Une expédition vers le Nord

[HRP: Oui, voici Tamascala qui se pointe de par chez toi]

Eloïs n'était pas vraiment quelqu'un de beau. Il avait un certain charme, avec ces bouclettes de feu, mais son nez trop grand et ses oreilles décollées ne faisaient pas de lui quelqu'un d'attirant. Du coup, aucune femme ne voulu de lui. Alors, vu que son premier désir n'était pas satisfait, il décida de se tourner vers quelque chose d'autre; le pouvoir. Fils de pêcheur, il brava la tempête en bien des occasions pour faire la cour à ses dames, sans succès. Désabusé, il s'engagea dans l'armée. Dix ans plus tard, ses talents de commandants n'étaient plus à prouver et, comme par hasard, il avait maintenant toutes les femmes qu'il voulait. Riche, puissant. Un vrai confédéré de la nouvelle génération.
Mais maintenant il avait froid, ses chausses étant trempées. La mer était houleuse et les navires faisaient de grands va et vient verticaux. Il regarda la terre qui se profilait à l'horizon. L'île des Okotis. Une mission qui demandait de grande compétence tant militaires que diplomatiques. Apparemment, l'assaut sur l'île ne faisant que partie d'un grand plan qui mettait en jeu les puissances de toutes les cités réunies.
Il se rappelait, lorsqu'il avait été introduit près du Rix. L'échange avait été court et Eloïs n'avait compris que rétrospectivement qu'il avait eu en face de lui l'homme le plus puissant de la cité. Il sourit. Des écumes l'aspergèrent. Son sourire avait disparu. Trêves de flemmardises, il fallait accoster. Les Nordiques les avait déjà bien devancés, tant pis pour eux, ils allaient devoir partir. La première chose était de rendre inoffensif les Okos. On s'occuperait plus tard des Skaers. Ils pouvaient toujours demander de l'aide, leur Kongr avait de toutes façons autre chose à penser qu'à s'occuper de misérables petits colons perdus au nord-est. Il fit signe à son porteur de drapeaux de battre la cadence de charge et de le signaler à tous les autres navires. Le plan d'attaque était simple. Malheureusement, le temps ne leur laissait pas d'autres choix. Peut-être était-ce finalement une bonne chose, car comme ça l'alerte serait donnée qu'au moment où le feu allait leur tomber dessus. Pauvres petits êtres insignifiants, ils n'avaient littéralement aucune chance.

Wallet, second commandant des opérations, regardait les dernières chaloupes débarquer. Fichu temps. Il aura sûrement infligé plus de dégâts que tous les combattants Okos réunis. Durant le voyage, ils avaient perdus une caraque. Soit, le navire était un peu vieux, mais avec lui sombraient plusieurs centaines de soldats et des énormes quantités d'or. Et ce débarquement. Fichus Okos. Le plus grand port que les confédérés avaient trouvé était un hameau de pêcheur. Aucun navire à grand tirant d'eau n'avait pu approcher des côtes. Et cette satanée pluie! Et ces chaloupes qui chaviraient! Le débarquement avait prit un jour et avait continué tard dans la nuit. Une petite centaine d'hommes était portée disparu. Un désastre. Sur les 4'500 hommes qui étaient venu, voilà prêt d'un dixième victime des intempéries.
Enfin. Il regarda l'horizon qui rougeoyait. Il aimait bien regarder le soleil se lever, c'était signe d'un nouveau départ. Il mit sa main à quatre doigts en visière. Une nouvelle journée qui s'annonçait difficile. Mais avec un peu de chance, ce soir, ils dormiraient dans les palais Okos, avec un petit enfant en prime. Car, Wallet faisait partie de l'antique noblesse d'Antinoe et avait été introduit très tôt au plaisir que pouvait procurer de posséder un enfant en bas-âge. Il s'ébroua. Il était temps de partir. L'armée se mit en branle. On avait dormi soit sur la plage, comme on le pouvait à l'abri des maisons des pêcheurs pour les premiers venus, vers un bosquet ou avec une toile cirée pour d'autres.
Le signal fut donné. Les éclaireurs partirent, courant à travers le paysage pour dévier les embûches et les éventuelles embuscades.

La pluie sur la chaise à porteur tombait sans discontinuer... Eloïs passa la tête par la lucarne et vu enfin ce pour quoi il était venu; Hiroko.

La pluie cessa de tomber. Les flèches commencèrent à pleuvoir. Une salve. Eloïs regarda la cité d'un air dubitatif. Quelques soldats couraient sur les remparts, mais rien de bien spécial. Une autre salve frappa la muraille, faisant dégringoler quelques hommes. Le confédéré en eut soudain marre et voulait rentrer au chaud; il faisait définitivement trop froid par-ici. Il ordonna aux soldats de charger avec le bélier.
Ils coururent dans la boue, arrivèrent à la porte et commencèrent à la défoncer à grands coups de bélier, qui était en fait un bête arbre abattu pour l'occasion. Ce fut lorsque la porte céda que l'on aperçut le premier signe de défense de la part de la cité.
Enfin, défense, si l'on peut parler de la sorte. Trois hommes se dressaient. Les guerriers se regardèrent, puis chargèrent les trois rigolos qui osaient se dresser devant la puissance de la Confédération.

Du haut de son cheval, Eloïs aperçu un soldat sortant de la cité, en courant. Il avait l'air affolé. Il fit encore quelques foulées avant qu'une flèche ne l'atteigne dans le dos et qu'il s'effondre. Intéressant. Trois hommes qui mettent en fuite vingt soldats. Il fit un signe de la main et deux contingents d'archers levèrent leurs arcs. Soit, vous savez manier une épée. Mais savez-vous survivre à une flèche dans le coeur? Apparemment non. Eloïs fit un signe et 1'500 soldats s'avancèrent, en ordre de bataille.

Si vous avez besoin d'un MJ, je veux bien, mais je ne peux pas garantir d'être très actif mis à part le vendredi et le samedi...

Des flèches partirent des murailles. Les boucliers des phalanges se levèrent et les archers et arbalétriers confédérés répondirent. On avança ainsi, par bond de 20 mètres avec les tirs ennemis et répliques. Quelques hommes tombèrent d'un côté comme de l'autre, mais cela n'infléchit en rien l'avance des troupes. On arriva à la porte. Des pierres furent jetées des murailles, on répliqua avec des flèches et des carreaux au travers des mâchicoulis. L'armée entra dans la ville, lentement mais sûrement. Un corps de soldats, le plus nombreux, commença à avancer en direction du palais impérial, tandis que les autres allaient s'occuper des murailles.
Le combat au corps à corps s'engagea sur les hauteurs, mais il était par trop inéquitable. A peine 100 Okos devaient tenter de repousser 500 soldats. Et les assaillants n'avaient pas forcément envie de se battre à la loyale... Tandis que les Okos brulaient d'envie d'en découdre au un par un, dans des duels qu'ils étaient sûrs de gagner. En plus d'une bataille entre deux peuples, c'étaient deux mentalités qui s'affrontaient.
Alors que les Okos chargeaient, les confédérés créèrent une mini-phalange sur les remparts. Deux fois 5 hommes de front avec de longues lance et des archers qui montaient sur les créneaux pour massacrer les ennemis qui n'arrivaient pas à passer le mur de lance. Lorsque une percée était opérée, la première ligne sortait les épées et ralentissait les Okos le temps qu'une deuxième phalange se forme, 5 mètres plus loin.
Les insulaires n'eurent aucune chance, les dés étaient pipés et ils se firent massacrer, un à un, au bout des piques, percés de flèches.

De l'extérieur la bataille avait tout l'air d'être gagnée, alors Eloïs, dans un élan de courage qui ne lui ressemblait pas, fit signe à sa garde personnelle de le suivre, piqua son rhinocéros de guerre et fonça vers la cité. Fier de lui et de sa prise de la cité rapide, il fit une entrée de conquérant dans la ville. Il désenchanta rapidement. A l'intérieur, c'était le chaos. Des guerriers Okos, environ 200, s'étaient camouflés dans les maison et avaient surgis sur les troupes confédérées une fois celles-ci à l'intérieur. Mal pris, les attaquants s'étaient fait décimés avant de reprendre leurs esprits et de contre-attaquer. La bataille était féroce. Les Okos, bien qu'en sous-nombre étaient des guerriers d'élite et donnaient du fil à retordre.
Le commandant analysa rapidement la situation, se tourna vers ses soldats qui descendaient des murailles et les réunis sous sa bannière; sus au palais! Les piques descendirent et on traversa les rues. Personne ne fut suffisamment stupide pour se mettre en travers du chemin des soldats sur leurs gardes.
Les pavés étaient glissants tant de la pluie que du sang qui s'écoulait des escarmouches. Malgré le fait d'être engagé dans une bataille, les soldats ne pouvaient qu'admirer la beauté de l'architecture, la finesse des statues et l'entretien qui tient de la perfection des jardins urbains.
On arriva devant le palais. Sans autre forme de procès, la corne du rhinocéros défonça la porte. Une volée de flèches répondit à l'agresseur et on fit signe aux arbalétriers et aux porteurs de pavois de s'avancer. Cette technique, importée de l'est, nécessitait deux hommes pour former une unité d'assaut. Le premier tenait un énorme bouclier, un cric, une deuxième arbalète et des carreaux. Pendant que le second tirait, le premier rechargeait l'arbalète laissée vacante. Ainsi, les deux hommes étaient protégés derrière le lourd pavois et pouvaient atteindre une cadence de tir d'environ quatre coups à la minute, ce qui était impressionnant vu la précision et la portée de l'arbalète. Les archers Okos, réfugiés derrière de maigre barricade, réussirent à tenir la position... Une ou deux bonne minutes. Les soldats, cette fois-ci armés d'épées, de sabres ou autres armes courtes s'engagèrent dans le hall d'entrée.
Un cri, un soldat qui courait, décidé d'emporter au moins cinq ennemis dans la tombe avec lui, venait de surgir. Il s'entrainait depuis son plus jeune âge aux armes blanches, pouvait réciter par coeur l'histoire du pays et avait des dizaines d'autres compétences poussées à la perfection. C'était le champion au sabre de l'île, il pouvait affronter une dizaine d'adversaires sans recevoir une égratignure. Et là, il était en plus persuadé de mourir dans sa tâche. Il allait faire un massacre... C'était sans compter le carreau qui se matérialisa dans son front. A bout portant, la tête explosa. Le sang et les bouts de cerveaux tombèrent dans une joyeuse gerbe rouge sur le marbre du hall du palace.
Les soldats continuèrent à avancer. Rien ne pouvait les arrêter, ils ne subirent que quelques pertes, car les duellistes étaient tués à distance. Finalement, les envahisseurs arrivèrent dans les jardins, là où l'empereur prenait son déjeuner. Il sembla surpris de les voir arriver, sûr qu'il était de la protection que lui offrait ses soldats. Eloïs s'imagina qu'il fut encore plus surpris lorsque dix arbalétriers le mit en joue. Cependant, son étonnement ne put durer très longtemps. On ne peut s'étonner de grand chose lorsque nous sommes réduit à l'état de bouillie humaine.
Eloïs sourit. Malgré la déconfiture et les lourdes pertes qu'il venait de subir, il était maître d'Hiroko.

Les troupes dirigées par Wallet étaient arrivées un jour avant la bataille d'Hiroko. Mais les confédérés n'étaient pas encore entrés dans Yamamo. Pour le moment, ils se contentaient de tirer des flèches enflammées et de pierre sur et par-dessus les murailles.
Mais maintenant, une brèche a été faite. Plaie béante dans le rempart protecteur de la cité qui est en train de brûler par endroits.
Wallet le sage, le prudent. Contrairement à son supérieur, celui-ci a opté pour une approche moins directe. Il a d'abord affaiblit les troupes ennemies, puis, seulement après un jour et demi de siège, il donne l'assaut. Les soldats s'élancent. La première escouade doit prendre le contrôle de la brèche, défendue par une cinquantaine de guerriers. Ceux-ci sont équipés de sabres, de piques et d'arcs courts. Ils attendent, à découvert, narguant les confédérés qui avancent sous les tirs en provenance des remparts. Les assaillants ont construits une sorte de bouclier géant, qu'ils portent à bout de bras en-dessus de leur tête. Lorsqu'ils sont à une vingtaine de pas de la brèche, ils s'arrêtent et pausent l'énorme bouclier sur des assises qui se trouvent aux quatre coins. Aussitôt, une salve de carreaux part en direction des défenseurs qui ne s'y attendaient pas. Plusieurs hommes sont fauchés, les autres courent se mettre à l'abri. Pas assez rapidement pour certains qui se font avoir par une deuxième pluie meurtrière. La tortue se relève et continue d'avancer vers sa proie.
Les archers, sur les murailles, passent de l'arc aux pierres qu'ils balancent sur l'ennemi. La réponse est clair; des carreaux et des flèches. Les Okos sont obligés de reprendre les arcs, sous peine de se faire faire un nouveau costume de hérisson.
Des cris, des cliquetis d'armes. La tortue est sur la brèche et les Okos passent à l'action. Les défenseurs survivants attaquent ce gros machin en bois. Seulement, à l'intérieur est formé une sorte de schiltron. A l'intérieur, des arbalétriers légèrement surélevés permettent de massacrer les pauvres Okos qui tentent de passer le mur de lances meurtriers.
Là-bas, loin des murailles, Wallet lance la deuxième vague. Des soldats armés d'échelles de cordes et de grappins courent se mettre à l'abri de la tortue. Ils lancent leurs installations pour grimper sur les remparts et agitent un drapeau rouge. Une troisième puis une quatrième vague s'élance. Des corsaires rouges. Habitués à se battre n'importe où, dans peu d'espaces, ils excelleront dans la difficile tâche de nettoyer les remparts.
Ils montent agilement aux cordes et aux échelles. Ils se font accueillir par une volée de flèches qui renvoient certains soldats à terre, 10 mètres plus bas, dans un affreux craquements d'os. Le combat continue sur les remparts. Les corsaires courent le plus vite possible, se lancer sur les ennemis et tentent de les égorger alors que les Okos essaient de garder un front légèrement stable. C'est une boucherie. Les longes lames des insulaires frappent et se relèvent sans relâche, mais la hargne des corsaires triomphent dans ce lieu où il n'y a pas beaucoup d'espace.
La cinquième vague s'élance, il s'agit d'archers qui montent sur les murailles. De là-haut, ils vont flécher les Okos qui seront en vue. Le reste de l'armée rejoint tranquillement la brèche, s'y engouffre et crée une tête de pont dans Yamamo. Dès ce moment, on peut dire que la bataille est finie. La plupart des guerriers ennemis ont déjà été tués et les troupes se sont tranquillement installées dans la cité.
Une fois que tout le monde est à l'intérieur, Wallet fait un signe à son sonneur de corps et on va entourer la forteresse impériale, là où les ennemis ont trouvé leur dernier refuge. Les confédérés encerclent le palais, et créent des barricades dans la ville détruite.
Pendant ce temps, un drapeau blanc est placé juste devant l'entrée et un héraut s'avance.

"La Confédération de Tamscala, représentée par le commandant Wallet désire parler à l'empereur de Yamamo!"

Silence. On attendit la réponse.

Je ne pense pas qu'il y ait besoin de MJ, mais si vous trouvez que les actions ne sont pas du tout plausibles, dites-le et je changerai ce qui sera nécessaire.

:victory:

Ça va swinguer!

Trois jours plus tard, une missive arriva dans le campement Nordique.

"Bonjour, commandant Skaerlingard.

Je suis Eloïs Meillis, Havay des armées de la Confédération envoyées sur nos territoires du nord. Nous savons que vous avez débarqué sans autorisation aucune au sud de l'île et je vous demande des explications.
Il va de soit que vos navires seront interceptés avant d'avoir pu rejoindre le sud.
Ainsi, afin de tirer cette affaire au clair, je vous propose de venir me rejoindre avec vos hommes et sans armes à Yamamo. Je pense que le plus simple est de ne pas compliquer les choses et essayant de fuir au sud, au travers notre barrage maritime ou en agressant notre messager.
Je vous attends sans faute dès aujourd'hui.

Eloïs Meillis."

Le messager attendait que le Skaer finisse de lire le message, narquois. Juste devant le campement se trouvait plus de 1'000 hommes armés et en ordre de bataille. A l'horizon, on pouvait apercevoir quelques voiles blanches...

Quant on réveilla Leif pour lui dire que les forces de tamscala étaient arrivées, il crut à une blague. Quant il réalisa que c'en était pas une et que le soldat enface de lui avait l'air terrifié, il comprit que c'était urgent. Il s'habilla donc en vitesse, boucla son épée et courut jusqu'à la plage, ou étaient déjà Ulf, qui semblait déjà vouloir couper des têtes, et les messagers de Tamscala. Il arracha le papier des mains de son compagnon brave, mais définitivement illétrré, et le parcourut rapidement. Puis son regard s'attarada sur les navires confédérés. Ils devaient être arrivés seulement quelques jours après eux. Il eut une pensée triste pour le village de pêcheur qui les avait acceuilli et qui devait être la proie des flammes.

*Hum, ils sont plus nombreux, plus organisés, et après tout, nous n'avons rien qui vaille la peine de se battre et de perdre la vie. Il ne manque pas de terres vierges à l'ouest. Bon, mainteant sortons non de ce petrain et partons de cette île. Apparement les orientaux sont décidés à la garder pour eux tout seuls. Si Ulf se tient tranquille, tout se passera bien.*

Leif répondit au messager d'une voix calme et posée, une de celles qui impose le rescepet et assez surprenante chez un skaer.

"Vous étiez au courant que nous sommes ici? Nous ne sommes arrivés pourtant qu'il y a peu... Nous ne savions pas que la Confédération avait annexé ces terres. Je me renderai volontier près de votre commandant, mais seul. Il semble que vous avez décidé de vous établir sur ces terres, nous paretirons donc, le monde est vaste et nos navires sont forts. Et comme vous le voyez... "

Leif fit un large geste de la main désignant le campement skaer entouré d'une petite palissade en bois.

"Notre établissement ici n'estque pour le moment provisoire. Je vais donner l'ordre de démonter le campement et nous mettrons les voiles après avoir fait le plein de vivres et d'eau douce. Mais je ne veux pas faire attendre votre commandant."
(En skaer) "Ulf, reste ici et prépare les navires. Ne fait pas de bêtises, du genre lui couper la tête. Notre Kongr souhaite la paix avec les orientaux et nous ne pouvons pas vaincre leur phalange avec si peu d'hommes. Les runes nous indiquait l'Ouest, mais il semble que j'ai mal interprété les signes... Je vais voir le commandant. Pas de provoquations."
"Mouais... J'aime pas ça Leif, mais je pense que tu as raison. Ne tarde pas trop ou je cèderai peut-être à la tentacion."

Et Leif attendit que le messager l'invite à le suivre vers les navires confédérés.

Petit rire...

-Je crois que vous n'avez pas bien compris. Vous devez tous nous suivre, pas seulement vous. Ne vous inquiétez pas, aucun mal ne vous sera fait et nous avons même une proposition que vous pourriez trouver fort alléchante. Je pense que se serait vraiment plus simple si vous coopériez.

*Petit oriental arrogant, je te broyerai bien le crâne...*

"Bien, je vois que nous n'avons pas le choix, apparement.
Tout le monde, suivez moi, nous devons aller rencontrer nos amis de tamscala!"

La dernière partie de la phrase est teintée d'ironie, pas assez pour insulter, mais assez pour laisser paraitre un agacement certain. Les guerriers skaers grognent un peu, mais laisse leurs armes dans les mains des femmes et des enfants et suivent Leif sans trop de protestations. Seul Ulf parait vraiment énervé, mais il parvient à se contenir pour le moment, et suit Leif.

La suite RP n'est pas importante pour le moment, on en reparlera après la bataille de Tyrstädt. Wink

Sache que pour le moment, les Skaers sont cantonnés dans une petite cantine, bien nourris et surtout bien abreuvés. Ils y resteront quelques jours sous très haute surveillance.