Hiérarchie de l'Ordre, version intermédiaire

Cette version n'est pas exhaustive mais reprend les grades les plus officiels et nécessaires pour appréhender la hiérarchie de l'organisation complexe mais bien rodée de l'Ordre. Les grades tels qu'historiens, conseillers, etc ne sont pas repris car sont des voies sans issues. Contrairement à de nombreux systèmes politiques proches, les gothiques n'élisent pas leurs membres à intervalles réguliers mais se contentent d'élire des frères pour occuper les postes vacants.

Compagnon ou demi-frère (HalbBrudern)

Les habitants de l'Etat désireux de profiter d'un statut reconnu par l'Ordre doivent d'abord se faire accepter en tant que compagnons. Bien que cette étape présente déjà certains avantages (nourriture, logements et habillement fournis, pas de taxes, droits de facto différents) elle impose aussi des contraintes très fortes telles qu'une présence plus pesante de l'inquisition, l'interdiction de certaines activités peu conformes à l'évangile, et surtout l'interdiction de posséder quoi que ce soit. Le matériel dont ils ont besoin est fourni par l'Ordre en fonction de notamment de leur ambition future, à savoir de la loge qu'ils désirent rejoindre. Par exemple, un apprenti forgeron se verra attribuer un poste et une chambrette dans une forge tandis qu'un futur soldat résidera dans une caserne où il recevra son équipement. Aucune restriction n'est imposée au niveau des origines familiales du prétendant compagnon, au contraire des véritables frères qui ne peuvent provenir de familles dont la catholicité n'est pas avérée ou dont aucun des deux parents n'a une origine parentale européenne certifiée. Ces contraintes seront de plus en plus fortes au fur et à mesure de la progression hiérarchique, et, sauf cas exceptionnels, les rangs les plus élevées de l'Ordre sont réservés aux membres issus de familles illustres. Qui plus est, les compagnons doivent être de sexe masculin. En revanche, ils peuvent toujours se marier avant de se retirer de leurs fonctions. La ratification d'une candidature de compagnon se fait par un membre officiel de la loge qu'il désire rejoindre, après vérification du contexte familial par l'inquisition.
Il faut noter que certains postes de compagnons sont « à sens unique ». Un cordonnier, cuisinier ou barde a peu de chance de jamais faire part de l'Ordre bien qu'il puisse acquérir une réputation favorable au sein de l'organisation.

Frère (Brudern)

Une fois la nomination dans l'Ordre officielle, il s'agit de respecter la Règle. Celle-ci est aussi stricte qu'ancienne et indiscutable. Pour accéder à ce titre, il faut avoir prouvé sa qualité de compagnon, être de sexe mâle, provenir d'une famille dont la catholicité est reconnue et dont au moins un des parents provient d'une lignée européenne et non pandreacienne. Cette dernière condition est une des rares qui aie jamais été révisée, faute d'effectifs. En effet, les frères devaient autrefois provenir de lignées occidentales pures, mais face au nombre croissant de métis dans l'état, cette condition ne fut retenue que pour des grades supérieurs, tels celui de Cardinal Inquisiteur ou Maître de province. Une enfreinte à la Règle conduit à des sanctions allant du jeûne à la mort, en passant par le retrait du titre de frère.
Les frères ne pouvant se marier, il importe qu'ils puissent néanmoins procréer afin d'éviter l'anéantissement de leur lignée. En conséquence, deux cas de figures s'observent. Soit le compagnon marié peut accéder au titre de frère à la condition d'observer l'abstinence durant sa carrière (cas peu encouragé puisque la dévotion du frère en sera affectée), ou se mariera une fois son service terminé. En général, c'est vers 45 ans que le service prend fin, et que le frère retourne à la vie civile où il conservera les privilèges des compagnons. Les plus hauts-gradés, comme le GrossKomtur, n'accèdent généralement pas à ce titre avant la cinquantaine au plus tôt. Il apparu donc que ces membres illustres avaient tendance à voir leur lignée affaiblie. En conséquence, la Loi de l'ordre permet aux frères ayant au moins atteint de titre correspondant à la gestion d'une province de se trouver femme à partir de 54 ans. A cet âge et à ce titre, les frères sont en effet suffisamment dévoués au Christ que pour ne pas voir leur fonction entravée par cette vie familiale.

Loge militaire

La voie militaire est sans doute la plus contraignante et ingrate des quatre loges. Rare sont les soldats qui arrivent à dépasser le statut de chevalier.

Conscrit (Wehrpflichtiger)

Le conscrit n'est ni plus ni moins qu'un compagnon ayant officiellement choisi une loge. Il dispose des mêmes droits et contraintes. En général, un conscrit est formé dans la cité de sa province, mais une partie de la formation se fait souvent à Gnosia où les instructeurs sont plus réputés. Une fois enrôlé, le conscrit devra choisir entre trois types d'armement qui détermineront sa progression. Les armes de jets, comme l'arc et l'arbalète, impliquent une voie sans issue. En effet, un frère ne pouvant faire usage d'arme à distance, le conscrit qui choisit ce type d'arme ne pourra faire officiellement partie de l'Ordre ni devenir écuyer. Les deux autres types d'armes sont les armes d'hasts -où la formation réside essentiellement dans l'apprentissage de techniques comme la phalange ou le schiltron- et les armes de mêlée -qui permet d'accéder à diverses unités militaires, dont les unités équestres-.


Ecuyer = Frère servant (Diende Bruder)

Lorsqu'un écuyer est promu chevalier, est écarté ou tué, un conscrit peut devenir l'un de ces 19008 frères. Ce statut est le premier permettant d'acquérir le statut de frère, et ainsi d'intégrer officiellement l'Ordre. Bien que ce nom rappelle un terme qui nous est familier, les écuyers ne sont pas forcément issus de nobles familles, pas plus d'ailleurs que les chevaliers de l'Ordre. Les termes abusifs d'écuyers et chevaliers sont de ce point de vue plus corrects en allemand.
L'écuyer est en pratique un réserviste. Leurs effectifs sont calqués sur les légions et leur fonction est de s’entraîner en vue de remplacer un chevalier tombé au combat. De ce fait, leur répartition est identique à celle des chevaliers : un quart de cavaliers, un quart d'infanterie de mêlée, le reste formant les troupes d'hast.
La promotion du conscrit se fait avec l'accord du chevalier qui vient d'être lui-même promu à ce titre et laisse vacant son poste d'écuyer, ou dont l'écuyer dont il avait la tutelle a trouvé la mort. Ce chevalier sera alors le mentor du nouvel écuyer. A l'origine, l'écuyer ne pouvait devenir chevalier qu'en cas de mort, retraite ou promotion de son mentor, ou, cas bien plus rare, que celui-ci intervienne en sa faveur si sa vaillance était avérée. Cette pratique a été révolue et ce sont les plus âgés des écuyers qui remplacent désormais les chevaliers de la légion à laquelle ils sont affectés. Néanmoins, parmi les écuyers en âge de remplacer les chevaliers, ceux dont le mentor est tombé le remplaceront spécifiquement.


Frère chevalier (Ritter-Bruder)

Une fois qu'un poste de chevalier est vacant, l'écuyer en âge d'être promu à ce titre y accède, surtout si ce chevalier était son mentor.
Le chevalier est le combattant de base de l’Ordre. Rompu au combat, il doit cependant suivre des cours de poésie, de culture, de politique, et de diverses autres matières intellectuelles, à raison de 6 heures par semaine. Le reste de son temps est consacré à l’entraînement, au repos et à la prière. Voir chapitre approprié.


Sergent (Feldwebel)

Un chevalier qui a fait ses preuves peut être nommé à la tête de quelques camarades (11), dont il sera responsable. Cette nomination est votée entre les chevaliers de la sergenterie dont le poste de sergent est vacant, et ratifiée par le lieutenant en charge. Cette procédure de vote au sein du grade inférieur et de ratification par le grade supérieur sera de mise pour tous les officiers et grades équivalents dans les autres loges. Il ne s’agit pas là d’un rôle excessivement important, mais permet à l’Ordre de disposer d’unités organisée, fiables, et capables de répondre aux ordres de manière très rapide et efficace.


Lieutenant (Leutnant)

Après s'être fait remarqué, un sergent peut devenir lieutenant, ce qui lui permet de commander à 12 sergenteries, soit 144 hommes. Il est élu parmi les sergents de sa lieutenanterie si le capitaine de la légion ratifie ce choix. A la différence du sergent, le lieutenant à alors de véritables responsabilités tactiques, et doit alors suivre des heures de cours à cet effet, soit environ 5 heures par semaine. Il est tenu de garder un contact très amical avec ses troupes, en particulier avec ses sergents. A ce stade, cet officier connaît généralement encore le nom de chacun de ses hommes.


Capitaine (Kapitän)

Premier grade militaire permettant la participation aux conseils de guerre du Maréchal avant une bataille, ou en campagne. Commandant à 870 chevaliers, dont 6 lieutenants, le capitaine ne se mêle généralement plus aux chevaliers. Si il fraternise encore souvent avec sergents et lieutenants, on le retrouve souvent dans sa tente avec ses conseillers, ou aux côtés de plus gradés, par qui il est d'ailleurs nommé, généralement suite à un conseil particulièrement avisé. Il doit suivre 8 heures de cours tactique par semaine, et peut délaisser une partie de son entraînement physique et poétique. La nomination à ce titre (suite à un vote des lieutenants de la légion) doit être ratifiée par le Maître de Province attitré.


Maître de province (Landmeister)

Lorsqu'un tel poste se libère, les capitaines doivent se concerter et élire un candidat, lequel sera ratifié par le Maréchal en personne. Il s'agit d'un des grades les plus illustres de l'Ordre, et combine politique et tactique militaire. En effet, même si le Maître de Province doit avant tout gérer les opérations militaires se déroulant dans sa province, il doit travailler en étroite coopération avec l'Illustre Elu des Douze. De plus, il est également le chef militaire d'un des douze chapitres, et mène celui-ci au combat (près de 2000 hommes). Il est sous les ordres directs du Maréchal et peut briguer ce poste ou celui de Quartier-Maître Général (voir loge politique).


Maréchal de l'Ordre (OrdenMarschall)

Il s'agit du grade le plus illustre de cette loge. Elu parmi les Maîtres de Province avec la bénédiction de l'HochMeister, il a sous ses ordres l’entierté de la machine de guerre gothique. Membre du Conseil Suprême, il ne doit rendre de comptes qu'à Dieu et à l'Hochmeister, lequel peut occasionnellement mener l'armée en personne.
Pour l'OrdenMarschall, l'enseignement est un peu spécial. Vétéran parmi les plus braves des chevaliers, il n'a rien à apprendre d'un professeur, et enseigne d'ailleurs aux Maîtres de Province, avec lesquels il tient souvent des conseils de guerre et des cours où chacun donne son avis sur les tactiques appropriées aux situations présentées.
L’entraînement physique lui est entièrement laissé. Il a donc le droit de s'en passer, même cela ne s'est que très rarement produit dans l'histoire de l'Ordre. Certains d'entre eux ne s'accordaient que 6 heures de repos par jour, et n'étaient souvent nommés que pour une année avant de se retraiter, épuisés mais glorieux.
Sa résidence est au Palais des Officiers de Gnosia.


Loge Politique

Cette voie est traditionnellement celle permettant de devenir HochMeister. Elle offre de plus l'avantage d'être plus facilement accessible aux compagnons de moindre condition physique.


Fonctionnaire (Beamte)

Le fonctionnaire est un compagnon dont le choix s'est porté sur la loge politique. Il est généralement affecté à un village où il effectuera les recensements de population, s’enquérira des besoins des villageois, etc. En général ce poste consiste surtout à faciliter la tâche des secrétaires. Si il aspire à devenir frère, il lui faudra suivre des cours appropriés dans la cité de sa province. Ceux-ci comprennent des notions de politique, de courtoisie et diplomatie, de poésie, de littérature, de mathématiques, etc...


Secrétaire (Sekretärin)

Les fonctionnaires ayant prouvé leurs connaissances en matière de gestion peuvent accéder au rang de frère. Le premier grade officiel permettant de monter dans la hiérarchie est celui de secrétaire. Ceux-ci aident les mayeurs à gérer leur village, notamment en gérant les comptes. On les retrouve également comme professeurs dans les écoles de village. Ils sont nommés par le mayeur du village.


Mayeur (Locutor)

De la même manière que les sergents et autres grades de plus haut niveau, les mayeurs sont élus parmi les secrétaires du village, et cette nomination doit être ratifiée par le Bourgmestre de la commune, respectivement les grades immédiatement inférieurs et supérieurs.
Les mayeurs sont les chefs du village, et doivent veiller au bon respect de la loi, au développement du commerce ainsi qu'au bien être de la population. Leur rôle est également de faciliter la tâche du Bourgmestre pour la gestion de la commune, notamment en décidant de projets d'aménagements (avec l'aide de l'architecte assigné au village).


Bourgmestre (Bürgermeister)

Le bourgmestre est le dirigeant d'une commune, dont le siège est le chef-lieu de celle-ci (en général le village le plus important). Son rôle, tout comme celui de la commune, est de veiller à ce que le travail des Trésoriers et Intendants soit facilité. Il est de plus le mayeur du chef-lieu de la commune. Il est élu à ce poste par les mayeurs, après l'accord de l'Intendant de la province.


Intendant (Intendant) et Trésorier (Tressler)

Les bourgmestres peuvent choisir une fois qu'un poste se libère, de devenir Intendant ou Trésorier. Cette candidature doit être proposée par l'ensemble des bourgmestres et soumise à l'Illustre Elu des Douze. L'Intendant gère l'aspect strictement politique de la province (lois, projets de développement, contentement du peuple, etc.). Il travaille en étroite collaboration avec le Trésorier qui s'occupe pour sa part des aspects purement économiques (taxes, commerce, élaboration de budgets,...). Ensemble, ils rendent compte à l'Illustre Elu qui les supervise.


Illustre Elu des Douze (Spitze Gewählt von den Zwölfer)

Ce grade équivaut à celui de Maître de Province, et jouit d'une haute renommée. Maîtres de la gestion de la province, ce sont eux qui décident de la plupart des projets à grande échelle telle que la création de routes, de fortins, voire même de villages. Ils tiennent leur nom d'une particularité dans leur nomination. En effet, ce ne sont pas les Intendants ni les Trésoriers qui se concertent pour proposer un des leurs à ce titre, mais les Douze qui, à intervalles réguliers (tous les mois) décident du plus méritant à ce titre. Lorsqu'un des douze postes vient à être vaquant, c'est le dernier Trésorier ou Intendant jugé méritant qui le remplace aussitôt, avec tout de fois l'aval du GrossKomtur. Un cas particulier où le Quartier-Maître Général ou le Grand Trésorier désirent être réaffectés à cette fonction (qui est inférieure à la leur) est parfois observé. Leur candidature prime alors sur celle des Intendants ou Trésoriers, mais ce cas reste marginal. Les Illustres Elus peuvent briguer les postes de Quartier-Maître Général, Grand Trésorier, Grand Hospitalier et Grand Commandeur.


Quartier-Maître Général (OberstTrappier)

Le Quartier-Maître est élu parmi les Illustres Elus ou les Maîtres de Province pour opérer une jonction efficace entre la loge militaire et politique. En effet, la gestion de la logistique n'est pas toujours aisée, surtout en temps de guerre où le Grand Commandeur a fort à faire pour veiller au maintien de l'ordre tandis que le Maréchal est souvent afféré à des préparatifs d'ordre stratégique. Il revient donc au Quartier-Maître Général de faire en sorte que le ravitaillement de l'armée s'organise le mieux possible. Cette voie est sans issue, ce qui décourage de nombreux frères désireux d'accéder au titre de Maréchal ou Grand Commandeur de briguer ce poste. Le Quartier-Maître Général réside à la Chambre Politique de Gnosia.


Grand Trésorier (GrossTressler)

Tout comme le Quartier-Maître Général, le GrossTressler ne peut aspirer à devenir GrossKomtur. Ce rôle, très important, consiste à gérer l'ensemble des finances de l'état ainsi qu'au développement du commerce. Il est assisté en cela par les maçons et les douze Trésoriers. Il est parfois étonnant de constater à quel point l'Ordre tient à ce que ses finances soient bien régies. Absolument toutes les finances des provinces doivent lui être rapportées. Chaque mois, il doit recevoir un rapport de l'évolution des finances, du taux d'imposition moyen, des budgets nécessaires, des dépenses dans tout les domaines, etc, et ce avec justification. En cas de doutes ou de mécontentement, il peut obliger les Illustres Elus à prendre certaines mesures.
Il ne rend de comptes qu'au Grand Maître, mais travaille de concert avec le Grand Commandeur, le Grand Hospitalier et le Quartier-Maître Général. Il réside à réside à la Chambre Politique de Gnosia.


Grand Hospitalier (GrossHospittler)

De la même manière que le Quartier-Maître Général assure la jonction entre les loges militaires et politiques, le Grand Hospitalier est à la jonction entre la loge politique et juridico-ecclésiastique. Il est chargé de l'organisation et administration des hospices et et des maisons d'assistances pour les plus démunis de l'Etat. De même, il donne veille à ce que les doléances des habitants dont la Foi n'est pas mise en doute soient entendues, demande des appuis financier pour créer des hopitaux et hospices, et géré un véritable réseau de mutualité chrétienne. Ce poste nécessite piété et bonté. N'ayant que peu de pouvoir, l'Hospittler doit être presque totalement dépourvu de toute ambition, d'autant plus que sa fonction n'offre aucun espoir de promotion ultérieur. Il est souvent nommé parmi les Illustres Elus bien qu'il puisse également être nommé parmi les Cardinaux-Inquisiteurs, après accord du Grand Commandeur. Il demeure à la Maison du Grand Hospitalier de Gnosia.


Grand Commandeur (GrossKomtur)

La plus haute fonction politique, et également celle précédant traditionnellement celle de Grand Maître de l'Ordre. Ce poste très envié est néanmoins très lourd, puisqu'il implique la gestion de la totalité des affaires de l'Etat, y compris la fondation de villes, la modification des lois, la politique étrangère, etc... Néanmoins, il se contente souvent de donner son accord ou son veto aux propositions qui lui sont soumises. Il ne rend des comptes qu'à l'Hochmeister, qu'il doit parfois consulter lors de décisions importantes. Du point de vue militaire, il doit donner son autorisation pour entreprendre une action militaire d'importance ou une nouvelle loi relative à ce domaine. En ce qui concerne la religion, il doit autoriser (ou non) la fondation de sous-ordres ou autres organisations religieuses de moindre envergure. Dans le domaine du bâtiment, il ratifie l'érection d'une ville, ou la transformation d'une citadelle en cité, etc...
Il est nommé parmi les Illustres Elus des Douze, après accord du Grand Maître, et doit être issu d'une des plus nobles familles de l'Ordre.
Sa demeure est la même que celle du Grand Maître, dans la Chambre Politique de Gnosia.

Loge Juridico-ecclesiastique

Cette voie est celle des plus dévoués au Christ, des plus fanatiques et des plus intransigeants des frères. Crainte par tous, même par les autres frères, cette loge donne à ses membres le droit de vie et de mort sur les frères de rang égal ou inférieur, ainsi que sur tout le reste de la population. Leur rôle est de veiller à l'endoctrinement catholique, au respect des rites, à la traque des hérétiques et à l'application de la justice, qui est une justice divine. En effet, les membres de cette loge sont en contact privilégié avec le Seigneur, et leur jugement se fait à la lumière de ses conseils. Seul un membre de la loge de rang supérieur et l'HochMeister peuvent contester ce jugement, et lorsque c'est l'HochMeister qui est accusé, la situation réside (en théorie) entre les mains du Grand Inquisiteur.
Par opposition aux deux précédents loges, la montée en grade ne se fait pas par élection mais avec l'aval du frère de rang supérieur. Cette pratique est en cela similaire à celle de la loge maçonnique.


Apôtre (Apostel)

L'apôtre est un compagnon dont la ferveur religieuse est le leitmotiv de son existence. Il suit avec grande attention les prêches du prêtre local et a acquis son entrée au séminaire où il apprendra tout ce qu'il doit savoir pour poursuivre sa carrière.


Diacre (Diakon)

Une fois le séminaire terminé, l'apôtre peut accéder au rang de frère et devient diacre, c'est à dire l'assistant du prêtre local. Il veillera à entretenir l'église, à assister le prêtre lors des sacrements et des cérémonies, et participera à l’enseignement du catholicisme. Ce sont eux que l'Ordre envoie parfois prêcher dans des pays voisins, car ils sont plus aisément remplaçables et ne sont pas indispensables au bon fonctionnement du village. Ils résident au presbytère avec le prêtre. Néanmoins, pour ceux qui sont formés en ville, leur rôle peut être d'assister l'évêque local dans sa tâche, notamment pour certains sacrements mineurs.


Prêtre (Priester)

Les prêtres sont affectés à un village, et on la tâche de veiller à la fois à la justice et à la bonne catholicité du lieu. Ils célèbrent la messe et les sacrements, et c'est lui qui pose son jugement lors de procès, bien que ce soit au mayeur de faire appliquer la loi, et donc la sentence posée par le prêtre. Ils résident au presbytère.


Archiprêtre (Erzpriester)

Le prêtre du chef lieu de la commune dispose d'une rang supérieur. Il est en général le doyen de sa paroisse (terme équivalent à commune pour cette loge) et a sensiblement le même rôle que les prêtres. Néanmoins, son autorité est supérieure, et lorsque des problèmes de plus grande envergures se posent, ou que des cérémonies plus rares ont lieu, c'est à lui que l'on fait appel. Il est responsable de la catholicité de sa paroisse.


Maître Juge (Oberrichter)

Les Maîtres Juges se sont spécialisés dans le domaine de la justice et siègent au tribunal d'une des douze cités ou forteresses. Leur autorité est donc très grande dans ce domaine, puisqu'ils assument la lourde tâche de faire justice pour toute la population du lieu.


Évêque (Bischof)

Les évêques sont l'équivalent ecclésiastique des Maîtres Juges. Ils ont pour rôle de réaliser les sacrements de la cité ou forteresse à laquelle ils sont affectés, généralement assistés par les diacres pour les sacrements mineurs. L'église d'une cité ou forteresse est une cathédrale.


Inquisiteur (Inquisitor)

Très craint, l'Inquisiteur préside dans sa cité et commande à l'évêque et au Maître Juge. Son rôle étant très largement facilité par ces deux frères, il se contente de leur prodiguer ses conseils, de présider à des procès de plus grande envergure ou à des cérémonies particulièrement sacrées. La majorité de son temps est consacrée à la recherche d'informations concernant la catholicité de la population de l'Etat, ses informations lui provenant majoritairement des archiprêtres. Le fanatisme et l'intransigeance de ces frères sont bien connues, et contribuent à la réputation de terreur que fait régner cette loge dans l'Etat. Bien que les Inquisiteurs puissent aspirer à devenir GrossHospittler (voir loge politique), leur nomination est rarement retenue du fait de leur manque de compassion. En revanche, c'est parmi eux que sera choisi le Grand Inquisiteur. Cette nomination se fait aussitôt le poste libéré, car le Grand Inquisiteur se doit de désigner tous les ans son successeur (en général et par défaut l'Inquisiteur de Gnosia).


Grand Inspecteur Inquisiteur des Tribunaux (Generalinspekteur Inquisitor der Courts)

La plus haute fonction de la loge, et la plus redoutée dans l'Etat, bien avant celle d'HochMeister. Les hommes atteignant cette fonction sont en général si secs et fanatisés qu'ils finissent par devenir dérangeants pour les autres hauts fonctionnaires tel que le GrossKomtur, mais leur pouvoir est si grand que nul ne peut oser contester son autorité, exception faite de l'HochMeister qui, lui aussi, reçoit conseil de Dieu. Le nombre de bûchers dressés par ordre du Grand Inquisiteur peut atteindre des plafonds impressionnants, et facilite l'endoctrinement catholique, tout du moins en apparence. Il réside à la cathédrale de Gnosia.


Loge maçonnique

La branche la plus méconnue de l'Ordre, mais certainement pas la moins utile. Cultivant l'art du secret, les maçons jouissent de la plus grande marge de manœuvre des gothiques. Évidemment, leurs actions sont souvent répréhensibles et les membres de la maçonnerie se gardent bien de laisser libre accès à leurs travaux. Première précaution évidente : la langue. Les compagnons qui accèdent à cette caste apprennent assez vite un code qui permet de rédiger des ouvrages indéchiffrables par les autres membres de l'Ordre. Plus leur grade est haut, plus le code se complexifie, permettant l'accès à des notions telles que les sciences de la physique.
Malgré leur nom, les maçons ont des rôles multiples. Les notions de maçon, architecte etc font référence à leur côté créatif qui permet de construire la société de l'Ordre. Ils sont les patrons du développement intellectuel et technologique de l'Ordre, ce qui couvre des domaines tels que la grammaire, les arts, l'architecture, les mathématiques, les armes, la médecine, l'astronomie, l'héraldique, la géographie, la géologie, la cartographie, la pédologie, le développement des techniques agricoles et forestières, etc...
Dans chaque village, une villa maçonnique. On y trouve des gothiques prodiguant des connaissances à la population -des sortes de maîtres d'école-, des architectes, des médecins,...
De même, chaque cité et citadelle comprend un palais des maçons. Ainsi, à Gnosia, disposent-ils d'un gigantesque palais. En apparence, le somptueux bâtiment comprend six étages. En réalité, il en comporte douze, six étant enfouis sous terre. Il en va de même pour tous les autres palais maçonniques, qui, si ils n'égalent pas la grandeur du bâtiment de la capitale, comportent autant d'étages souterrains qu'aériens. Les étages supérieurs sont accessibles à n'importe quel gothique. Rien de bien compromettant. Les autres, en revanche, ne sont accessibles que par des passages secrets. Plus l'on est haut dans la sphère maçonnique, plus on en connaît. Les étages les plus souterrains ne sont accessibles qu'aux douze Maîtres Architectes ainsi qu'au Grand Maître Architecte.
Le rôle de maçon implique des risques. Le plus évident est celui que représente la caste juridiquo-ecclésiastique. Fouineurs, impitoyables, les ecclésiastiques ont des oreilles partout. Si un maçon commet l'imprudence de divulguer des propos hérétiques, il risque la condamnation pour hérésie. De nombreux savants ont ainsi fini sur le bûcher, trahis par un de leurs élèves, pour leur avoir parlé de la gravité, de l'héliocentrisme, etc... Les deux loges de l'Ordre se méfient donc mutuellement l'une de l'autre, et l'entente est parfois difficile, surtout lorsque le cynisme des maçons s'y met. Malheureusement pour eux, les prêtres sont aussi les juges, et le verdict de conflits est rarement en faveur de la caste des inventeurs. N'allons cependant pas imaginer que les maçons ne sont pas croyants. Bien que plus ouverts -un homme à l'esprit fermé ne sera jamais admis dans la branche- ils restent des catholiques convaincus et même les Grands Maîtres Architectes sont des hommes profondément pieux. Ils ont simplement cette petite tendance à la curiosité qui permet à un Ordre rarement reconnaissant de progresser. Le contrôle de la branche juridico-ecclésiastique est cependant sévère, d'autant qu'il est facile à ces religieux de condamner officiellement diverses inventions des maçons. Parmi celles-ci, l'arbalète et le feu grégeois, bien qu'ils aient finalement étés autorisés pour défendre les cités.
Les grades maçonniques sont très complexes et variés. La liste qui suit n'en présente que les principaux, mais de nombreux autres tels que Maçon de la Santé Publique, Maçon des Forges, etc... n'y figurent pas. De manière générale, la plupart des fonctions maçonniques ont leur équivalent supérieur lorsque le maçon reçoit la charge de veilleur à la supervision de cette fonction au sein d'une entité supérieure (ex : au sein d'une commune et non d'un village).

Apprenti (Lehrling)
Le compagnon désireux d'intégrer la loge maçonnique est généralement de nature curieuse. Le caractère mystérieux et emblématique de cette branche de l'Ordre attire en effet de nombreux élèves assoiffés de connaissances dans les domaines des sciences, langues, culture, arts, etc... Ainsi, de nombreux artisans finissent par demander le statut de Franc-Maçon. Ils seront pris en charge par un Franc-Maçon qui les guidera et évaluera leur capacité d'apprentissage et à garder les secrets. En général ce Franc-Maçon est lui-même spécialisé dans un certain domaine dans lequel ses apprentis désirent développer leurs talents.

Franc-Maçon (Freimaurer)
Franc-Maçon est le premier grade officiel de la loge. Il est attribué à un apprenti dont la valeur a été éprouvée par son mentor, après accord de l'Architecte en charge du village. Ce statut permet l'accès au langage de base des maçons et l'accès à certaines de leurs réunions. Les rôles, sous les ordres de l'Architecte du lieu, sont variés : Médecin de village, charpentier, barde, instituteur, forgeron, etc...

Architecte (Architekt)
Chaque village comprend un architecte. Ce maçon préside aux Franc-Maçons du lieu, et a pour tâche générale de veiller au développement culturel, technologique et architectural du village. Il supervise les chantiers, coordonne les efforts des villageois, veille à la qualité du travail des Francs-Maçons, etc...

Maître Franc-Maçon (GrossFreimaurer)
Ce maçon est en réalité l'Architecte en charge du chef-lieu de la Commune. Il a donc pour charge de superviser les projets maçonnique dans cette entité.

Maçon de la Culture (Maurer für Kultur) et du Maçon du Bâtiment (Maurer für Bau)
Chaque cité ou citadelle dispose de maçons en charge de la province, au niveau de la santé, du développement culturel et technologique, des projets de constructions et améliorations architecturales, etc... Ainsi, les deux grades les plus reconnus à ce niveaux sont-ils ceux des Maçons de la Culture et des Maçons du Bâtiment. Les premiers se chargent des aspects culturels au niveau provincial, ce qui comprend la langue, les arts, etc. Les seconds doivent coordonner tous les projets de constructions de la province, tels que les routes, les murailles, les ponts, les fortifications de la cité, etc...

Maître Architecte (Baumeister)
Pour superviser les Maçons de la cité, il faut un grade à temps plein. La productivité parfois énorme des maçons et la quantités de projets proposés doivent être contrôlés et canalisés par ce maçon qui tente d'avoir une vue d'ensemble de la situation provinciale, dans tous les domaines maçonniques.

Grand Maître Architecte (GrossBaumeister)
Le grade de Grand Maître Architecte mérite le respect. Cet érudit est en général l'homme le plus cultivé de tout le continent, et ses connaissances s'étendent dans des domaines très divers. Son savoir est un atout précieux pour l'Ordre, et bien que son parcours soit souvent parsemé d'accusations de la part de la loge juridico-ecclésiastique, cette valeur lui accorde souvent la vie sauve. C'est lui qui détient les secrets les mieux gardés de l'Ordre, qu'il tient du précédent Grand Maître Architecte, que ce soit en mains propres ou par la remise d'une clé unique et du plan permettant d'accéder aux archives les plus protégées. On le nomme pour cette raison « Gardien des Secrets ». Bien qu'il siège au Conseil Suprême, seul un d'entre eux a jamais accédé au rang d'HochMeister.


Grand Maître de l'Ordre (HochMeister)
Le Grand Maître assume la plus haute fonction de l'Ordre. Il préside au Conseil Suprême, et ne rend de comptes qu'à Dieu. Son rôle est la coordination des quatre loges, ce qui demande énormément d'énergie ainsi qu'une grande prestance. En règle générale, le Grand Maître est un ancien Grand Commandeur, bien qu'il arrive qu'un autre membre du Conseil Suprême parvienne à ce niveau. Recevant conseils de Dieu lui-même, il n'a d'égal à ce niveau, si ce n'est le Grand Inquisiteur. Par conséquent, ses décisions ne peuvent être contestées, sauf lors de rares occasions où le conseil décide de le mettre à l'écart pour des raisons telles qu'une incapacité à assumer sa fonction dans une situation donnée. Tous les Grands Maîtres sont issus de noble familles qualifiées de pures. Si du sang non catholique se mêle à sa lignée, il ne peut accéder à ce titre. Par là même, les membres de l'Ordre dont la lignée s'est à un moment ou un autre mélangée à celle des locaux ne pourront devenir Grands Maîtres. Il commande à l'armée lorsque la situation l'exige, représente l'Etat lors de réunions diplomatiques, prend les décisions clés telles que la fondation d'une cité, une déclaration de guerre ou une trêve, etc...

Une nouvelle version sortira sous peu, voici déjà une solide ébauche de la hiérarchie :

Je vais essayer de boucler ça au plus tôt, histoire que ça ne traîne pas des années. Avec un peu de chance j'aurai déjà fait la moité ce matin.

Moitié de faite en effet, donc premier post édité.

Par contre pour toi c'est quelle population un village, Parce que je doute qu'il y a beaucoup de frères dans un patelin de 50 âmes…

Bin, beaucoup de frères, non, genre le mayeur, un secrétaire, un architecte, un curé et quelques compagnons. C'est vrai que pour les plus petits villages on ne retrouve sans doute pas toute la bande. Mais il est important pour l'Ordre de veiller à contrôler tous les bleds, au moins via curés et chefs de village. Ca évite les révoltes avec des chefs charismatiques etc... On peut supposer que comme c'est l'Etat qui décide de la création de village, il évite d'autoriser la fondation de villages de trop petite envergure. Je dirais qu'au moins 200 habitants doivent constituer un village, et qu'un chef-lieu (ou Bourg) en comporte au moins 500. Donc, moins de villages que dans les autres factions, mais sous contrôle étroit.

Ajout de la loge juridico-ecclesiastique, mais je devrai changer un des noms dans le tableau hiérarchique (archiprêtre et non plus juge-evêque).
Notez que vous pouvez (et devez) m'aider à optimiser ces loges, en particulier les loges maçonniques (NB : Les texte doit encore être updaté, et date de l'été dernier) et religieuses. Pas trop logique qu'il y aie 12 eveques et 12 cardinaux.

SI tu veux de l'aide mais vu que je ne suis pas de l'ordre je ne suis pas sûr que tu accepteras

donc une question, si un membre de la loge religieuse éprouve des doutes sur la foi d'un de ses supérieurs qui peut-il aller voir ?
Si l'autorité est totale, l'est-elle aussi envers tout autre membre de l'état ? Est-ce qu'un prêtre peut condamner le grosskomtur par exemple ?

Ca ira, merci. Pour le cardinal, je le renommerai Inspecteur Inquisiteur je pens, ça évitera le problème.
Sinon, si un membre de la loge religieuse, ou n'importe quel citoyen en fait, a des doutes sur la foi de qui que ce soit, il en réfère à celui qui a la charge de prendre ce doute en considération (ex: si c'est un mayeur, il le dira au prêtre). Celui de la loge qui doute ou est informé du doute peut mener son enquête si il est assez haut gradé que pour accuser lui-même le suspect (un archiprêtre ne peut pas accuser un capitaine par exemple). Dans le cas contraire il en réfère à son supérieur jusqu'à ce que la chaîne d'information arrive au religieux de rang suffisant. Pour le GrossKomtur, seul le Grand Inquisiteur peut l'accuser.
Certes, tous les prêtres et supérieurs recoivent leurs conseils de Dieu, mais la Règle impose ces démarches pour des raisons évidentes de maintien de la structure de l'Ordre.

Il y a pas un peu trop un système de vote pour les bas-gradés.
Les votes ça créé les disputes, et pour les bas gradés, on s'en passerais.

Ah, aussi, il y pas des couvents dans l'ordre ? Ce sont des sous-ordres indépendents ? Si oui,il y a des monastères indépendants ?

Voilà, sinon, bien organisé, comme d'hab.

C'est vrai qu'on pourrait supprimer la notion de vote du candidat au sein du rang inférieur, pour la remplacer par l'élection par les membres supérieurs, mais je voulais donner une illusion de démocratie. Clairement c'est discutable. On peut dire que si il y a discorde, le rang supérieur tranche par exemple. Mais si ça dénote trop par rapport à la mentalité totalitariste de l'Ordre, je peux facilement supprimer cette notion.
Pas de couvents dans l'Ordre, on est trop peu que pour se contenter d'avoir des frères qui ne font rien d'autre que prier. Tous les frères sont tenus de respecter les moments de prière, lecture biblique etc...
Il y a, parfois, acceptation de cultes différents, mais uniquement durant certaines périodes de l'histoire de l'Ordre. Ces derniers temps l'Ordre est plutôt intransigeant, donc l'inquisition ne le tolère pas. Il n'y a de toutes façons jamais eu acceptation de schiisme et de monastères indépendants, car c'est trop dangereux.

Plus que l'HochMeister et ce sera fini, sauf remarques de votre part.

EDIT : HochMeister ajouté

Bisol von Sint-Omer a écrit:

C'est vrai qu'on pourrait supprimer la notion de vote du candidat au sein du rang inférieur, pour la remplacer par l'élection par les membres supérieurs, mais je voulais donner une illusion de démocratie. Clairement c'est discutable. On peut dire que si il y a discorde, le rang supérieur tranche par exemple. Mais si ça dénote trop par rapport à la mentalité totalitariste de l'Ordre, je peux facilement supprimer cette notion.

Je propose le système de rapporteurs. La dizaines de gens qui votaient auparavant, font état de leur argumentation à l'ancien chef pour qui serait le meilleur chef, (par écrit si ils doivent savoir écrire pour leur rang). L'ancien chef écoute attentivement, dors ou ne leur laisse 5 minutes chacun −comme il préfère− puis il désigne son successeur en tenant compte de l'avis de certains rapporteurs ou comme il veut. (Un vrai semblant de démocratie, pas une vraie démocratie) Il n'y a vote que si l'ancien chef est mort et son supérieur ne peut pas ou ne veut pas désigner son remplaçant.

Bisol von Sint-Omer a écrit:

Pas de couvents dans l'Ordre, on est trop peu que pour se contenter d'avoir des frères qui ne font rien d'autre que prier. Tous les frères sont tenus de respecter les moments de prière, lecture biblique etc...
Il y a, parfois, acceptation de cultes différents, mais uniquement durant certaines périodes de l'histoire de l'Ordre. Ces derniers temps l'Ordre est plutôt intransigeant, donc l'inquisition ne le tolère pas. Il n'y a de toutes façons jamais eu acceptation de schiisme et de monastères indépendants, car c'est trop dangereux.

Les couvents c'est pour les femmes, qui sont refusées dans l'ordre lui-même. T'as pensé à toutes les petites débauchées qu'il faut remettre sur le droit chemin. On ne peut raisonnablement pas les brûler toutes (hélas).

Par ailleurs, il ne faut pas oubliez un mécanisme d'absorbtion des sectes chrétiennes qui apparaissent de temps en temps si elles ne sont pas hérétiques (On pas tuer les rares chrétiens qu'on trouve). Une secte chrétienne détectée est jugée et en fonction, brûlée ou assimilé en temps que monastère sous les ordres d'un prêtre de l'ordre.

Bref il nous faut un système de rééducation de la population. Je propose des monastères et des couvents entretenus par l'ordre pour y faire une purification des éléments séditieux du peuple. Et oui il ne font que de la prière, on va pas risquer de laisser traîner ces pécheurs hors de leur monastères. Les hommes qui font preuve de zêle peuvent rejoindre l'ordre en tant que demi-frère, avec une lettre de recommandation. Les femmes qui font du zêle auront droit de faire la cuisine pour l'ordre ^^. Les couvents et monastères sont une « branche à part », dirigés par des prêtres de l'ordre sous les ordres direct du großHospittler (ils sont donc vagument indépendant).

EDIT: Ah, et je pensais aussi que l'Hochmeister est bien grand maitre mais n'a pas exactement tout les pouvoir. Il peut diriger les 4 branches en tant qu'entité entière (mobiliser l'armée, faire passer une loi) mais peut difficilement changer la composition interne de chaque branche sans l'aval de son maitre (système de communication des maçons, …)

Etant extérieur à la faction je me pose quelques questions;

1° Y-a-t-il des couvents que de femmes ? Si oui, où sont-ils situés et n'est-ce pas contraire à la vision de l'ordre ou l'homme est plus important ?
2° Pour les inquisiteurs, où pourrait-on trouver des sectes chrétiennes ?! En dehors de Xodgorod, je ne vois pas vraiment sauf si on dit qu'un lointain navire
s'est échoué sur les côtés plus loin et que la foi chrétienne s'est répandue (ce dont je doute, un missionnaire et quelques hommes face à des clans de sauvages, ça ne
marche pas très souvent) et même là ça reste contestable. Et je ne crois pas à l'idée de sectes chrétiennes dans l'ordre vu votre organisation et votre contrôle de la foi.
3° LE GrossHospitler change de statut vu qu'il a de nouvelles fonctions ?
4° Les débauchées ne causent-elles pas une honte sur leurs familles qui les rejeteraient pour ne pas s'attirer le couroux de l'Ordo Hereticus ? Les envoyer dans un convent
est certes une solution mais vous pourriez aussi estimer que pour l'honneur de certaines familles, il vaut mieux parfois qu'elles "disparaissent", non ?
5° L'Hochmeister est donc Chef de l'Etat et le représente mais ne peut pas parler entièrement en son nom si j'ai bien compris ?
6° Pour votre système "d'élection" pourquoi ne pas simplement faire par ancienneté ? Dès que le capitaine monte en grade, c'est le sergent qui le devient,...
ça vous évite des soucis et ça vous aide dans l'optique que seuls les plus méritants arrivent dans les hautes strates, non ?

2 C'est vrai que les sectes chrétienne viendrait plutôt des gens qui adhèrent pas à la doctrine de l''ordre, donc des hérétiques…

3 Pour le großhosplitter je lui donnais la fonction car je voyais ça comme une « aide au peuple ». Mais Bisol décidera.

5 L'hochmeister est bien tout puissant, mais je pensais pour se rapprocher du principe « ordre », il a sa fonction bien établie et doit pas trop en déborder.

1° Je vais reprendre l'idée de couvent, mais on n'en parlera pas ici puisque les femmes ne font pas partie de l'Ordre, donc pas partie de la hiérarchie.
2° L'hérésie se répand naturellement partout, même dans un système aussi fanatisant que l'Ordre. Les sectes aussi, de la même manière que les chrétiens des catacombes.
3° Le GrossHospittler n'a rien à voir avec les couvents, la branche juridico-écclésiastique devrait les gérer
4° La débauche est autorisée dans les villages et les faubourgs, on sait que le peuple en a besoin. Si une femme d'une famille noble se débauche, on étouffera l'affaire en l'envoyant au couvent
5° L'Hochmeister a des fonctions définies, il n'a pas à fouiller dans les affaires des loges, mais gère l'Etat en général. Il en a le droit sur papier, mais dans les faits il n'a pas souvent de vrai pouvoir sur les affaires internes des loges.
6° Le système d'élection est basé sur la possibilité des plus compétents et des plus ambitieux d'accéder au pouvoir plus vite. Sinon tous nos HochMeister auraient au bas mot 80 ans, donc seraient morts avant d'accéder à ce titre vu l'espérance de vie qui ne dépasse guère 65 ans pour la noblesse (ne parlons pas du peuple). Le principe des grades inférieurs conseillant le grade supérieur est pas mal.

Pour la rééducation de la population, cela dépend. Il faut aussi des exemples marquants, comme le bûcher. Il faut réfléchir à l'idée. Par exemple, envoyer les habitants dont la foi est douteuse dans les monastères si ils n'ont pas ouvertement commis de péché grave.

Bisol von Sint-Omer a écrit:

1° Je vais reprendre l'idée de couvent, mais on n'en parlera pas ici puisque les femmes ne font pas partie de l'Ordre, donc pas partie de la hiérarchie.

Je n'ais jamais dis qu'elle ferais partie de l'ordre, juste qu'elle leur font la cuisine ^^

Bisol von Sint-Omer a écrit:

4° La débauche est autorisée dans les villages et les faubourgs, on sait que le peuple en a besoin. Si une femme d'une famille noble se débauche, on étouffera l'affaire en l'envoyant au couvent

Hééééréééétiques. La débauche n'est surement pas autorisée, justé toléré par les prêtres du villages ou qui se contentent de confesser.

Bisol von Sint-Omer a écrit:

5° L'Hochmeister a des fonctions définies, il n'a pas à fouiller dans les affaires des loges, mais gère l'Etat en général. Il en a le droit sur papier, mais dans les faits il n'a pas souvent de vrai pouvoir sur les affaires internes des loges.

C'est ce que je voulais dire.

Bisol von Sint-Omer a écrit:

Pour la rééducation de la population, cela dépend. Il faut aussi des exemples marquants, comme le bûcher. Il faut réfléchir à l'idée. Par exemple, envoyer les habitants dont la foi est douteuse dans les monastères si ils n'ont pas ouvertement commis de péché grave.

C'est aussi ce que je voulais dire. C'est un délicat équilibre entre en brûler trop ou pas assez.

Tu peux faire un petit post sur la rééducation si tu t'en sens l'âme

A éditer avec les nouveaux noms des gradés militaires.

Tiens ça me rapelle que je devrais faire ce truc sur le système de rééducation de l'ordre…