HRP: à l'heure où j'écris ces lignes, il est 22h et nous sommes samedi. J'ai patienté mais je crois qu'il est temps de poster ce rp. Avant de le commencer, je vais faire un petit résumé de la situation et je vous préviens tout de suite que ce sera une très grosse brique à lire dans laquelle, on découvrira le passé de Tsékelkan et une grande partie de son âme --> des révélations chocs qui feront comprendre à certains comment il est arrivé là !
Fin-novembre, début décembre 1249: les forces de l'expédition partent d'Ixtiltia
Début Janvier 1250: l'expédition est arrivée depuis quelques jours à Thragrypto et Tsékelkan reçoit le message (rp sur l'une des précédentes pages). Et part quelques jours plus tard.
Mi-Janvier 1250: grâce aux changpas, Tsékelkan arrive seulement en 10 jours à Thragrypto et n'y reste que peu de temps (5 jours) avant de repartir.
Début Février: Tsékelkan est de retour dans l'empire mais la situation a changé et il doit faire une alliance imprévue pour contrer la folie de son oncle.
08 février 1250: Tsékelkan a renversé son oncle et adresse un discours à son peuple.
L'incarné est heureux de voir que l'homme qui se tient en face de lui a fait la bonne décision. Mais après une discussion très simple, l'incarné et Tsékelkan choissisent plutôt une option plus simple et Tsékelkan décide de simplement obtenir une liste de traîtres grâce à ses ossans. Tsékelkan rencontre chaque conseiller et remarque que certains sont loyaux envers l'incarné car ils pensent réellement que celui-ci est la réincarnation de leur Dieu et malheureusement que d'autres ne sont guère intelligents et annoncent de suite à Tsékelkan que si celui-ci désire prendre le pouvoir, il est le bienvenu. Tsékelkan les renvoie tous chez eux, certains avec un peu d'or, d'autres sans rien.
Au courant de cette nuit, les conseillers traîtres sont réveillés par des ossans qui ont pénétrés dans leur maison et qui demandent la signature du contract et annoncent agir le lendemain même. Tsékelkan peut voir le lendemain matin, une ruée de certains conseillers dans l'une des ailes du palais thragryptéen alors que lui-même discute avec un maître sculpteur thragryptéen et un de ses propres sculpteurs. Les conseillers traîtres se réunissent et parlent d'un plan quand soudain, la garde de l'incarné entre et fait un massacre. Le seul survivant aura les yeux crevés et sera mis en prison comme exemple. Les autres conseillers au nombre de 3 apprennent la traîtrise de leurs confrères lors du banquet que l'incarné a fait dressé et auquel toute la population de la capitale thragryptéenne participe. Ceux-ci découvrent de nombreux plats tloxcolèques surprenants comme le canard à la banane, le poulet au caramel, le rat sauce chocolat, la purée d'haricots rouges et de nombreux fruits. L'entente entre les deux peuples est surprenante et le courant semble passer à merveille. Même les amazones et les mercenaires skaerlings profitent de la superbe soirée.
Le lendemain, Tsékelkan fait envoyer les ossans auprès de leur grand maître en indiquant qu'il donnera près de 8000 pièces d'or à ceux-ci pour qu'ils laissent le royaume thragryptéen en paix. Tsékelkan discute des accords commerciaux avec l'incarné mais tout se passe bien et avant de repartir Tsékelkan fait dévoiler son cadeau au grand incarné, une statue de deux bons mètres de haut représentant tsékelkan et l'incarné levant des bras victorieux vers le ciel. Le tout recouvert d'une couche d'or, d'argent, d'obsidienne et sur un bloc de granit. Accompagné d'une inscription: Pour une entente éternelle entre les fils du fleuve et ceux du soleil. Le soir même Tsékelkan part avec sa garde et les changpas ainsi que les amazones qui partent à part dans la région.
(1er Février 1250): Tsékelkan est de retour à la frontière d'Ixtiltia mais une armée les attends, prêts de 4500 hommes en armes sont là et ceux-ci bandent leurs arcs à l'arrivée de Tsékelkan. Celui-ci ne sait pas comment réagir mais une estaffette arrive et lui "ordonne" (celui-ci tremblan à l'idée de mourir, que ce soit par Tsékelkan et ses gardes ou ses propres camarades) de le suivre jusque dans une tente visible sur une colline proche. Tsékelkan le suit mais ordonne clairement que ces hommes soient bien traités. Peu de temps après, Tsékelkan entre dans la tente où il voit une superbe jeune femme aux rondeurs parfaites, à la peau de soie mais surtout aux habits de Vashni !
-" Je vous remercie d'avoir accepté mon invitation, Seigneur Tsékelkan" prononça la jeune femme de manière douce
-" C'est tout naturel répondit celui-ci plein d'ironie, je ne refuse jamais une invitation surtout avec une hôte si plaisante"
-"Vil flateur, je suis Liliana, je suis la grande prêtresse de Vashni, prenez un verre" lui dit-elle tout en lui donnant une coupe d'un jus de fruit alcoolisé.
-" Vous m'excuserez mais je sais pertinemment que les disciples de Vashni sont très doués en poison et malheureusement pour vous, je ne compte pas mourir maintenant"
-"Si je voulais vous tuer, vos hommes et vous n'auriez jamais atteint cet endroit alors buvez s'il vous plaît".
Le s'il vous plaît avait surpris Tsékelkan, pourquoi lui demander avec autant d'insistance de boire si ce n'était pour le tuer ? Qu'importe, s'il devait mourir de la main de quelqu'un autant que ce soit par une splendide jeune femme plutôt que de blessures.
-"Je vous remercie, Tsékelkan porta la coupe à ses lèvres et bût le contenu, celui-ci avait un goût sucré et était effectivement délicieux bien qu'il ne l'aurait guère admis".
-"Votre oncle désire nous marrier".
Le liquide resortit de la bouche de Tsékelkan aussi vite qu'il y était entré et asperga copieusement le sol de la tente. Alors que Tsékelkan essayait de reprendre son souffle, Liliana continua.
-"En effet, vous devez savoir qu'il vous avait préparé une surprise et bien la voici !"
-"Comment, pourquoi et surtout pourquoi ?"
-"Votre oncle a bien changé durant votre mois d'absence, il a fait exécuté tous les non-nobles travaillant dans l'administration et a fait juré loyauté aux autres, il vous a jugé coupable de trahison et m'a ordonné de vous ramener vivant pour que je puisse vous épouser bien que vous auriez perdu une jambe et un bras".
Le visage de Tsékelkan avait pâli mais son interlocutrice n'avait rien remarqué et continuait son discours.
-"Mais je ne peux le laisser vous infliger ce sort funeste !"
-" Pardon ?" L'esprit de Tsékelkan tournait à plein régime, elle ne voulait pas qu'il subisse cela mais pourqoi, que s'était-il passé en si peu de temps dans l'empire ?
-" En effet, je fais partie des gens qui vous admirent ******** (nom inconnu actuellement pour vous autres ^^)".
-"Comment connaissez-vous mon vrai nom !?" Tsékelkan s'était levé et avait parlé avec une voix pleine de surprise mais surtout d'inquiétude. Sa plus grande faiblesse venait de sortir de la bouche d'une personne dont il ignorait tout.
-" Voyons *******, je te connais depuis que je suis toute petite et vous avez fréquenté ma soeur assez longtemps pour que je te reconnaisse même avec ce masque qui couvre tout si beau visage".
Tsékelkan ne parlait plus, la personne en face de lui, connaissait son vrai nom, nom qu'il avait lui même enterré le jour où son père, sa fiancé et ses amis étaient morts à Woodstock, il les avait enterré lui-même, personne d'autre en dehors de Cuxi, du grand prêtre d'Ixtilton et Cauchtemoc (l'un des rares officiers de son père a avoir survécu mais surtout à l'avoir reconnu quand il portait son masque).
-" Tu ne te souviens toujours pas de moi, je suis déçue et très triste pourtant tu jouais avec moi quand j'étais plus jeune"
-" Non, je suis navré mais j'ignore qui tu es mais tu dois avoir conscience que tu as maintenant un droit de vie et de mort sur moi avec l'information dont tu dispose".
-" Ah ah, la jeune femme avait rigolé d'un rire cristallin, réellement ? Mais je ne veux pas ta mort, tu devrais le savoir puisque je suis la Soeur d'Eris !".
Les larmes et les souvenirs de la fiancé de Tsékelkan refirent soudain surface, il se rappela la mort de celle-ci alors qu'il aurait pu la sauver, un gothique lui avait brûlé le visage avec une torche avant de la violer devant lui avant de la tuer. Ce souvenir macabre avait refait surface alors que les prêtres d'Ixtilton avaient usé de l'hypnose pour lui faire oublier. Tous ses souvenirs d'avant la bataille de Woodstock passèrent dans son esprit en un instant et il ne pût que pousser le même cri rageur et d'impuissance qu'il avait eu après son réveil à Woodstock.
Tsékelkan était couché sur le sol, les larmes coulant le long du masque, piètre posture pour l'homme le plus puissant de l'empire mais certaines épreuves peuvent rendre vulnérable n'importe qui.
-" Je suis désolé, j'ai essayé de sauver ta soeur mais je n'y suis pas arrivé ! " Heureusement, seul Liliana entendait ces paroles car elles étaient empreintes d'une telle tristesse et d'un tel désespoir que nul autre n'aurait compris Tsékelkan à ce moment-là.
Contrairement à ce qu'il pensait Liliana ne parla pas, elle ne lui fit aucun reproche, se contentant de prendre Tsékelkan dans les bras et rester à son contact le temps qu'il se calme et reprenne ses esprits.
-"Je ne t'en veux pas *******, je sais que tu as fait tout ce que tu as pu mais tout le monde t'a cru mort, la tristesse m'a poussée à entrer dans le culte de Vashni, je n'avais plus rien à perdre, l'homme que j'aimais était mort et ma soeur aussi et je savais que même si tu avais survécu, je n'aurais pas pu devenir ta femme car tu étais lié à Eris. Mais maintenant je suis là !"
Avant même que Tsékelkan ne s'en soit rendu compte, ses lèvres avaient rencontré la douceur de celles de Liliana. Déjà plus jeune, il n'avait jamais connu les plaisirs charnels, respectant la tradition et voulant se marier avec Eris après la victoire de son père mais là, il s'abandonna au plaisir et surtout à une femme qui soignait ses plus vieilles blessures avec douceur et amour.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, il se rendit compte que son masque était sur le sol ainsi que tous ses vêtements, il était dans une couverture de soie collé contre une magnifique femme qui lui avait offert son coeur et qui avait soigné son âme meurtrie. Il décida de l'enlacer et passa quelques minutes ainsi avec elle avant qu'elle ne se réveille. Après les mots doux, ils reparlèrent finalement de sujets plus importants.
-"Il faut arrêter la folie de ton oncle avant qu'il ne tue d'autres innocents"
-"Evidemment mais comment as-tu pu rassembler une telle armée ?"
-" Tu peux remercier ton espion"
-"Lequel ?"
-"Celui qui a été emprisonné à côté de Quetzalcoalt, il a été d'une grande utilité pour l'un de mes agents qui m'a fait savoir tout ce dont j'aurais besoin".
-"Mais ça n'explique pas la taille de cette armée".
-" Il y a les 3000 hommes que Cuxi avait envoyé vers l'état gothique que j'ai intercepté et mis sur mes ordre en tant que représentante de Cuxi, le fou avait cru que je ne remarquerai pas l'infiltration des quetzals dans mon culte et je les ai amenés ici en annonçant que nous libérions leur chef et que nous renverserions le tyran ! Le reste, ce sont mes hommes de cette région".
-"Eh bien, on voit que tu n'as pas chômée en mon abscence"
-" je ferais tout pour toi *******"
-" Je le sais maintenant et je te jure que je te protègerai le reste de ma vie mais évite de m'appeller par mon ancien nom à partir de maintenant sauf en privé"
Pour la première fois depuis longtemps, Tsékelkan souriait à pleines dents et pensa sérieusement à un avenir de couple, chose dont il n'aurait pas pensé une fois son masque remis.
-" J'ai des cadeaux pour toi"
-"Ah montre-moi" Liliana sortît une superbe armure de cuir noire finement travaillé et avec divers protections en métal noir à des endroits capitaux ainsi qu'une sorte de casque.
-"Mets-là s'il te plaît, je vais mettre le casque pour toi, vu qu'il faut l'accrocher au masque et rassure-toi, pour moi ton visage est aussi beau qu'avant même avec tes cicatrices".
Si quelqu'un lui avait dit cela la veille, il l'aurait insulté mais vu qu'il venait du nouveua rayon de soleil de sa vie, il en rougit.
Après avoir mis, l'armure de cuir et de métal, Liliana avait mis le casque et une cape noire, elle demanda à Tsékelkan de se regarder dans le miroir au bout de la tente. Tsékelkan n'en revenait pas ! Dans cette armure, il dégageait une aura de puissance, une aura de commandement telle que quiconque lui annonçant une mauvaise nouvelle penserait être mort et tremblerait comme une feuille. (HRP: en gros maintenant, Tsékelkan a un style à la dark vador ^^).
-"Magnifique, Liliana, jamais je n'aurai cru que je pourrais ressembler à cela".
-" Et voici un autre cadeau, Liliana fit sonner une clochette et peu de temps après, Frisiloco entra dans la pièce"
-"Seigneur Tsékelkan"
-"Mon bon Frisiloco comment vas-tu ?"
-"Très bien seigneur, les cultistes de Vashni m'ont sauvé alors que des soldats allaient m'exécuter et j'ai surtout réussi à construire une redoutable machine de guerre !"
-" Que fait-elle ?"
-"Elle abat les murailles mais elle est encore en test, je pourrais vous montrer l'atelier à Mayaka où deux de mes apprentis et leurs propres apprentis travaillent à son élaboration".
-"Magnifique mais nous devons d'abord agir contre mon oncle et j'ai un plan tout indiqué. Liliana, toi, tes cultistes et les quetzals allons retourner à Oltèque.
-"Hein ?" Frisiloco et liliana avaient tous les deux une mine surprise mais Tsékelkan embraya.
-"Les quetzals nous serviront de couverture et annonçeront à Cuixtli que leur mission est une réussite et toi, Liliana que tu m'a capturé, il sera heureux et nous convoquera, là je le combattrai dans un duel honorable et puis j'aviserai".
-" Ton plan n'est pas très précis et organisé, mon amour".
-" Un bon général sait surtout adapté la situation à son avantage et c'est ce qui se passera vu que j'ignore la réaction de mon oncle, allons dehors".
Tsékelkan sortit dehors dans son nouvel ensemble qui imposait un respect à la vue avant de s'adresser à l'armée face à lui.
-"Mes frères et mes soeurs, fils et filles des dieux et déesses tloxcolèques. Pouvons-nous laisser un homme qui tue des gens à cause de leur condition de naissance diriger cet empire ? Non ! Notre empire est la plus vieille nation de Pandréa, pouvons-nous laisser celle-ci mourir à cause de la démence d'un membre de la famille royale ? Bien sûr que non ! Trop longtemps, certains d'entre nous ont vu leurs droits bafoués par certains arrivivistes au pouvoir. Pouvons nous laisser la situation rester ainsi ? Evidemment que non ! Votre courage a été tel que vous êtes prêt à me suivre pour que règne enfin la paix dans notre empire, pour que nos enfants grandissent sans risquer la mort d'un fou car ils ne sont pas nés dans le bon endroit. Votre détermination est telle que vous avez accepté sans faillir à combattre à mes côtés jusqu'à la mort s'il le faut. *La foule acclama Tsékelkan*. Vous parmi tant d'autres, vous n'avez eu aucune peur, aucun doute et c'est pour cela que je vous mènerai à la VICTOIRE ! *Tsékelkan sortit la nouvelle arme de Frisiloco (voir un des rp précédents) et son épée de feu fût le summum de son discours qui provoqua l'embrasement de la foi de tous ces soldats envers lui !
07 février 1250: Cuxi avait reçu les messagers qui indiquaient que la grande prêtresse de Vashni amenait son neveu et les quetzals avaient été récupérés toutes les informations nécessaires. Il attendait sur son trône l'arrivée de ceux-ci et une autre grande nouvelle l'attendait sa femme était en travail avec plusieurs sages femmes et son fils serait né dans quelques temps. Oui tout était parfait.
Tsékelkan était entré par la grande porte, en premier. Liliana et ses forces étaient derrière lui de plusieurs mètres. Il avait agi tel un démon vengeur. Tuant ceux qui l'attaquaient et laissant les autres en vie. Il parlait d'une voix haute et claire pour que tout le peuple l'entende à propos de la folie de son oncle et du fait que celle-ci serait arrêtée sous peu. Petit à petit une foule se créa derrière lui et celle-ci le suivit mais ne grimpa pas les marches du palais.
Cuxi était impatient, il attendait l'arrivée de ses messagers mais ce ne fût pas eux qui entrèrent. La porte de la salle du trône avait été presque fracassée et Tsékelkan entra, de tout son ensemble noir avec la mort de plusieurs gardes devant la porte et les autres prosternés derrière lui et l'épée rangée au foureau.
La garde de Cuxi ne savait pas comment agir.
-"Bien le bonjour mon oncle"
-"Mon neveu, comment oses-tu entrer de cette manière ici ? Je suis l'empereur et toi tu n'es rien !"
-"Faux, vous n'êtes qu'un lâche qui se croit fort de part sa naissance mais vous ne valez rien, la preuve en est que lorsque votre frères est mort, vous avez pactisé avec nos plus vieux ennemis".
-" Comment peux-tu oser m'insulter, moi qui repris le trône à Tenoch !"
-"Encore une folie de plus qui assombrit votre jugement, vous n'avez jamais repris votre trône, vous vous êtes terré comme un chien galeux dans des grottes avec le peu de vos fidèles et vous vous êtes assuré de leur soutien par la peur mais laissez moi vous dire que cela ne marche plus à présent ! Vous tous ici présents, comment pouvez vous servir un être qui juge votre valeur par votre naissance et non votre valeur en tant qu'être !"
Plusieurs des gardes se regardèrent mais avant que l'un d'entre ne pût dire quoi que ce soit, Cuxi avait déjà tranché la tête de deux d''entre eux.
-"Je suis le représentant du Dieu-soleil sur cette terre, moi seul peut juger autrui !"
-" Non même nos dieux vous ont abandonnés !" Et Tsékelkan sortit sa lame de feu qui impressiona les gardes et fit reculer Cuxi." Ixtar le dieu du feu en personne m'a offert cette lame et elle sera le châtiment de votre fin !"
-"Tuez-le" s'écria Cuxi.
-"Si vous servez nos dieux, restez à terre et nul mal ne vous sera fait"
Quelques gardes se prosternèrent et les autres attaquèrent Tsékelkan mais le combat fût vite réglé et les pauvres hommes rejoignirent leurs ancêtres.
-"Alors mon oncle êtes-vous trop lâche pour m'affronter ?"
Cuxi descendit en brandissant une lance effilée et un bouclier de métal et le duel débuta entre les deux hommes. L'épée de feu (qui nécessitait qu'on la range au fourreau toute les deux minutes pour fonctionner) parait la lance qui glissait sur les protections de l'armure noire. Le combat sembla duré une éternité lorsqu'une sage femme entra dans la pièce en annonçant: "Altesse, votre enfant est né !" Cuxi fuya le combat mais il avait un stratagème pour retenir Tsékelkan.
-"Je dois te laisser mais j'ai un cadeau pour toi "
Tsékelkan vit un homme qui poussa Kelzatik du haut de l'une des arcades supérieures avec une corde autour de celui-ci. Kelzatik souffrait, la corde et la hauteur le tuerait sans aucun doute. Tsékelkan ne savait que faire, il ne pouvait pas couper la corde et rattraper Kelzatik en même temps et il n'aurait jamais le temps de monter à l'étage le remonter. Il usa de la poudre de Frisiloco, il lança une bourse pleine de celle-ci vers la corde qui se déversa dessus avant de jeter un poignard d'un garde vers ka corde. Il ordonna en même temps aux gardes qu'il avait épargné d'utiliser une vieille couverture pour réceptionner Kelzatik. Heureusement tout se passa bien, et le poignard trancha la corde et Kelzatik tomba dans la couverture avec plus de peur que de mal. Tsékelkan ordonna à un garde de l'amener à l'endroit où Tezolica (la femme de Cuxi) avait accouché tout en ordonnant aux autres gardes d'aider et soigner Kelzatik.
Après quelques couloirs, Tséklekan assista à un massacre, en entrant dans la pièce, il vit plusieurs sages femmes tuées et la disparition de Tezolica et Cuxi. Mais il suivît les cris et les pleurs d'enfants pour assister à Cuxi qui tentait de renverser sa femme et son enfant dans le vide.
-"Arrête mon oncle, c'est fini, tu as perdu !"
-"Non jamais je ne perderai face à un microbe comme toi !" s'écria l'ancien empereur au regard injecté de sang.
Le combat repris mais celui-ci n'était pas à l'avantage de Tsékelkan, rapidement Cuxi avait pris l'ascendant en empêchant Tsékelkan de reprendre son épée. Celle-ci avait été envoyée bien loin et les attaque de lance de Cuxi empêchait Tsékelkan de tenter de la récupérer et son poignard ne lui était guère plus utile. Mais son oncle l'attaquait aussi sur le plan mental.
-"C'est à cause de toi que ton père est mort et tu le sais ! Sans toi les gothiques auraient été vaincus et Eris vivrait encore !"
Au moment même où il avait entendu le prénom de sa première fiancée, sa garde baissa et même Cuxi à moitié fou était un guerrier redoutable qui profita de cette faille pour pousser son neveu contre le rempart qui le séparait du vide.
-"Tu aurais dû accepter de vivre avec un bras et une jambe en moins, maintenant il est trop tard pour quoi que ce soit !". Mais alors que Cuxi allait donner le coup de grâce, sa femme Tezolica le poussa et ils tombèrent à deux au delà du rempart mais encore accroché à celui-ci par Tezolica.
-" Tsékelkan veille sur mon enfant et promets-moi qu'il sera bon et non fou comme Cuxi".
Tsékelkan tenta de rattraper la jeune femme mais celle-ci lâcha une main avant de crier : "jure-le moi"
-" Je vous le jure, maintenant laissez-moi vous aid..." La jeune femme avait lâchée sa dernière main, elle et Cuxi avaient plongés ensemble dans le vide. Tsékelkan les vit s'écraser bien plus bas. Alors qu'il pensait à ce qui venait de se passer, des pleurs se firent entendre et Tsékelkan prit le bébé dans les bras avant de remarquer la raison de la colère de Cuxi: il n'avait pas eu un fils mais une fille !
Tsékelkan rentra dans la salle du trône ordonna qu'on lui amène les cadavres de Cuxi et Tezolica sans plus tarder , que Liliana vienne ainsi qu'une sage femme.
-"Que vas-tu faire de cet enfant ?" La question de liliana était incisive mais claire.
-"Je vais la protéger et l'éduquer pour qu'elle devienne impératrice."
-" Quoi mais le peuple n'est pas prêt !"
-"Effectivement, j'assurerai la régence du trône jusqu'à ce que vingts saisons de pluie se soient écoulés, là elle sera digne de reprendre le trône et le peuple sera prêt".
-"Et que comptes-tu faire ?"
-"Je vais l'éduquer mais je l'enverrai surtout vivre parmi la simple populace afin qu'une fois impératrice, elle se souvienne de la vie de tous les jours de ceux-ci et qu'elle ne les juge pas comme son père".
-"Très bien, je comprends ton attention et je t'aiderai".
-"Fais rassembler le peuple devant le palais".
-"Tout de suite".
Le peuple entier de la capitale entourait le palais soit près d'un million de personnes. Tsékelkan s'adressa à la foule.
-"Aujourd'hui, l'empereur Cuxi est mort, sa propre vanité et sa folie l'ont menées au bord du désespoir et il s'est jeté du haut des remparts emportant sa femme avec lui" Le peuple commençait à murmurer et s'inquiéter. "Mais son enfant a survécu ! Je ne me prétends pas digne d'accéder au trône impérial mais il faut que quelq'un en assure la régence jusqu'à ce que je puisse m'assurer que son enfant ne commettra pas les mêmes erreurs." Le peuple ne savit quoi faire. "Cuxi était certes fou mais il avait été choisi par nos dieux, ceux-ci ont cependant jugé que je pouvais diriger notre empire !" Tsékelkan sortit sa lame de feu et le peuple commença à hurler son nom. " Aujourd'hui s'ouvre une nouvelle ère pour nous tous, une ère de paix et de confort, je vous remercie mais je dois me retirer." Tsékelkan partît alors que le peuple l'acclamait.
Le 8 février 1250: Tsékelkan avait passé une bonne nuit avec Liliana et avait passé toute sa matinée à regarder l'enfant de son oncle, ignorant si sa décision était bonne. Il partît vers la salle du trône et fit envoyer des messagers à tous les grands chefs des états voisins: le khandarid Vares, l'Hochmeister Bisol Von Sint Omer et Tarik, chef des skaerlings. Il les invitait tous à venir lui rendre visite sous peu pour discuter de l'avenir proche du monde. Puis, il fît entrer de nombreux autres messagers, conseillers et autres avec lesquels il devait discuter de nombreux problèmes mais surtout de l'avenir de l'empire (dont les quetzals et leur chef et le culte de Vashni).
Sujet: Re: A Thragrypto 
Mar 19 Avr - 13:35
