Une future grande fête

HRP : dés que j'ai le temps ...

HRP : Alors, après avoir relu ces rps et en ignorant les assassins :
-Bisol a essayé, en toute honnêteté (et Bisolement) de convaincre Varès qu'il allait lui taper dessus, mais sans y mettre tout son coeur. Les confédérés l'ont obligé lors du pacte de leur conversion que Bisol ne peut refuser sans se faire remplacer par Heinrich à la tête de l'état (après une guerre civile qui achèverait de l'affaiblir).
-Varès est plutôt content que Tarik et Tsékélkan veuillent s'allier avec lui et le soutiennent contre l'invasion confédérée et la famine. Il essaie de convaincre les autres peuples que les confédérés sont des marchands sans scrupules.
-Tarik est pas content qu'on essaie de l'assassiner et que l'empire amène des milliers d'hommes à ses frontières, sans doute car il n'est pas sûr de pouvoir les déloger après.
-Tsékélkan est submergé par les événements imprévus et tente d'éviter le chaos. Il a réussit à convaincre Tarik et Varès de s'allier à lui et veut poutrer les hommes des marais avec tarik.

Je rp mon arrivée ce soir si j'y arrive.

La nuit avait été longue pour Sint-Omer. N'ayant pu trouver le sommeil avant la prière de 4h, il avait passé la soirée debout sur la terrasse de ses quartiers, le regard perdu dans les méandres obscurs du palais. La situation était des plus épouvantables, il fallait le lui accorder. Son précieux code de l'honneur lui interdisait de trahir son engagement auprès des confédérés, mais le bon sens lui indiquait de ne pas jouer le jeu de son nouvel allié. Allié dans lequel il n'avait par ailleurs aucune confiance, mais qui avait su manipuler le motif d'invasion officiel de l'Ordre à son avantage. De nombreux membres de l'état avaient aussitôt marqué leur enthousiasme à l'idée de la conversion de la confédération. Les militaires approuvaient de plus l'idée d'enfin disposer d'une flotte de guerre capable d'appuyer leurs opérations. Et puis, songeaient-ils, cela ne nuirait pas tant aux relations avec les impériaux, tandis que la perspective d'entrer en guerre à nouveau avec les skaerlings les séduisait. L'HochMeister avait bien essayé de les convaincre de la folie d'entrer à nouveau en guerre après avoir essuyé de lourdes pertes contre un ennemi encore inconnu, sans succès. Le grand inquisiteur avait profité de la réticence de son supérieur pour le discréditer aux yeux des plus fanatiques de l'Ordre, et la guerre civile menaçait d’éclater entre les conservateurs et les réformateurs. Le fait que Varès refuse de l'aider à maintenir la stabilité de l'Ordre était, en fin de compte, des plus prévisibles. Certes, Sint-Omer lui offrait la possibilité d'éviter des pertes civiles à court terme, mais l'implantation des confédérés sur son territoire était le prémisse d'une guerre plus sanglante encore. Le risque de se faire utiliser par Flynt et de tomber dans un piège était également trop grand. La situation était bloquée.
Il était en train de requérir le conseil de la Sainte Trinité lorsqu'une troupe d'indigènes bien trop peu vêtues pénétra dans les quartiers gothiques. Elles déposèrent de nombreux plats exotiques sur la grande table trônant au centre de la pièce, essayant tant bien que mal de ne pas tacher ou froisser les nombreux parchemins que le chef d'état avait étalés là a veille. Bisol fit signe à ses hommes d'interrompre la prière, tout en songeant qu'ils ne devaient de toutes façons plus guère penser au Seigneur après avoir entre-aperçus les délicieuses créatures envoyées par leur hôte.
Le messager attendit que l'HochMeister se relève et lui intime de s'exprimer.
-Oh, Grand Hochmeister, dès que vous serez prêts, vous pourrez rejoindre la pièce de la réunion. Vous pouvez emmener deux hommes avec vous. Nous ne vous ferons pas l'insulte de vous demander vos armes à l'entrée.
Bisol n'eut pas le temps de répondre, l'homme s'était déjà éclipsé, suivit des naïades dont le déhanché captiva autant son regard que celui de ses hommes. Il s'éclaircit la gorge :
-Allons donc, à quoi bon me serviraient deux hommes en plein coeur d'Oltèques... ? Qu'a t-il bien voulu dire, d'ailleurs, en disant qu'ils ne demanderaient pas nos armes ? Partent-ils du principe qu'ils n'auront pas à le demander car nous le ferons spontanément, ou que nous avons le droit de les garder ? Par la Sainte-Trinité, je ne suis point un pleutre ! Un niais, peut-être. Un entêté, un idiot, mais pas un pleutre ! Je n'ai ni nul besoin d'escorte, mais ils ne me prendront pas mon épée ! Si je dois mourir, ce sera l'arme à la main !
Ses hommes se mirent au garde à vous, et affirmèrent en coeur qu'ils vengeraient sa mort si cela devait arriver. Bisol soupira intérieurement. Ils ne vengeraient rien du tout. Si il devait arriver malheur, ils se feraient exterminer avant d'avoir compris ce qui leur arrivait. Quelque soit la fourberie qu'utiliserait l'empereur pour y parvenir.
L'Hochmeister s'installa une dernière fois sur la terrasse. Le jour venait de se lever, inondant les murs de marbre du palais d'une lumière rosée. Un beau jour pour mourir, murmura t-il. Il se mit en marche vers la salle de réunion.
Bisol

HRP: le combat entre assassins s'est-il déroulé la veille de cette réunion ou aura-t-il lieu le soir d'icelle ? Non parce que du coup,dans le premier cas, on va sûrement devoir évoquer le fait qu'une partie du palais d'Oltèque a connu un combat nocturne à coups d'explosifs et que y a des Ossans qui se baladent dans les corridors.

Edit: Je viens de relire en diagonale. Le combat s'est donc déroulé la veille. Je vais RP tout ça. Mais il faudrait que je sache si l'Ossan que j'ai capturé fait partie de ceux de Tsék ou de ceux engagés par la Confédération.

Sinon...on fait comment en l'absence de Tarik ?

Les bleus, les mauves et les verts veulent peter la gueule aux orange, les rouges en ont marre des étrangers et veulent s'isoler, et les oranges ne sont pas là.
Je me souviens plus quel apprentis avait été capturé, mais histoire de donné un sursis jusque qu'ils reviennent, on va dire que tu captures un de Tsékélkan.

Par contre je me souviens plus bien des troupes restantes.
Changpas : Varès, une nana … c'est tout ?!?
Ossans : Un maître empoisonneur, un frère massacrateur, un frère acrobate.


PS: Heinrich maître de l'ordre… pourquoi même moi je trouve ça dangereux ?

HRP : Tarik a dit qu'il passerait. Et oui, Heinrich au pouvoir c'est pas une bonne idée mais c'est un des trois prétendants les plus probables avec Adolf et Anton (en général c'est le GrossKomtur qui succède).

HRP: 1° si c'est un de mes ossans que Varès capture (oui ça va encore être plus bordélique mais tant pis), on a qu'à dire que c'est Kunai, le jeune massacreur. Après Carès, tu en fais ce que tu veux

2° Même dans la fiction de la guerre pandréacienne, on a évité Bisol au pouvoir et c'est quand même Anton qui est devenu Hochmeister. Mais j'avoue que pour moi, ce serait tout bénéf que ce soit Heinrich à la tête de l'état

3° ceux qui ont suivi le rp avec mithridas vont reconnaître deux persos


L'empereur lisait les rapports, près de 100 000 hommes étaient massés à la frontière est, près à déferler sur les terres des marais pour s'en emparer, appuyés par les skaerlings et 20 000 au nord aidés par près de l'équivalent en force thragryptéennes. Tsékelkan exultait intérieurement, empereur depuis peu, il avait réussi là où tous ses ancêtres avaient échoués pour le moment. Il avait réussi à amener les chefs des autres grandes nations du continent dans son palais. Une sombre pensée lui conseilla de tous les supprimer et d'envahir leurs royaumes rapidement mais il la fît taire aussi vite. Tsékelkan appréciait les changpas au plus haut point et les skaerlings bien que barbares lui rappelaient un peu Chamuel et ses hommes.

Les gothiques par contre... Le rapport de Kelzatic était clair et précis. Bisol Von Sint Omer était un homme bien, il désirait éviter la guerre mais son rôle de chef d'état était plus que dangereux pour lui-même. Le grosskomtur Anton semblait intéressé par des rapports commerciaux avec l'Empire, une possibilité des plus probables mais vouée à l'échec si une guerre éclatait... Guerre qui semblait se profiler à l'horizon d'après ses espions. Le seul membre qui avait montré ouvertement de la sympathie pour les tloxcolèques étaient le second de l'Hochmeister; un dénommé Adolf. Il avait offert une arme en cadeau à Kelzatik mais il avait aussi envoyé une lettre de menace envers sa royale personne. L'empereur n'ignorait pas cela, de même qu'il ne pouvait pas ignorer le comportement du grand inquisiteur envers ses envoyés. Ce dernier était son plus gros soucis... L'empereur ne savait trop comment s'en occuper, l'éliminer ? Non les doutes tomberaient trop vite sur lui même ou un opposant... le discréditer par contre... cela semblait plus probable bien qu'ardu à mettre en place. Et le gros soucis n'était pas tant soit peu la situation politique gothique mais surtout le traité conclu par Tenoch...
Ce traité obligeait l'empereur à remettre 30 000 hommes pour servir d'infanterie légère gothique. L'idée était à la fois bonne et mauvaise. Bonne car elle créerait des liens entre les deux peuples et des soldats surentraînés pour l'Empire. Mauvaise à cause du risque de trahison mais aussi de la guerre qui se profilait... Si il ouvrait ses frontières, ses propres hommes amèneraient les gothiques dans des lieux où ils pourraient avoir des avantages stratégiques; la forêt des rêves bleus (nommé ainsi à cause des champignons bleus expulsant des gaz hypnotiques puissants), le marécage de l'oubli (nommé ainsi à cause de son étendue, des animaux sauvages et des plantes vénéneuses causant des pertes de mémoires) ou encore le tertre de la trahison (quiconque boit de l'eau qui s'écoule de ce lieu est pris d'une frénésie sans nom jusqu'à la mort). Tous des lieux que ses adversaires éviteraient soigneusement !

-SEIGNEUR SEIGNEUR !

Le général Gar'Staki, l'un des hommes en lequel Tsékelkan avait le plus confiance arriva en trombe dans la pièce.

-Qu'y a-t-il ?
-Il y a eu un combat entre les ossans et les changpas cette nuit !
-QUOI !? Où sont ces misérables !
-Juste ici...

L'instant d'après deux assassins surgirent de derrière Gar'Staki qui tomba à terre, une lame dans le dos

-MAUDIT !

La garde impériale intervînt rapidement, que ce soit depuis les balcons ou près du trône. Les flèches fusèrent des balcosn mais n'arrêtèrent pas le sombre duo. Le premier lâcha une fiole parmi les gardes qui tombèrent rapidement à terre en tenant leurs gorges. Le second les achevant d'un mouvement grâcieux et fluide avec une arme inconnue; un mélange entre une épée et un fouet ! Près de 10 hommes neutralisés en quelques secondes ! L'empereur prît son Macuahuilt (l'épée de bois aux dents d'obsidienne) et ordonna aux 30 hommes encore présents de se rallier à lui. Très vite, une fléchette fusa vers lui, l'empereur n'hésita pas et plaça un garde sur la route de la fléchette. L'homme s'écroula en vomissant son sang à travers tous les orifices. Joyeux, n'est-ce pas ?

-MINCE ! ESSAYEZ D'EN CAPTURER UN SI POSSIBLE !!!

L'ossan a la lame étrange préleva encore deux vies mais fût blessé par une lame d'un des gardes du corps et baissa sa garde pendant une seconde dû à cela et une flèche lui toucha l'épaule. Pris de colère, il voltigea prélevant encore un tribut de 2 hommes ! L'autre se contentait de laisser de petites blessures sur les gardes qui s'effondraient assez vite, vomissant, pris de tremblement ou de mort soudaine ! Tsékelkan avait réellement peur... Sa garde d'élite était mise à mal par deux hommes !!! Et il était la cible ! Il comprenait un peu mieux la paranoïa de son oncle qu'il avait destitué du pouvoir. Finalement, il sentît son sang ne faire qu'un tour alors qu'une petite fléchette l'atteignait au bras.

-Mais qu'est-ce que....

L'empereur tomba au sol comme paralysé, son corps brûlait et lui faisait mal, particulièrement son visage. Le combat de sa garde face aux ossans ne fût que brume pour lui mais pour ceux qui étaient présents... Ce fût un massacre... La garde entière mourait petit à petit. Le maître empoisonneur avait empoisonné ses armes avec un poison virulent qui paralysait nombre d'hommes qui finissaient achevés par la lame étrange du second. L'empereur sentît son corps être levé par le premier.

-C'est bien lui ?
-Tu en vois d'autres des tarés avec un masque en obsidienne ?
-mouais, dis comme ça.
-Tu as pas un poison spécial pour lui ?
-Si mais avant je veux savoir pourquoi il a un masque pareil
-Bah, c'est pas comme si ils avaient le pouvoir de nous arrêter, mouhahahahaha

Puis deux combattants surgirent des balcons et sautèrent en engageant le combat avec les deux assassins. Un homme portant une armure d'os et des os incrusté dans la peau, se battant avec deux lames étranges sacrificielles qui attaqua l'ossan à l'épée fouet. Le second portait fièrement des implants d'écailles, avait une langue fourchue, des dents aiguisées ainsi qu'une dague étrange et une fiole dans l'autre main. Il s'en prit à l'empoisonneur.

-AHAHA ENFIN UN ADVERSAIRE DIGNE DE MOI ! TRAU'GHA BENIT CE COMBAT !

L'homme en armure d'os attaquait rapidement l'ossan à la lame-fouet et infligeait de nombreuses blessures rapides autant que son adversaire lui en infligeait.

-Bon sang mais la douleur ne te fait rien ?
-Oui, frappe-moi ! Encore plus ! Oh oui ! ENCORE ! DE LA DOULEUR, ENCORE !
-Mais c'est quoi ce cinglé ?!

L'homme en armure d'os était un disciple de Trau'gha, la déesse de la douleur et de la souffrance. Bref des sadomasos mais de grands guerriers. Ils connaissaient les moyens les plus efficaces de faire du mal. L'ossan avait l'habitude de tomber sur des proies effrayées par la mort, pas un taré pour qui mourir était une joie et un plaisir sans nom ! Décontenancé, il tentait de faire de son mieux en esquivant mais les lames étranges le touchaient trop souvent et même si elles ne faisaient que l'effleurer pour le moment. Il était surpris par les nombre d'accroches présent sur la lame et le fait qu'elle soit rouillée. Puis l'une des lames étranges pénétra sa chair et lorsque l'Ossan recula, la lame se cassa et une partie resta dans le flanc de l'Ossan.

-OH TRAU'GHA BENIT CETTE BLESSURE INFLIGEE A MON ADVERSAIRE !
-Mais t'es vraiment malade, toi !
-DOULEUR, RESSENS LA DOUCE DOULEUR DE TRAU'GHA !
-Mais vile catin ! Il te manque une case ou quoi ?

Sar'Tiss regardait l'ossan qui s'en était pris à l'empereur.

-Je sssssupossssse que tu dois être un de ssssssses Osssssans, un empoissssssoneur à voir tes armes
-Et toi, un homme ridicule qui va mourir face à mon prochain poison

L'empoisonneur lança un shuriken qui causa une légère entaille au visage de Sar'Tiss. Ce dernier s'effondra sur le sol dans l'instant.

-BAH, que des minables ! Rien ne vaut le talent des empoisonneurs Ossans ! Bon, où en est l'autre idiot ?

Le maître empoisonneur regarda son associé combattre le tloxcolèque en armure d'os et aux lames étranges. Puis il sentît soudainement un douleur cuisante au flanc. Il se retourna et vît le tloxcolèque habillé comme un serpent tenant sa dague dans son flanc. L'Ossan lui envoya un coup de pied et sauta en arrière.

-Mais qu'est-ce que ?
-Tu crois que vous êtes les ssssssseuls à connaître les poissssssons ? Pauvre petit asssssssssassssssin, tu n'es pas le ssssssseul dans ce domaine.

L'ossan tentait de retirer la dague enfoncée dans sa chaire mais sa forme étrange l'en empêchait.

-MAUDIT ! MA MISSION !

L'ossan sortît une dizaine de shuriken avec ses mains et les lança tous sur l'empereur. Sar'tiss lança deux corps sur l'empereur, corps qui prirent tous les dégâts.

-Maintenant je vais te faire parler. Le poisssssson va commencer à agir dans tes veines.

L'ossan sentait effectivement ses sens s'affaiblir, il tenta de sauter mais ses jambes restaient paralysées

-D'abord tes jambes puis tes bras et enfin ta tête. Le tout en moins d'une heure, ce n'est pas mon meilleur poisssssssson mais j'en ssssssssssuis assssssssez fier

L'ossan savait qu'il était condamné mais il était un ossan, il ne laisserait aucune indication à son adversaire !

-Tu n'auras rien VERMINE !

L'empoisonneur, lança toutes ses fioles au sol pour qu'elles se brisent, jeta ses lames dans des corps environnants et sourît face à son adversaire

-Félicitations, tu as vaincu un maître ossan mais je ne te laisserai pas la joie de m'ôter la vie !

L'ossan croqua l'un de ses dents et la capsule de cyanure se déversa dans son organisme, le tuant en peu de temps, le laissant la bave aux lèvres.

-AHAHAHAHAHAHAHA... ARGH
-Et ben... il ne voulait pas qu'on puisssssse avoir des informations. Vite sssssssssson altesssssse !

Sar'tiss courût vers l'empereur et se pencha vers lui pour porter les premiers soins alors que le combat entre le dernier ossan et le disciple de Trau'gha continuait.

-Et Mortecouille ! L'autre est mort ! L'abruti ! Il aurait dû lutter, j'avais qu'à tuer cet abruti face à moi et j'aurai eu la tête de serpent !
-Reste concentré sur le combat !
-Hein ?

La lame restante du guerrier d'os blessa la main de l'ossan et une profonde lacération en suivît à cause des nombreuses accroches de la lame. Le sang goûta petit à petit le sol.

-AH AH AH TRAU'GHA !
-Mais ferme la batard ! Bon faut que je me barre mais je dois tuer ce taré pour ça !

L'ossan tenta d'utiliser un fumigène et le lança pour fuir dans la brume. Mais alors qu'il bougeait, il fût reçu par la lame du guerrier d'os et tomba au sol. Il se releva vite et se mît en position défensive.

-JE SENS TON SANG ET TA PEUR !
-UN OSSAN N'A PEUR DE RIEN !!!
-PERDU !

La lame de l'ossan quitta brusquement le corps de l'ossan qui regardait ébahi le moignon que formait son bras droit à présent. le coup du guerrier d'os avait était rapide et efficace.

-Maudit, je te...

La main du guerrier de trau'gha alla dans la bouche de l'ossan et lui arracha la capsule de poison après quelques secondes de recherche.

-Je ne tiens pas à ce que tu fasses comme ton pote là-bas. Je me doute bien que tu allais te suicider. TRAU'GHA n'autorise pas le suicide autre que ceux de sont autel !

Le guerrier fou tira l'Ossan et lui enfonça sa lame cassée dans une des jambes, histoire d'être sûr qu'il ne puisse pas fuir. Puis il vît l'empereur remis sur son trône par le guerrier du culte de Vash'ni.

-Qui êtes-vous ?
-Je suis Sar'tiss, intendant du culte de Vash'ni, notre grande prêtresse, votre future femme m'a chargée de veiller sur vous. Et je laisse mon collègue se présenter de lui-même.
-OH NOBLE EMPEREUR ! Je suis Ti'kar, le grand prêtre de Trau'gha de Kloctala ! Notre déesse m'a envoyée une vision comme quoi je devais venir vous voir afin de vous remercier pour votre bonté à notre égard !
-Ma bonté ?
-Oui, vous avez réhabilité le culte de Trau'gha ! Les précédents empereurs avaient peur de nous et nous chassaient ouvertement ! Mais vous, vous avez vu la puissance de Trau'gha et notre déesse voulait que nous vous offrions le bien le plus important à ses yeux : nos vies !
-Pardon ?
-Nous ne sommes qu'une petite centaine mais nous connaissons des centaines de moyens de communiquer la douleur, de l'ignorer,...
-Je me sssssssuis permis de le prendre sssssssous mon aile, je comptais vous le préssssssenter plus tard.
-Non, vous avez bien fait. Suis-je gravement blessé ?
-Non TRAU'GHA vous a protégée !
-Votre organissssssssme n'a pas été atteint par un poisssssson dangereux, il voulait jussssste avoir le plaisssssssir de vous tuer de sssssses mains. J'ai prissssss la liberté d'appeler un guérissssssseur pour l'ossssssan et un autre s'occupe déjà de Gar'Staki, il va bien, ils l'ont juste menacé et donné un coup dans le dos, rien de grave.
-Bien, Ti'Kar surveillez le ! Il ne doit pas s'échapper, ni mourir !
-Compris !
-Sar'tiss, laisser les corps ici !
-Pardon votre altesssssse ?
-ENVOYEZ DES MESSAGERS CHEZ NOS INVITES, TOUS ! QU'ILS VIENNENT IMMEDIATEMMENT ICI !
-Bien

Des hommes de la garde vinrent se positionner près de l'empereur autour du trône, quatre autres entourèrent l'ossan survivant avec Ti'kar et le guérisseur. L'empereur voulait voir la réaction de ses alliés face à cette tentative d'assassinat.

HRP : On n'hésite pas à sacrifier sa garde personnelle pour se tirer d'affaire, hein ? Note que le résultat des combats est sensé être impartial, mais bon Tu ne pourrais pas être au moins un peu mutilé ? Ta garde est de toutes façon innombrable et tu t'en tires concrètement sans rien payer
Aussi, il me semble que Thragypto n'aie jamais accepté de t'aider, étant donné leur animosité pour les vikings. Il va falloir en discuter

HRP: j'ai jamais dit que j'avais déjà dit à Thragrypto qu'ils vont être alliés avec les vikings ^^ D'ailleurs, faut que je poste avec l'incarné ici sous peu. Vu que lui aussi il est présent pour le mariage
Mutilé, si... j'en parle dans le prochain post, ça va être beau, rassure-toi
Par contre, je voulais vraiment faire revenir ce petit duo du rp avec Mithridas vu que je les aime beaucoup

HRP : Je vais voir si Tarik ne passe pas avant de répondre peut-être ?

Sint-Omer était en train de constater que le couloir dans lequel il déambulait lui était trop familier que pour qu'il ne soit pas déjà passé par là lorsqu'un homme héla son nom.
-Ha, vous là ! Impossible trouver vous ! Vite, Empereur veut vous là tout de suite. Lui a problème beaucoup beaucoup ! Vite !
Tous les messagers impériaux n'étaient donc pas aussi compétents, songea le chef d'état en lui emboîtant le pas. Ou plutôt le trot.
Les servants se retournaient tous sur leur passage, dissimulant mal leur amusement face à la vue d'un haut dignitaire gothique tentant de maintenir le rythme que lui imposait le messager. Le cliquetis de la cote de maille résonnant dans les larges couloirs du palais devaient rajouter au spectacle, de même que les « méatandéanfin ! » du pauvre homme a bout de souffle. Bisol décida que ce palais était décidément trop grand. Son air fatigué fit place à un rictus horrifié lorsque le messager, s'étant arrêté quelques secondes pour échanger quelques mots agités avec un compagnon, lui fit signe de suivre ce dernier qui, déjà, s'élançait dans le couloir. La course relais ne faisait que commencer.
C'est à l'état de loque que Sint-Omer atteint un attroupement de badauds assez remarquable. Le centre-ville de Gnosia comptait vraisemblablement moins d'âmes ! Et plus de trace du cinquième messager qu'il avait du courser. L'empereur avait intérêt à pouvoir justifier cette comédie. Mais d'abord s'agissait-il de le trouver...

HRP : les badauds entourent bien évidement la zone au centre de laquelle tu m'attends

@Tsékélkan: Je me souviens pas que Flynt avait demandé de tuer l'Empereur ?
Désolé mais j'ais pas su lire le rp jusqu'au bout. Juste survoler les 2/3. Ça cumule bon nombre de défaut de fan-fiction .
− Le héro (Empereur) trop chanceux par rapport à ses compagnons (bateau, lourdingue)
− Le méchant super fort mais super négligent/arrogant. (bateau, lourdingue et en plus c'est contraire à l'Esprit Ossan.)
− Le méchant con. ( Attaquer de front cent soldat ?!? : lourdingue )
− L'escalade de qui guerrier/ninja le plus fort. (bateau, répétitif)
− L'arme secrète qu'on sort au dernier moment quand l'autre crois avoir gagné (bateau, lourdingue)
− La secte suicidaire/kamikaze (bateau)

Non, franchement, c'est digne d'un navet. Désolé d'être aussi dur, mais là c'est du DragonBall (c'est pas un compliment).

Aussi, j'aimerais savoir en quoi Heinrich est un problème. Je vois des raisons, mais tu n'as pas donné les tiennes. (Mon comportement, j'avais juste proposé qu'un missionnaire vous accompagne pour vous apprendre nous us et coutume, tu as pris la mouche, je me souviens plus bien pourquoi, et je vois pas le problème ?)

EDIT: Je suis dur, mais vous progressez ainsi :), c'est pour ça que je perds mon temps à taper les critiques. Les critiques plus constructives plus tard.

@Heinrich: Vu qu'on ressucite un rp vieux de .... facilement 4 mois, je me souviens pas de tous les détails. Mais je me souviens que Weykyu (Flynt) voulait faire son chieur à tout prix.

− Le héro (Empereur) trop chanceux par rapport à ses compagnons (bateau, lourdingue) --> Je ne t'oblige pas à apprécier cela vu que nous n'avons pas de MJ fixe, je pense être en droit de faire ce que je veux, surtout que je suis à l'origine de ce rp Mais si nous étions sur un forum avec un nombre important de joueurs, des rps à la pelle, des influences entre chacun d'entre eux, je ne ferai pas la même chose. Mon travail ici est plus par amusement, attrait de l'univers. Sur mon autre forum de rp, je suis plus... respectueux des règles (en même temps, je la joue bisol like )
− Le méchant super fort mais super négligent/arrogant. (bateau, lourdingue et en plus c'est contraire à l'Esprit Ossan.)
-->En quoi, a-t-il été négligent ? Arrogant certes mais c'est Ossan ça. Ce sont les MEILLEURS assassins de Pandréa, ils le savent, on le sait.
− Le méchant con. ( Attaquer de front cent soldat ?!? : lourdingue ) --> 40 soldats mais soit.
− L'escalade de qui guerrier/ninja le plus fort. (bateau, répétitif) --> De toute façon, quel intérêt si tout le monde conserve en permanence le même niveau ? Aucun. Si on n'a plus d'armes dans sa manche, à quoi ça sert ? Secundo, ces cultes sont d'une centaine (voire 300 grands max) de personnes. A eux seuls, ils ne font même pas pencher une guerre.
− L'arme secrète qu'on sort au dernier moment quand l'autre crois avoir gagné (bateau, lourdingue) --> Sar'tiss et Ti'kar ayant été créés dans un rp futur mais appréciant les personnages (sachant que le premier avait déjà été présenté dans un précédent rp mais sans nom, cfr le passage où le culte de Vash'ni est réhabilité), je les ai fait intervenir.
− La secte suicidaire/kamikaze (bateau) --> C'est peut-être bateau mais tant pis, ça ne t'a pas choqué dans le rp avec Mithridas que je sache.

Navet ? Soit, j'accepte, digne de Dragonball ? Vu ma haine envers ce manga (bien qu'il ait ouvert les frontières européennes à la japanisation), je retiendrai celle-là.

Heinrich, un problème ? Voyons... attends... AH OUI ! Le manque de diplomatie (c'est rp ça ) et sa main-mise sur l'entièreté de la foi des gothiques. Heinrich est considéré par Tsékelkan comme aussi important que lui en tant que représentant du Dieu Soleil. De plus, il a la puissance nécessaire pour mettre Bisol à mal mais passons.

Si tu prends ce temps, espérons que ça fonctionnera dans les prochains rps

Bon maintenant que j'ai fait le méchant flic, on va passer au gentil flic ^^

• Ok pour Flynt
  
• Ok pour les raisons contre Heinrich, je voulais juste les voir.
  
• Pour le texte, je voulais te choquer. Je vais pas faire un long discour, parce que maintenant je me rends compte que t'as plus forcément envie de m'écouter. Juste deux chose :
  
  • Les éléments que j'ai listé ne sont pas mal en soi, j'en ais surement utilisé moi-même dans les rp avant. d'ailleurs tu as raison, ça choquait pas chez Mithridas, pourquoi chez toi ? C'est parce que toi tu les as tous. Non pas que c'est cumulatif, mais il font mauvais voisinage l'un avec l'autre.
    
  • Voilà déjà un premier lien qui expliquera mieux que moi : http://www.revue-solaris.com/special/cnpedh.htm. Regarde surtout la section « cliché »
  
  

EDIT: Encore désolé d'être aussi désagréable. Dans l'état où je suis il vaudrait mieux que je la ferme, mais là il fallait mettre un halte tout de suite. Je l'ais fais en choquant sans délicatesse, désolé. C'est une critique critiquable ^^

HRP:
Baaah, je t'en veux pas, ça nous arrive à tous d'être de mauvais poil
Par contre, je sais pas accéder à la page, j'ai un bug. Eventuellement, tu peux me copier/coller la section concernée dans un MP ?

Parce que si je peux m'améliorer autant le faire, non ?

Sinon le personnage d'Heinrich est à mes yeux tout aussi dangereux que Belzébuth voire même pire vu qu'Heinrich a le pouvoir de lancer une sainte croisade contre les ennemis de l'état avec fanatisme. Tiens je ferai bien un SA plus tard où Heinrich prend le pouvoir

Petite remarque, je ne suis pas écrivain qualifié de Fan fic, je suis juste l'une des personnes qui vous a aidé à améliorer un peu l'univers de Bisol.
D'ailleurs vu le nombre d'idées que j'ai pour l'empire... je devrai trier tout ce que j'ai fait et ton remettre en ordre ^^'
mais je ferai ça plus tard

HRP : Tout dépend évidement de l'objectif recherché. Tsékélkan est prolifique et cherche à se vider la tête. Et puis, ne le cachons pas, il est aussi un peu mégalo (empereur oblige). Je le suis d'ailleurs aussi, avec une fâcheuse tendance pour le cliché "glorieux sacrifice". Donc, je ne crois pas qu'il aie particulièrement comme objectif de faire des rps digne d'un 18/20 en littérature, mais plutôt d'intégrer le plus d'idées possibles dans les rps pour se vider la tête et faire aller le scénario dans le sens où il l'a imaginé le soir en s'endormant Moi j'essaie d'exploiter mon univers sans rajouter des éléments pas encore officialisés, et de telles critiques me feraient plaisir. En effet, l'envie d'écrire un bouquin basé sur Pandrea me botte bien, donc l'apprentissage de l'écriture de même. A ce propos je maintien que Varès a un style d'écriture qui me plaît super bien

HRP: Bisol, l'homme qui comprît le mieux tsékelkan Noël ! Effectivement, je me vide plus la tête plutôt que de chercher à avoir un 18/20 ^^

On est d'accord, je ne rêve pas que vous pondiez des œuvres d'art, juste quelque chose de lisible. J'ai bien compris que c'était l'univers qui comptait, mais à quoi ça sert si on ne sait pas le présenter.

J'ai édité le lien. Je rappelle qu'il faut être connecté pour pouvoir le suivre. Ça marche ?

PS:Ne me pardonnez pas, il me semble que j'ai un peu facile à être crevé de mauvais poil en 2012. Faut vraiment que j'arrête les études.

HRP: le lien fonctionne bien apparemment ^^
Bon ben Bisol, tu peux poster l'arrivée de ta garde à la salle du trône, pour Tarik et Vares, on attendra un peu ^^

Bisol von Sint-Omer a écrit:

A ce propos je maintien que Varès a un style d'écriture qui me plaît super bien

Merci

HRP: Oui, bon, moi là je vais devoir un rp d'une certaine longueur vu le nombre de perso tués dans mon camps, dont un qui avait quand même une importance politique assez fondamentale. Et sinon...Y a pas un Ossan qui court toujours ?

HRP: si si, il y en encore un à moi qui se ballade partout

Dans la suite du palais réservée à la délégation changpa…

« Xionler PU ! », cracha Vares.

Ce qui n’était vraiment pas très poli mais résumait à merveille la situation dans laquelle il se trouvait : c’était la galère, la grosse, la vraie.

Il prit une grande bouffée d’air et tenta de se résumer les derniers évènements :

Une aile du palais était littéralement jonchée de morceaux de Changpas et d’Ossans, empestait l’odeur de la poudre et devait, à l’heure qu’il était, grouiller de gardes Impériaux qui ne tarderaient sans doute pas à venir lui demander des comptes. Un des assassins ossan était ligoté et bâillonné dans un coin de la pièce. Tsai, la file désormais orpheline de Kelsang dont la mort signifiait le bouleversement de l’équilibre politique de tous les territoires au nord de l’Empire, faisait les cent-pas en grognant et en pleurant. Finalement, Rabten, le moine-guerrier le plus renommé des montagnes gisait inconscient devant lui et pissait le sang.

« Xionler khal Pu ! Pu ! Pu ! », ajouta-t-il avant de se ruer en direction de son paquetage dont il sortit une escarcelle de cuir. Après en avoir extrait une poignée d’herbes desséchées qu’il entreprit de mâcher, il se rua vers le moine et cracha la mixture sur la plaie qui lui ouvrait le flanc et qu’il comprima de la paume de sa main. Tsai, qui semblait avoir ravalé une partie du torrent émotionnel qui obscurcissait sa pensée, s’approcha également et commença à panser le torse de l’ascète.

Vares s’élança alors vers le prisonnier ossan, lui aussi assommé, dont il arracha le bâillon. Il lui abaissa la mâchoire d’un doigt et inspecta minutieusement la dentition du tueur. Le Changpa pencha l’homme sur le côté de sorte que sa tête repose sur le sol et abattit le talon de sa botte sur son visage à plusieurs reprises. La douleur réveilla l’Ossan qui cracha une bouillie de bave et de sang formant une petite flaque dans laquelle nageaient quelques morceaux d’émaille fracassée et une capsule de cyanure. Avant qu’il n’ait eu le temps de crier, un coup de poing éclair à la tempe le réexpédia aussitôt au pays des rêves magiques. Voilà qui éviterait toute mauvaise blague de la part de ce type qu’il escomptait bien interroger dès qu’il serait au calme.

Il se retourna vers Tsai qui était toujours affairée à soigner Rabten. Vares avait rarement été aussi mal alaise qu’en ce moment. La mort de Kelsang, faisait de cette jeune fille la reine de Wukong et la Vingtième Kensaï, avec tout le pouvoir, le prestige et l’argent qui accompagnaient ces titres. Et lui, qui était le seigneur de Lenghur avant d’être Khangarid ne connaissait rien d’elle. La rivalité qui divisait les territoires changpas entre les deux sphères d’influence de ces villes risquait bien de ressurgir de manière plus virulente encore si elle se décidait soudainement à tenir Vares pour responsable de la mort de la légende vivante qu’était son père. Alors même que le clan du Renard-Sous-l’Eau-Vive allait être déstabilisé par la disparition de ses meilleurs thagis, massacrés dans un palais impérial par quelques ossans, et qu’une invasion confédéro-gothique s’apprêtait à déferler sur la région depuis le sud.


Sans avertissement, un soldat tloxcolèque martela la porte de son poing ce qui fît bondir Vares de surprise et un peu plus tambouriner son sang dans sa tête déjà endolorie par les combats.

« Seigneur Vares, l’Empereur vous demande immédiatement ! »

Le Khangarid ordonna à sa compatriote de rester tandis qu’il allait faire face à cet énième rebondissement depuis le coucher du soleil de la veille.

On l’escorta à travers le dédale du Palais d’Oltèque qui ne semblait pas non plus avoir fermé l’œil de la nuit. Des gardes couraient dans tous les sens et se beuglaient des ordres incompréhensibles les uns sur les autres tandis que les serviteurs étaient rassemblés et apparemment conduits dans une autre partie du titanesque édifice. Vares passait en revue chaque visage, chaque détail qu’il pouvait ne serait-ce qu’entrapercevoir car il savait que plusieurs Ossans étaient encore en état de combattre et circulaient librement.

Il fut conduit jusqu’à la vaste pièce où se trouvait l’empereur…qui se tenait à l’écart de plusieurs dizaines de cadavres que d’autres Tloxcolèques traînaient à l’extérieur en laissant de larges traînées carmin sur le marbre froid. Deux Ossans gisaient également par terre.

Tzékelkan, malgré son masque et le rapport de ses hommes faisant état du combat qui l’avait opposé aux assassins quelques heures plus tôt, semblait surpris par l’état de son invité, en habits de combat tâchés de sang, en armes et extenué.

C’était la galère, la grosse, la vraie.

HRP : La suite du mien après le miam-miam.

Vraiment, il était regrettable de ne pouvoir s'exprimer dans la langue en usage dans la région que l'on visite. Bisol s'en serait bien douté, mais la perspective d'être un jour obligé de devoir demander son chemin dans la capitale la plus peuplée de Pandrea ne lui avait jamais traversé l'esprit jusque là.
- Heuuuu. Certes, affirma t-il tandis qu'un aimable tloxcolèque essayait de communiquer avec lui, à l'aide de grands gestes que le chef d'état considérait comme potentiellement dangereux. A moins qu'il ne soit en train de l'insulter. Difficile à dire.

Machinalement, ses doigts glissèrent sur la poignée de son épée, puis raffermirent leur prise. Ce geste n'échappa pas au regard d'un des gardes impériaux chargés de contenir la foule. Bisol était encore en train d'essayer de comprendre les indications éventuelles de son interlocuteur lorsqu'une lame tloxcolèque l'incita à rester tranquille. La mauvaise humeur croissante du gothique faillit bien céder place à la colère, mais sa position actuelle ne le lui permettait pas. Serrant les dents, il marmonna « HochMeister » et « bênet du village » à l'égard du soldat, lequel était de toute évidence fort fier d'avoir un de ces hommes de fer à sa merci. Une lueur s'alluma soudain dans son regard. Pas le genre de lueur qu'on aime voir dans les yeux d'un potentiel ennemi qui est en mesure de vous trancher la gorge. Peut-être le bougre avait-il des proches ayant trépassé sous les assauts des chrétiens... L'homme sembla vérifier que personne ne les observait mais se rendit rapidement compte que ce n'était pas vraiment le cas. Si cela était possible, encore plus de tloxcolèques les entouraient désormais. Une intéressante collection d'expressions allant de la curiosité à la haine en passant par la peur.
C'est à ce moment que le dernier messager en date refit son apparition, fort ravi d'avoir retrouvé Sint-Omer. Son ravissement se mua bien vite en effarement, ce qui est compréhensible étant donné que l'HochMeister qu'il était sensé escorter auprès de son Empereur -une tâche des plus honorifiques à n'en pas douter- était apparemment en train d'être agressé par un soldat impérial. A moins qu'il ne s'agisse d'un barbier, ce qui était moins probable.
Après quelques cris et autres répliques animées, le teint du garde passa du chocolat à l'oeuf moisi, et Bisol fut bientôt libre. Sans un regard en arrière, il emboîta une fois de plus le pas au messager. A un rythme plus modéré cette fois.
Si la densité de tloxcolèques n'avait pas changé, l'HochMeister se rendit vite compte la proportion de soldats au regard des badauds allait croissante. Finalement, après avoir franchit une porte monumentale incrustée d'obsidienne, le duo fit son entrée au milieu de guerriers devant figurer parmi les mieux armés de l'empire. De nombreux cadavres, apparemment impériaux, jonchaient le sol de marbre noir sur lequel se dessinaient des motifs bordeaux. Un massacre qui porte notre marque, songea Bisol.

Dans la salle du trône impérial, nombre de serviteurs couraient dans tous les sens telles de petites fourmis.
Certains amenaient des draps, pansements, plantes pour les guérisseurs. D'autres amenaient du mobilier à la demande de l'empereur.
Plutôt que de faire la réunion avec les autres chefs d'état dans la pièce prévue à cet effet, l'empereur avait ordonné qu'on amène
le mobilier dans la salle du trône. Et ce pour plusieurs raisons, la première était l'épuisement de l'empereur, la seconde le fait qu'il désirait
comprendre cette affaire concernant les ossans.

Bien évidemment, les ossans qu'il avait engagé avaient disparus dans la nature avec leur or. Tsékelkan se jura de ne plus leur faire confiance.
Bon, la situation n'était pas aussi desespéré qu'on pouvait le croire. Au moins, il avait à présent deux gardes du corps monstrueux, une
nouvelle résolution qui plairait sans aucun doute aux thragryptéens. Tsékelkan repensa à la future guerre des marais.
La ligne de défense de Klapico rassemblant près de 100 000 hommes étaient dirigés par Kloc'kar, le grand guerrier chanteur.
Son charisme serait fort important pour faire avancer ses hommes dans ces terres hostiles. Kwaltalt dirigeait 20 000 hommes qui partiraient
de Thragrypto vers l'intérieur du marais pour joindre les forces de Kloc'Kar.

L'empereur jura dans sa barbe face à la situation nouvelle qu'il venait d'apprendre. Des corps d'ossans et changpas avaient été trouvés dans un couloir,
les gardes avaient rassemblés les corps et séparés ces derniers entre les deux races. Un assassinat de plus à gérer. Bon, la situation ne faisait qu'empirer
de minute en minute. L'empereur ferma les yeux et ordonna qu'on amène un brasero sacré d'Ixtar ainsi que des herbes spéciales.
Des serviteurs amenèrent l'imposant brasero en pierre déjà rempli de braises entourant le statue centrale d'Ixtar. L'empereur jeta plusieurs fleurs et herbes
dans le brasero et s'agenouilla pour prier, psalmodiant des paroles incompréhensibles pour d'autres que les prêtres tloxcolèques. Finalement, l'empereur se
releva et ordonna que le brasero reste dans la pièce. Une douce odeur sucrée reposante se dispersa dans la pièce alors qu'un petit cortège entra dans la pièce.

Dans un couloir plus loin, là où nulle oreille ne pouvait les entendre, deux officiers impériaux discutaient;
-Mais je te dis que c'est le moment ! Il vient d'y avoir une tentative d'assassinat sur l'empereur et il y a des corps de changpa plus loin !
-NON ! Si on agit maintenant, on se mettra à dos les changpas, les skaers, les thragryptéens et les gothiques !
-Mais on doit se débarrasser de lui ! Tu as entendu comme moi son idée de s'allier aux gothique ! Et Gar'Staki est blessé lui aussi !
-C'est vrai que c'est le genre d'occasions qu'on aura pas deux fois mais la situation ne nous convient pas encore !
-BON SANG ! L'empereur est blessé, une partie de sa garde est morte, le mariage est pour ce soir et on ne doit pas encore agir !
-OUI ! Ecoute, on a près de 6000 hommes dans les environs. On attaquera le palais à la fin des festivités quand les invités seront partis,
l'empereur partira en lune de miel avec sa femme, les forces militaires seront moins nombreuses et il suffira de prendre le palais purement et simplement.
-Mais si le mariage réussit, il va y avoir un élan de sympathie pour Tsékelkan !
-Ecoute, on va lui faire le même coup que ce qu'il a fait à notre empereur Tenoch il y a plus d'un an ! Quetzalcoalt ne peut pas agir mais nous, on doit le faire !
Pour la gloire de Tenoch, le seul vrai Dieu-empereur !
-Gloire à Tenoch.

Dans la salle du trône, l'incarné venait d'entrer avec deux hommes de sa garde d'élite armés avec leurs étranges serpes de combat en bronze.
L'empereur descendit du trône et serra la main de l'incarné.
-De nombreux soucis apparemment.
-En effet, je viens de manquer de mourir et mes hommes m'indiquent qu'il y a eu une tuerie entre changpas et les ossans présents dans le palais.
-Je vous avais dit qu'on ne pouvait faire confiance à ces fils de serpent !
-Oui, je suis d'accord, il aura fallu que l'on tente de m'ôter la vie ou à celle de mes invités pour que je m'en rende compte. Ce qui m'ennuie c'est qu'il y
en a un qui court toujours et que c'est l'un de ceux que j'avais engagé. Autrement dit, j'ignore ce qu'il fera... Je crains le moment où je devrais dire à Vares
que j'ai engagé ses ennemis séculaires pour ma protection...
-Vous ne pensiez pas à mal.
-Encore heureux, non ?
-Oui, ceci dit, vous n'êtes pas inquiet pour votre femme ?
-Oh que non, ma future femme est capable de se défendre seule et est protégée par une garde d'élite qu'elle a sous la main depuis un petit temps déjà.
-C'est bien pratique cela.
-Oh que oui ! Mais bon, venez, nous allons déjà prendre place sur la table de négociation.

L'empereur et l'incarné se placèrent chacun sur une chaise qui entouraient la table ronde de bois. Divers plats de fruits, viandes ou autre occupaient les extrémités
de la table alors que le centre présentait pour le moment le vide. L'incarné s'installa et les deux colosses aux serpes de bronze se postèrent derrière lui. Pour Tsékelkan, un scribe vînt se placer près de lui avec un confrère non loin de la table. Comme garde du corps, l'empereur avait gardé Sar'tiss à sa droite et Tic'kar à sa gauche.

Puis Varès entra dans la pièce, les habits en lambeaux, tâchés de sang, les armes à la main et la fatigue sur le visage. Tsékelkan se leva et alla à sa rencontre.
-Et bien, j'en déduis que la nuit n'a pas été évidente pour vous. Si ça peut te rassurer, moi ce fût la matinée. Une sympathique tentative d'assassinat de la part des ossans.
Que de gens forts sympathiques, n'est-ce pas ? Bon, allons droit au but avant que les gothiques et les skaers n'arrivent. Je sais qu'il y a eu un combat qui vous a opposé aux ossans. Ma question est la suivante: pourquoi et comment ? Pour ma part, j'ai réussi à en conserver un en vie et je compte l'interroger parce qu'il ne fait pas partie de ceux que j'ai engagé. Oui, j'ai fait la bêtise d'engager des ossans comme aide pour mon mariage. Une erreur et une faute grave vu la situation actuelle. Cela doit rester entre nous mais j'ai besoin de savoir ce qui s'est passé et si possible de ce que nous allons faire concernant ces misérables !

Mais finalement, le temps ne leur fût pas donné puisque l'hochmeister entra rapidement dans la salle en regardant le massacre. L'empereur chuchota à Varès:
-Bon, je vais parler à l'Hochmeister, placez-vous à côté de moi à la table, je suis là où il y a l'homme-serpent et le guerrier en armure d'os. Racontez ce que vous pouvez ou voulez à l'homme serpent. Il me le transmettra dans un langage codé peu après.

Tsékelkan s'approcha de l'Hochmeister:
-Veuillez excuser la rapidité à laquelle j'ai exigé que vous veniez mais l'on vient d'attenter à ma vie et nombre de mes hommes sont morts pour me protéger.

L'empereur pensa pendant un instant à évoquer la tentative similaire que venait de subir Varès mais préféra ne rien dire pour l'instant.

-Je sais que ce n'est pas le genre des gothiques, c'est pourquoi je vous fais confiance mais je me dois de vous demander si vous ou vos hommes avez eu des soucis ou remarquez quelque chose d'étrange. Le moindre détail peut jouer. De même, j'ai avancé notre réunion entre chefs d'état qui se déroulera ici, je vous prierai de prendre place sur la table ronde. Il ne manque plus que les skaerlings et nous pourront commencer.