmanuel regardait ses troupes finirent de monter le camp. Tout s'était déroulé comme prévu, dans les règles de l'art. L'armée avait marché rapidement, traversant facilement la distance qui séparait Gnosia de la mer.
Les hommes étaient prêts à donner l'assaut, si on devait le faire. Une énorme tortue avait été érigée. Plusieurs épaisseurs de bois s'alternaient avec des peaux crues et même mouillées. L'odeur était atroce, mais au moins cela avait la bonne habitude de ne pas prendre feu et de résister à des pressions énormes. Avec un tel enfin, somme toute très simple, les confédérés atteindraient les portes et pourraient entrer dans la cité sans trop de difficultés. On avait pris les mesures des tunnels qui amenaient dans l'enceinte et on avait créées l'engin en conséquence. Il faudrait plus de 100 hommes pour le soulever et placer la protection sur ses roulettes. Mais qu'à cela ne tienne, car les hommes étaient là pour ça. S'ils avaient de la chance, ils n'auraient même pas à combattre. Sinon, la ville brûlerait jusqu'à la moindre brindille. Chaque pierre serait enlevée et chaque être vivant, femme, homme, enfant ou même animal serait égorgé, pendu ou brûlé. Les ordres étaient clairs. Si la deuxième phase devait se mettre en place, il ne resterait que de la pompeuse capitale un tas de ruines fumantes et sans vie.
Le général toisa le soleil qui se couchait. Il regarda ses hommes et eut un pincement de fierté. Voilà ce qu'était la puissance de la Confédération.

- Sir, un pigeon est arrivé.

Le confédéré se retourna et tendit la main. Il arracha des mains de son messager la missive et la parcourut rapidement. Pour cause, il n'y avait que deux lignes.

"Bien reçu. Les négociations vont bientôt commencer. Si pas de nouvelles d'ici demain soir, faites-moi plaisir et raser cette bourgade."

Le général sourit. La ruse et la force. Voilà deux valeurs sur lesquels on pouvait toujours compter.

HRP : Réponse en cours. Je voudrais savoir quels animaux tu as exactement, et quelle(s) ville(s) intervien(nen)t ? Tu prends quand même au moins une journée pour construire ta tortue, non ? Sinon, tu la trimbales depuis la mer ??? Tu ravitailles comment ton armée ?

Automne 1249 : L'heure n'a jamais été aussi grave pour les gothiques. Même l'invasion de Cuixtli étaient moins menacante. L'armée n'était pas là, les confédérés étaient malins, opportunistes, et ils avaient des espions partout. La vue des galères avait délcenché une réaction immédiate : Les villageois furent évacués dans les villes, les vivres aussi. Les villages furent laissés intact, on les reconstruirait si les confédérés perdaient leur temps à les détruire. Il fallait aussi sauver les chevaux : On envoya deux cents juments dans chaque villes, car les galères, on le savaient mettaient cap sur Gnosia. La perte de la capitale était inconcevable, mais mieux vallait assurer ses arrières. Les ingénieurs furent réquisitionnés, les écuyers prévenus, la cavalerie envoyée hors de la ville pour être pleinement utile. Les milices civiles des villages allaient fournir de nombreuses troupes supplémentaires, armées d'arcs, de vouges etc... Les 72 tours de la ville étaient dotées des balistes les plus perfomantes de l'Etat, également les plus imposantes. Des catapultes siégaient également sur les tours de garde encadrant les tunnels. Ceux-ci étaient jugés imprenables. Il fallait déjà les atteindre sous le feu des balistes, catapultes et citadins. Une fois dans le tunnel, il fallait franchir herse après herse tout en subissant les attaques venues des meurtrières, des machîcoulis, et d'autres inventions des maçons. Le tunnel, en pente, débouchait derrière le seconde enceinte, entre deux murailles hautes de 18m. On pouvait bombarder la sortie du tunnel, localisée entre quatre tours, tandis que les hommes en sortaient. Mais cette éventualité semblait bien incertaine. Les nombresues vivres amenés par les villageois pourraient substenter la population en attendant les récoltes ou e retour de l'armée. On avait peur, mais on était confiant : Les murs étaient solides, les écuyers vaillants et bien armés, et les maçons ingénieux.


Dans la forêt à l'ouest des monts Ioch, numéro un se préparait à agir. Peu d'hommes pour lutter, mais quels hommes ! Chacun d'entre eux était capable de tenir tête à trois gothiques. Pas seulement parce qu'ils étaient entrainés plus durement et qu'ils ne perdaient pas leur temps avec des prières, mais aussi parce qu'ils étaient étrangers à la Règle et au code d'honneur des frères. Leur code était simple : Il ne fallait pas se monter pitoyable, être implacable, efficace. Se battre à un contre trois ? Facile, mais il fallait se replier une fois l'ennemi durement touché, si l'on risquait des pertes inutiles. On répéterait l'opération autant de fois qu'il le fallait. Pas de cavalerie, pas d'armes de siège. Mais arbalètes, pavois, armures de plates, formations et organisation à la gothique. Attaques de nuits privilégiées évidement, et si possible contre un ennemi qui ne s'y attend pas. Les femmes et les enfants sont les plus faibles, donc les plus faciles à tuer. Ne pas les sous-estimer, l'une produit l'armée de demain, l'autre la remplace. Belzébuth avait été clair, on serait des monstres, le cauchemard de tous. Or de question de se sacrifier pour l'état, ni pour un compagnon d'ailleurs. On pensait pour le groupe. Les confédérés étaient rusés, il faudrait l'être plus encore. Mettre le feu à leur campement, les empêcher de brûler les villages, torturer les hommes capturés et les crucifier à l'envers, ce genre de choses. En attendant l'armée principale.

[HRP: Pour le moment, pas d'assaut. On marche groupé en une longue colonne, on monte un camp à double enceinte avant-arrière. C'est tout. A plus de 500 mètres des fortifications]

[HRP: Bon vu que je suis sensé faire le MJ. Envoyez moi par MP vos troupes et vos tactiques détaillées svp. J'écrirai en italique pour qu'il n'y ait pas de confusion entre post du joueur et post du MJ]

Dans la forêt à l'Ouest des monts Ioch, dans la nuit la plus noire, des ombres rampent sous les arbres. Ils ne font pas plus de bruits que des serpents approchant leur proie, mais la rage de chaucune de ces ombres réchauffe la nuit... 50 hommes, menés par leur alpha, la meute presque complète, exepté les anciens et les louvetaux, se dirige vers un petit campement secret. Ils ne savent pas comment il est, mais leur âme sait ou le trouver, et cette même rage brûle pour tuer les hommes qui s'y trouvent, des assassins et des lâches, une engeance qui doit être éradiquée. Ils comprennent quel est leur destin, et leur vie n'est plus conçacrée qu'à la mort de ces hommes. Ils sont bien plus nombreux, mais les ombres savent que celà n'a pas d'importance.

Les premières lumière du campement sont en vue, et Vega fit signe aux hommes de préparer leurs armes. Des épées. des haches, des dagues, quelques arcs et quelques lances, des armes variées malgré que la combination de deux épées longues semble être la tendance dominante. Tous, exeption de leur chef, portent une cotte de maille noire et tous portent sur le dos des peaux de loups, noirs également.

Vega fait un deuxième signe et la meute s'approche doucement du campement, tranquille pour le moment....

HRP: Bisol? Ça te concernes...

HRP: Je rappelle que le siège est levé si jamais...

HRP toujours, je sais... mais pas au moment ou l'action de ce RP se passe... Mais on peut toujours laisser tomber. J'attends la réponse de Bisol qu'on regle ce cas.

HRP : Je suis pour ce rp, à trois détails près concernant le départ :
-Tu ne sais pas que la XXVe existe, même Bisol ne ne sait !
-Tu ne peux pas rôder dans NOS forêts et nous trouver par pur hasard. Surtout pas si on n'existe pas à vos yeux.
-Adolf n'est pas = à XXVe légion. Elle n'a rien à voir avec la torture des envoyés.

HRP: Je sais. Mais is on part comme ça, personne n'a dit aux ulfeskers que Lokar avait été tué.
Comment on fait? Ils viennent seulement piller et comme se sont des très bons pisteurs ils découvrent l'existence de ce campement (oui, car 666 guerriers sataniques ça fait de l'intendance et ça prend de la place. Donc? A toi de décidé. Et au MJ.

HRP : Mais ils n'ont rien à voir avec la mort de Lokar Et , j'espère que tu le sais, 864 guerriers d'un niveau similaire au tient ne vont pas mourir grâce à un effet de surprise. Si tu les attaques à même leur base, tes ulfeskers sont morts.

HRP je sais. Bon, je propose de dire que les ulfs sont dans la nature pour le moment, sans actions mais "en chasse". Ça te va?

^^ d'accord. Je veux bien qu'on se mette sur la face hein, faut pas croire. Ca me permettra de les utiliser une fois
Tu comptes massacrer Adolf comment ? En surgissant d'un fourré alors qu'il part seul ? Je l'aurais mauvaise, d'autant que là, effectivement, il est plutôt mal

Gniark! Je sais pas, mais on aura une occasion. Dès qu'un Rp me permet d'y mettre les pieds, je passa à l'assaut.

Ok, rien entre temps alors ? Tu ne veux pas narguer ma légion ?

Oui, mais je peux pas la trouver.

Je continuerai mes pillages avec Vega sur une autre section. Ça te donnera occasion de réagir.

Mais si tu pilles, je réagirai sans doute avec des troupes régulières. Essaie plutôt de trouver des traces de l'existence de la légion via des espions qui auraient entendu les villageois mentionner des démons sanguinaires. Enfin, sauf si tu veux garder tes hommes pour les rendre plus utiles que des pantoufles pour Adolf

Mouais... je vais gentiment les fairee rentrer dans la foret...

J'attend une bonne raison de te foncer dessus avec Adolf. Que ce soit avec des goths ou des monstres

J'attends un MJ.

Un volontaire ? Tsekelkan, si on a la patience. Il est en exams comme moi... mais bon, c'est mieux que pas de MJ !

Désolé les gars, je pense pas pouvoir y arriver avec les exams.